Monsieur le Ministre de l’Education se voit contraint de demander un rectificatif suite à l’encart de l’édition de la Dépêche de Tahiti du Mercredi 22 Mai 2013 qui titrait « Pour les futurs enseignants, c’en est fini du reo Tahiti obligatoire ».
En effet, ce titre en plus d’être totalement faux, n’est du reste pas du tout en adéquation avec le contenu de l’article publié en page 22 du même quotidien. Comme cela est précisé dans les propos retranscrits du Ministre, il ne s’agit que d’une piste de réflexion, d’une proposition de travail, rien n’étant acté pour l’instant.
Le Ministre de l’Education souhaite reconsidérer le caractère éliminatoire de la note du concours de recrutement des professeurs des écoles. Cette note éliminatoire a eu pour effet de réduire la qualité du recrutement des enseignants, ce qui est contraire à l’objectif recherché. Cette situation doit donc être corrigée. Il est donc bien clair, contrairement à ce que pourrait laisser penser l’encart du quotidien, que le reo Tahiti reste une matière obligatoire tant pour les enseignants que dans les programmes scolaires (c’est une décision règlementaire), mais que le Ministre entend en revanche le promouvoir par la formation de véritables spécialistes de langues qui seront plus performants.
Comme expliqué dans l’article, tous les acteurs concernés ont été consultés afin de proposer des réunions de travail dont l’objectif sera de trouver des solutions adéquates à ce problème, tout en préservant l’intérêt des élèves et la volonté de promouvoir les langues locales à l’école. Encore une fois, le reo Tahiti reste une matière obligatoire à l’école, et Monsieur Michel Leboucher tient également à rappeler que le nouveau gouvernement dont il fait partie défend fermement les langues polynésiennes et le reo Maohi et qu’il n’entend pas revenir sur cet acquis.
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En effet, ce titre en plus d’être totalement faux, n’est du reste pas du tout en adéquation avec le contenu de l’article publié en page 22 du même quotidien. Comme cela est précisé dans les propos retranscrits du Ministre, il ne s’agit que d’une piste de réflexion, d’une proposition de travail, rien n’étant acté pour l’instant.
Le Ministre de l’Education souhaite reconsidérer le caractère éliminatoire de la note du concours de recrutement des professeurs des écoles. Cette note éliminatoire a eu pour effet de réduire la qualité du recrutement des enseignants, ce qui est contraire à l’objectif recherché. Cette situation doit donc être corrigée. Il est donc bien clair, contrairement à ce que pourrait laisser penser l’encart du quotidien, que le reo Tahiti reste une matière obligatoire tant pour les enseignants que dans les programmes scolaires (c’est une décision règlementaire), mais que le Ministre entend en revanche le promouvoir par la formation de véritables spécialistes de langues qui seront plus performants.
Comme expliqué dans l’article, tous les acteurs concernés ont été consultés afin de proposer des réunions de travail dont l’objectif sera de trouver des solutions adéquates à ce problème, tout en préservant l’intérêt des élèves et la volonté de promouvoir les langues locales à l’école. Encore une fois, le reo Tahiti reste une matière obligatoire à l’école, et Monsieur Michel Leboucher tient également à rappeler que le nouveau gouvernement dont il fait partie défend fermement les langues polynésiennes et le reo Maohi et qu’il n’entend pas revenir sur cet acquis.
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