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Lionel Beffre : "En 2015, il n'y aura pas d'autre bataille à lancer que celle pour la croissance économique et l'emploi".


Lionel Beffre : "En 2015, il n'y aura pas d'autre bataille à lancer que celle pour la croissance économique et l'emploi".
PAPEETE, le 31 décembre 2014. Le haut-commissaire Lionel Beffre a adressé ses vœux aux Polynésiens dans un communiqué.


Le haut-commissaire a tenu à adresser "un message de confiance, car la Polynésie française évolue dans un monde complexe où les difficultés existent, mais ne doivent jamais conduire à la résignation ou au fatalisme. Au contraire, ces difficultés sont autant de défis que nous devons savoir relever tous ensemble". Puis, il a fait référence à "l'unité de toutes les Polynésiennes et de tous les Polynésiens" et à "la stabilité politique et institutionnelle" qui "sont une véritable exigence, une condition nécessaire de la réussite collective, du progrès et de la prospérité".

Lionel Beffre souligne qu'en "2015, il n'y aura pas d'autre bataille à lancer que celle pour la croissance économique et l'emploi".

Le haut-commissaire rendra visite ce mercredi soir aux personnels des services publics de secours et de sécurité, travaillant la nuit de la Saint-Sylvestre.

Voeux du haut-commissaire Lionel Beffre

Chères Polynésiennes et chers Polynésiens,

Je suis particulièrement heureux d'être à vos côtés et de pouvoir vous adresser tous mes vœux de santé, de réussite et de prospérité pour cette année 2015.

En cet instant, je n'oublie pas celles et ceux d'entre vous qui sont dans la peine ou qui vivent dans l'isolement, et je leur adresse mon total soutien. Je pense aussi à ceux qui sont touchés par l'épidémie de chikungunya à laquelle le Pays est confronté. L'action énergique des services de santé de la Polynésie française permet d'en limiter l'impact sur la population.

Je souhaite ce soir vous délivrer, au nom de l'Etat, un message d'optimisme, de confiance et de cohésion, à l'aube de l'année 2015.

Un message d'optimisme, car chacun de vous recèle une partie de la richesse et du dynamisme de ce territoire. Depuis mon arrivée en Polynésie française, il y a 16 mois, je suis allé à votre rencontre, à la rencontre des archipels, des îles, des communes, et de votre culture. Partout, j'ai fait la découverte de personnalités remarquables, de talents exceptionnels. Je salue votre énergie et vous encourage à persévérer dans vos activités et vos projets, en restant résolument engagés.

Un message de confiance, car la Polynésie française évolue dans un monde complexe où les difficultés existent, mais ne doivent jamais conduire à la résignation ou au fatalisme. Au contraire, ces difficultés sont autant de défis que nous devons savoir relever tous ensemble.

Un message de cohésion enfin, en ces temps difficiles. L'unité de toutes les Polynésiennes et de tous les Polynésiens, autant que la stabilité politique et institutionnelle, sont une véritable exigence, une condition nécessaire de la réussite collective, du progrès et de la prospérité.

En 2015, il n'y aura pas d'autre bataille à lancer que celle pour la croissance économique et l'emploi.

Je connais la mobilisation du président Edouard FRITCH, de son gouvernement, des représentants de l'Assemblée et de tous les élus du territoire, en particulier des maires, sur ce sujet central, qui reste notre préoccupation première.

Bien entendu, l'Etat continuera, en 2015, à soutenir la Polynésie française.

Afin de consolider les efforts réalisés par la Polynésie française pour le redressement des comptes publics et notamment des comptes sociaux, Madame la Ministre des Outre-mer vient de confirmer l'accompagnement par l'Etat du régime de solidarité territoriale, au titre du principe de la solidarité nationale au sein de la République.

L'Etat va également continuer à œuvrer en faveur du développement économique et de l'emploi, au travers de dispositifs contractuels, qui nous permettent de financer d'importants chantiers de construction, qu'il s'agisse de routes, de ports ou d'aéroports.

Avec le nouveau contrat de projets, nous renouvellerons dans quelques semaines avec le Pays un outil essentiel de partenariat, en y associant, pour la première fois, les communes.

Nous allons disposer grâce à des actions partagées du contrat de projets, de leviers innovants pour réaliser des investissements structurants, en associant tous les acteurs économiques et sociaux, porteurs d'avenir pour la Polynésie française.

Enfin, l'Etat s'attachera à assurer ses missions au service de la protection des populations, en matière de sécurité publique, de sécurité civile et de sécurité routière. L'action des forces de l'ordre dans ce domaine, nous a permis, cette année, de préserver 9 vies par rapport à 2013. C'est autant de familles qui n'ont pas été accablées par le drame de perdre un être cher dans un accident brutal.

Dans tous ces domaines, la mobilisation des services de l'Etat reste intacte, elle est même encore plus déterminée.

A l'aube de cette nouvelle année, je vous renouvelle mes vœux les plus chaleureux de bonheur au sein de vos familles et avec tous vos proches.

Bonne année et Ia ora na ite matahiti api !

le Mercredi 31 Décembre 2014 à 11:09 | Lu 2303 fois
           



Commentaires
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10.Posté par benjamin le 02/01/2015 08:12 | Alerter
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Moustique,
La polynésie est francaise mais avec un peuple sa langue et sa culture et pour moi francais il me parait normal que priorité soit donné a l 'emploi local.
Beaucoup de diplomés tahitiens ne reviennent pas ou quittent leur pays alors que des postes occupés par des expatriés en cdd pourraient leur etre reservés.
POurquoi en revenir toujours a l indépendance qui est pour moi une utopie un reve .
Bonne journée .

