Au niveau du collège, deux feux tricolores seront installés. Le trafic se fera en sens unique. Les forces de l'ordre craignent un "foutoir" lundi
MAHINA, le 07/04/2016 - Les travaux de réfection sur la route de ceinture à Mahina, continuent. Mais au niveau du collège de Mahina, la circulation risquera de se gâter, lundi, jour de la rentrée scolaire. Aujourd’hui, la circulation se fait en sens unique. Pour habituer les conducteurs, les policiers municipaux sont sur la route aux heures de pointe. La semaine prochaine, ce ne sera plus le cas.
"Je ne comprends plus rien, je suis perdue." Beaucoup, comme Sheila, restent perplexes quant à la nouvelle configuration routière au niveau du collège de Mahina. Désormais, la circulation ne se fera qu'en sens unique. Pour rejoindre le collège, il faudra, pour les habitants de la Pointe Vénus ou de Tahara'a, se rendre non loin de la quincaillerie. Autre nouveauté : les habitants venant de Ahonu ou de Papeno'o, devront, en attendant la mise en place de la nouvelle bretelle en face de la Casa Mahina, faire demi-tour au rond-point de la pointe Vénus. Et là, les habitants de ce secteur n'y voient aucun intérêt. "Ça m'énerve. Ça fait du carburant en moins", s'exclame Sheila. "On habite vers Ahonu et je trouve que c'est nul le fait d'aller jusqu'à Champion pour faire demi tour", explique Julia, une jeune future maman.
À l'approche du jour de la rentrée scolaire, même les agents de la police municipale craignent le pire. "Ça va être le foutoir. Tant que les feux ne sont pas mis en place, les gens vont faire ce qu'ils veulent", s'inquiète Platini Taurua (lire ci-dessous).
Au niveau du collège, deux feux tricolores seront installés. Pour l'heure, une seule bifurcation est opérationnelle, celle qui se situe à côté de la quincaillerie. Un premier carrefour permettra aux véhicules de se rendre au collège et aux quartiers de Farero'i et Hitimahana. Le second se situera en face du restaurant de la Casa, pour les personnes souhaitant repartir sur Ahonu ou Papeno'o.Si certains semblent réticents, d'autres voient ces travaux d'un bon œil. "C'est bien dans le sens où cela réduira les accidents", confie Gaétan. "Quand on regarde aujourd'hui, on a l'impression que la circulation est plus fluide", estime Jacques.
Pour le gouvernement, l'objectif de la réalisation de ces travaux est de réguler la circulation très dense aux heures de pointe. Est-ce que cela sera le cas lundi, alors que les feux ne seront pas opérationnels ? Ce qui est certain, c'est que les policiers municipaux ne pourront pas gérer la circulation sur la route de ceinture le jour de la rentrée scolaire. Les automobilistes devront certainement prendre leur mal en patience.
À Mahina, le Pays a prévu de mettre en place six carrefours entre le pont de la Tuauru jusqu'à Supermahina, ce qui représente un coût global de plus de 210 millions de francs, financés à hauteur de 80 % par l'État et 20 % par le Pays.
"Je ne comprends plus rien, je suis perdue." Beaucoup, comme Sheila, restent perplexes quant à la nouvelle configuration routière au niveau du collège de Mahina. Désormais, la circulation ne se fera qu'en sens unique. Pour rejoindre le collège, il faudra, pour les habitants de la Pointe Vénus ou de Tahara'a, se rendre non loin de la quincaillerie. Autre nouveauté : les habitants venant de Ahonu ou de Papeno'o, devront, en attendant la mise en place de la nouvelle bretelle en face de la Casa Mahina, faire demi-tour au rond-point de la pointe Vénus. Et là, les habitants de ce secteur n'y voient aucun intérêt. "Ça m'énerve. Ça fait du carburant en moins", s'exclame Sheila. "On habite vers Ahonu et je trouve que c'est nul le fait d'aller jusqu'à Champion pour faire demi tour", explique Julia, une jeune future maman.
À l'approche du jour de la rentrée scolaire, même les agents de la police municipale craignent le pire. "Ça va être le foutoir. Tant que les feux ne sont pas mis en place, les gens vont faire ce qu'ils veulent", s'inquiète Platini Taurua (lire ci-dessous).
Au niveau du collège, deux feux tricolores seront installés. Pour l'heure, une seule bifurcation est opérationnelle, celle qui se situe à côté de la quincaillerie. Un premier carrefour permettra aux véhicules de se rendre au collège et aux quartiers de Farero'i et Hitimahana. Le second se situera en face du restaurant de la Casa, pour les personnes souhaitant repartir sur Ahonu ou Papeno'o.Si certains semblent réticents, d'autres voient ces travaux d'un bon œil. "C'est bien dans le sens où cela réduira les accidents", confie Gaétan. "Quand on regarde aujourd'hui, on a l'impression que la circulation est plus fluide", estime Jacques.
Pour le gouvernement, l'objectif de la réalisation de ces travaux est de réguler la circulation très dense aux heures de pointe. Est-ce que cela sera le cas lundi, alors que les feux ne seront pas opérationnels ? Ce qui est certain, c'est que les policiers municipaux ne pourront pas gérer la circulation sur la route de ceinture le jour de la rentrée scolaire. Les automobilistes devront certainement prendre leur mal en patience.
