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MEDECINE MEDICO-LEGALE : UNE CONVENTION AVEC LE MINISTERE DE LA JUSTICE ?


MEDECINE MEDICO-LEGALE : UNE CONVENTION AVEC LE MINISTERE DE LA JUSTICE ?
Les autorités judiciaires, la Gendarmerie nationale, le CHPF et l'association d'aide aux victimes d'infractions pénales "Te Rama Ora" se mobilisent pour mettre en place une unité médico-judiciaire en Polynésie française. Celle-ci permettrait d'améliorer l'accueil et la prise en charge des victimes. L'examen médical, l'audition par l'enquêteur ainsi que l'accompagnement juridique et psychologique seraient réalisés en un lieu unique. Cette unité assurerait également les examens des personnes gardées à vue et les autopsies.

En matière de médecine médico-légale, on distingue la médecine du mort et la médecine du vivant. La première consiste à intervenir sur des personnes décédées pour connaître la cause de leur décès. La médecine du vivant concerne des victimes d’agressions et de maltraitance. Or malheureusement, ces dernières, faute de structures adaptées en Polynésie française, ne peuvent pas toutes être prises en charge. « Actuellement, on fonctionne au coup par coup » regrette M. Nicolas Bertholon, ministre de la santé et de l'écologie de la Polynésie française.
Quand la Justice souhaite réunir les moyens nécessaires à la recherche de preuves, elle a parfois du mal à les trouver. « Cela ne facilite pas la manifestation de la vérité » souligne le ministre de la santé.

L’ouverture récente du nouvel hôpital autorise désormais la mise en place d'une unité médico-judiciaire « afin que la médecine médico-légale s’exerce dans les meilleures conditions » précise M. Nicolas Bertholon.

Celui-ci a rendu visite, vendredi, à M. François Molins, Directeur de cabinet de M. Michel Mercier, le Garde des Sceaux pour lui proposer une convention de partenariat.

En effet, en métropole, le ministère de la justice a déjà passé nombre de conventions de ce type avec des hôpitaux. Tel n’est pas encore le cas en Polynésie.

Le projet de partenariat a reçu un accueil favorable par le ministère de la justice et la convention pourrait être signée dans le courant de l'année avec l’État.




Rédigé par communiqué le Lundi 14 Février 2011 à 08:21 | Lu 962 fois