9.Posté par Christian MATKE le 02/01/2015 05:35 | Alerter
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Une analyse à 361º des perspectives économiques et sociales du Fenua dans les conditions PHYSIQUES mondiales en développement doivent nous inciter à être clairvoyants, la première ET LA PLUS VITALE de toutes nos "missions" s'avérant celle de solutionner notre dépendance énergétique dans les plus brefs délais étant donné que "l'Energie est et restera supra à ABSOLUMENT toutes les activités humaines".
Des solutions prouvées et démontrées existent et sont en attente de servir déjà les Iles hautes du pays en leur garantissant une INDÉPENDANCE ÉNERGÉTIQUE DES PLUS ÉCONOMIQUES et ce quoi qu'il arrive dans le monde (Déplétion MONDIALE du Pétrole) durant les 30 ou 60 prochaines années.
De ce point de vue analytique, le temps nous est compté, que l'on ne s'y trompe point!

8.Posté par Moustique le 01/01/2015 23:08 | Alerter
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@mate et Benjamin. La République ne connait pas de "maohi" ou d'océaniens. Elle ne connait que des français quelles que soit leur origine, religion ou opinion. C'est le vivre ensemble dans la République. Si vous voulez autre chose alors il faudra que les français deviennent étrangers pour la Polynésie et réciproquement et çà s'appelle l'indépendance.

7.Posté par benjamin le 01/01/2015 20:35 | Alerter
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Nous sommes tous d accord avec Maté , l océanisation des cadres est une priorité et ce n est plus normal aujourd hui que bcp de ces postes soient encore occupés par des expatriés qui en plus nous coutent beaucoup trop de nos impots .

6.Posté par Bing le 01/01/2015 19:20 | Alerter
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Nein, nein, nein ! Mate P4 tu as tout faux ! Ce que tu prônes là, c'est rendre le mammouth encore plus lourd et plus gourmand. Dans le court terme c'est cool d'intégrer et d'embaucher plein de gens en les payant grassement avec le pognon des contribuables. Il suffit juste d'augmenter les taxes ! ...Sur le long terme, le privé, (les contribuables), n'arrivant pas à s'en sortir, répercutent, (normal), ces taxes sur les prix. Les consommateurs trouvant le prix beaucoup trop chers ne consomment plus, ils décrochent, ou alors ils consomment ailleurs via le net. Résultat : tous ceux qui alimentent le mammouth, (les contribuables), se barrent, licencient et ferment boutique. Le manque à gagner des moyens fiscaux entrainera inexorablement la mort du mammouth.

5.Posté par Bing le 01/01/2015 18:44 | Alerter
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Emere nous aurions aimé que Gaston reforme notre fiscalité. Parce que grâce à cette politique du tout public, nous sommes aujourd’hui le cinquième pays le plus cher du monde. En additionnant les prélèvements directs et indirects, nous avons une fiscalité plus lourde que celle de la métropole, l’une des plus lourdes en occident. Nous avons une fiscalité qui rend le prix de tous les produits que nous consommons, 3 à 4 fois plus cher que partout ailleurs. C’est une aberration économique. Notre crise locale est due au fort et très durable ralentissement de la consommation des ménages, ce qui impacte d’autant les recettes fiscales et la trésorerie du pays. Clairement il faudrait que nos politiciens fassent un peu moins de politique et qu’ils se consacrent un peu plus à l’économie.

4.Posté par maté le 01/01/2015 17:37 | Alerter
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J'espère que notre haussaire amoureux du Pays et qui veut développer la filière de l'emploi en pf, fera tout cette nouvelle année à ce qu'il y ait davantage de diplomés maohi qui soient embauché dans les services de l'état!!! bien sur qu'il peut faire qq chose!!!!! Iaorana i te Matahiti api ia oe e Emere e to oe utuafare...

3.Posté par emere cunning le 01/01/2015 15:02 | Alerter
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@ Gabs,
Et je comprends tout à fait cet économiste, Thomas Piketty, qui vient de refuser sa nomination pour la Légion d’honneur, déçu que rien n’ait été fait pour réformer la fiscalité et réajuster l’impôt des plus riches comme promis par le Président F Hollande. Dans son dernier ouvrage « le capital au XXIè siècle », il dénonce « la tendance spontanée à une concentration des richesses entre les mains de quelques personnes »... Il s’est vendu à 1,5 d’exemplaires.

2.Posté par emere cunning le 01/01/2015 14:55 | Alerter
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@ Gabs,
les politiciens véreux sont ceux qui, faute de gagner dans les urnes et à la loyale, sont réduits à PAYER une certaine justice pour mettre au pouvoir ceux qui profitent de la naïveté des polynésiens COMME des français en jurant d'une main qu'ils tiendront leur promesses électorales d'allocations (au foyer) et autres "vermeilles" qu'en réalité ils donnent ouvertement de l'autre main à leurs copains et riches bienfaiteurs qui leur remplissent les poches. Evident pour cela qu'il leur faut auparavant éliminer ceux qui ont toujours travaillé et travaillent encore à réduire les inégalités en donnant DU TRAVAIL aux plus défavorisés.

1.Posté par Gabs le 31/12/2014 14:02 | Alerter
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Si, si Monsieur le Haut-Commissaire, la bataille pour éradiquer les politiciens véreux doit continuer et même s'intensifier car le pays a perdu 30 ans de développement économique et social !!! Ramenez la Justice dans ce pays !!!

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