À Mahina, le Pays a prévu de mettre en place six carrefours entre le pont de la Tuauru jusqu'à Supermahina, ce qui représente un coût global de plus de 210 millions de francs, financés à hauteur de 80 % par l'État et 20 % par le Pays.
Platini Taurua
Policier municipal
Avec cette nouvelle configuration routière, quel est le plus gros souci auquel on pourrait s'attendre lundi ?
"Je pense que cette nouvelle configuration pourrait marcher si les feux étaient installés. Pour l'instant, il n'y en a pas, donc il va falloir que l'on mette des agents pour réguler tout le trafic. Avant, on avait un seul entonnoir au niveau du collège. Maintenant, on se retrouve avec deux entonnoirs. Il y en aura un juste en face du collège et il y en a un non loin de la quincaillerie. Pour moi, on n'a fait que déplacer le souci. Autre problème : si les gens qui viennent de Papeno'o pour se rendre au collège veulent repartir sur Papeno'o ou Ahonu, ils sont obligés d'emprunter le rond-point de Champion pour retourner sur la côte est. Mais le souci est que nous avons remarqué que le rond-point de Champion n'est pas fait pour accueillir autant de voitures."
Quel est le problème avec le rond-point de Champion ?
"Je pense qu'il est trop petit et le fait de basculer juste sur une voie, cela peut bloquer parce qu'après il y a le flux de la pointe Vénus aussi qui arrive. Donc, le rond-point sera saturé lundi."
Vous avez l'habitude de faire la circulation routière. Selon vous, quelle serait la solution idéale ?
"L'idéal serait d'avoir un grand rond-point au niveau du collège, comme celui qu'ils ont fait à Punaauia, en face de la mairie. Je pense que ce serait la solution idéale. Après, ce serait d'avoir deux fois deux voies pour fluidifier la circulation, sinon cela ne sert à rien. Si on reste sur une voie, on ne fait que de déplacer le problème."
Est-ce que lundi, vous serez encore sur les routes ?
"Depuis que le nouveau sens de circulation a été mis en place, on est là juste pour orienter les usagers pour qu'ils voient comme cela se passe. À partir de lundi, on ne pourra pas être présent parce que nos priorités sont les établissements scolaires et vu que nous sommes en effectif réduit, on ne pourra pas assurer les points de régulation sur la RT2. Lundi, il va falloir prendre son mal en patience. Après, à chacun de respecter le Code de la route. Mais ça va bloquer, c'est sûr."
Il faudrait que vous soyez combien pour assurer toutes ces missions ?
"Il faudrait qu'on soit six à sept agents le matin parce qu'il faut assurer les trois écoles, les trois postes de régulation qui sont sur la route de ceinture et il faut un en surveillance. Et cela, actuellement, on ne peut pas le faire. Si on bascule tout le monde, le matin. L'après-midi, ils risquent de tourner à deux, voire seul et ce n'est pas l'objectif."
Policier municipal
Avec cette nouvelle configuration routière, quel est le plus gros souci auquel on pourrait s'attendre lundi ?
"Je pense que cette nouvelle configuration pourrait marcher si les feux étaient installés. Pour l'instant, il n'y en a pas, donc il va falloir que l'on mette des agents pour réguler tout le trafic. Avant, on avait un seul entonnoir au niveau du collège. Maintenant, on se retrouve avec deux entonnoirs. Il y en aura un juste en face du collège et il y en a un non loin de la quincaillerie. Pour moi, on n'a fait que déplacer le souci. Autre problème : si les gens qui viennent de Papeno'o pour se rendre au collège veulent repartir sur Papeno'o ou Ahonu, ils sont obligés d'emprunter le rond-point de Champion pour retourner sur la côte est. Mais le souci est que nous avons remarqué que le rond-point de Champion n'est pas fait pour accueillir autant de voitures."
Quel est le problème avec le rond-point de Champion ?
"Je pense qu'il est trop petit et le fait de basculer juste sur une voie, cela peut bloquer parce qu'après il y a le flux de la pointe Vénus aussi qui arrive. Donc, le rond-point sera saturé lundi."
Vous avez l'habitude de faire la circulation routière. Selon vous, quelle serait la solution idéale ?
"L'idéal serait d'avoir un grand rond-point au niveau du collège, comme celui qu'ils ont fait à Punaauia, en face de la mairie. Je pense que ce serait la solution idéale. Après, ce serait d'avoir deux fois deux voies pour fluidifier la circulation, sinon cela ne sert à rien. Si on reste sur une voie, on ne fait que de déplacer le problème."
Est-ce que lundi, vous serez encore sur les routes ?
"Depuis que le nouveau sens de circulation a été mis en place, on est là juste pour orienter les usagers pour qu'ils voient comme cela se passe. À partir de lundi, on ne pourra pas être présent parce que nos priorités sont les établissements scolaires et vu que nous sommes en effectif réduit, on ne pourra pas assurer les points de régulation sur la RT2. Lundi, il va falloir prendre son mal en patience. Après, à chacun de respecter le Code de la route. Mais ça va bloquer, c'est sûr."
Il faudrait que vous soyez combien pour assurer toutes ces missions ?
"Il faudrait qu'on soit six à sept agents le matin parce qu'il faut assurer les trois écoles, les trois postes de régulation qui sont sur la route de ceinture et il faut un en surveillance. Et cela, actuellement, on ne peut pas le faire. Si on bascule tout le monde, le matin. L'après-midi, ils risquent de tourner à deux, voire seul et ce n'est pas l'objectif."
