Lionel Lao a été élu président du Tā’atira’a no te hau à l’unanimité ce samedi (Crédit : Anne-Charlotte Lehartel).
Tahiti, le 11 octobre 2025 – Charles Fong Loi, 76 ans, président du Tā’atira’a no te hau depuis 2010, a passé le flambeau à Lionel Lao, conseiller du parti et agent de l’administration territoriale de 45 ans. “Un nouveau chapitre” pour le TNTH à l’aube des élections municipales, à l’occasion desquelles il compte se déployer à Tahiti et dans les îles. À Papeete, Arue et Punaauia, il a déjà le soutien des maires sortants.
Le Tā’atira’a no te hau a réuni ses sympathisants et adhérents au Swing, ce samedi matin, pour procéder à l’élection de son nouveau président et au renouvellement de son comité exécutif. Environ 180 personnes avaient fait le déplacement, des membres de la communauté chinoise, mais aussi un plus large public. À cinq mois des élections municipales, plusieurs tāvana soutenus par ce parti autonomiste étaient également présents : Teura Iriti pour Arue, Simplicio Lissant pour Punaauia et Michel Buillard pour Papeete, accompagné de son candidat Rémy Brillant, dont au moins cinq élus du TNTH devraient figurer sur la liste.
“Il faut savoir passer la main. On a besoin de quelqu’un de dynamique et de confiance”, a déclaré sans détour Charles Fong Loi, 76 ans, président du Tā’atira’a no te hau depuis 2010. Avec un seul candidat en lice, l’élection de Lionel Lao, conseiller du parti et directeur de campagne de Rémy Brillant, a été rapide et unanime. À 45 ans, il a notamment exercé les fonctions de conseiller technique au ministère du Tourisme et à la Présidence et de directeur de cabinet au ministère de la Jeunesse et des Sports. Il est actuellement chargé de projet à la Direction des talents et de l’innovation, en charge du déploiement des Fare Ora.
Le Tā’atira’a no te hau a réuni ses sympathisants et adhérents au Swing, ce samedi matin, pour procéder à l’élection de son nouveau président et au renouvellement de son comité exécutif. Environ 180 personnes avaient fait le déplacement, des membres de la communauté chinoise, mais aussi un plus large public. À cinq mois des élections municipales, plusieurs tāvana soutenus par ce parti autonomiste étaient également présents : Teura Iriti pour Arue, Simplicio Lissant pour Punaauia et Michel Buillard pour Papeete, accompagné de son candidat Rémy Brillant, dont au moins cinq élus du TNTH devraient figurer sur la liste.
“Il faut savoir passer la main. On a besoin de quelqu’un de dynamique et de confiance”, a déclaré sans détour Charles Fong Loi, 76 ans, président du Tā’atira’a no te hau depuis 2010. Avec un seul candidat en lice, l’élection de Lionel Lao, conseiller du parti et directeur de campagne de Rémy Brillant, a été rapide et unanime. À 45 ans, il a notamment exercé les fonctions de conseiller technique au ministère du Tourisme et à la Présidence et de directeur de cabinet au ministère de la Jeunesse et des Sports. Il est actuellement chargé de projet à la Direction des talents et de l’innovation, en charge du déploiement des Fare Ora.
“Un nouveau chapitre”
Dans son discours, Lionel Lao a salué le travail des membres fondateurs du parti et s’est aussi adressé à la nouvelle génération, se disant prêt à “ouvrir un nouveau chapitre” en alliant “la sagesse des anciens et l’énergie des jeunes”. “Si on veut y parvenir, il faut changer notre manière de faire de la politique. C’est ensemble dans une nouvelle méthode participative que nous devons avancer”, a-t-il déclaré. Cette volonté de transformation devrait aussi passer par un développement au-delà de la zone urbaine de Tahiti et vers les îles. “On va essayer de recruter des référents pour se déployer dès les communales. On a déjà quelques liens avec Raiatea, Huahine, Taha’a et Bora Bora”, nous a-t-il confié à l’issue.
Son intervention a été l’occasion de dresser les grandes lignes du programme politique du parti – Te Hono ‘āpī ou Le Nouveau lien – pour “relancer l’économie locale et soutenir nos PME, réduire la fracture sociale et géographique, améliorer nos écoles et nos hôpitaux, renforcer la sécurité dans nos quartiers, protéger notre environnement et nos lagons”. Le Tā’atira’a no te hau ambitionne “d’unir au lieu de diviser” en se positionnant comme “la voix du milieu”. Il a également affiché sa volonté de participer au débat sur l’évolution statutaire de la Polynésie française.
Le nouveau président a réaffirmé le soutien du parti aux élus municipaux présents, qui ont eux-mêmes salué sa nomination.
































