Tahiti, le 13 mars 2025 – L'indicateur du climat des affaires (ICA) a progressé d'un point au dernier trimestre 2024 et reste au-dessus de sa moyenne longue période tout au long de l'année, traduisant ainsi "le bon moral des chefs d'entreprises et la bonne santé de l'économie" polynésienne. Une tendance qui devrait se poursuivre en 2025.
Les tendances conjoncturelles du 4ème trimestre 2024 que vient de publier l'Institut d'émission d'Outre-mer (IEOM), indiquent que la Polynésie française a bouclé l'année sur une note globalement positive. L'indicateur du climat des affaires (ICA) a d'ailleurs clôturé l'exercice en hausse d'un point par rapport au 3ème trimestre pour s'établir à 109,5 points. C'est bon pour le moral, sachant que plus l'ICA est élevé et qu'il dépasse 100, plus la perception de la conjoncture par les chefs d'entreprises est jugée favorable.
Une évolution positive sur les derniers mois de l'année donc qui "tient principalement à sa composante passée", note l'IEOM qui explique que selon les entreprises interrogées pour cette enquête du dernier trimestre de 2024, "l'activité s'est avérée porteuse", ce qui les a conduits à embaucher. Un bon signal pour 2025 également puisqu'elles "escomptent un courant d'affaires dynamique et pensent poursuivre la consolidation de leurs effectifs". Un marché de l'emploi au beau fixe, et qui "devrait conserver son dynamisme au premier trimestre 2025", les chefs d'entreprises s'étant déclarés prêts à poursuivre leurs embauches.
Des ménages qui consomment plus mais qui investissent moins
Il faut dire que cette année encore, le secteur du tourisme tire l'économie vers le haut en battant un nouveau record en 2024. Le marché de l'emploi est d'ailleurs porté par le secteur tertiaire, l'hôtellerie-restauration tenant le haut du panier avec une hausse de 4,1%, mais aussi le commerce (+2,4%) et "autres services" (+3%). Si le secteur primaire est en "demi-teinte", oscillant entre "stagnation et ralentissement", les chefs d'entreprises du secteur secondaire (BTP, industrie) ont terminé 2024 plutôt satisfaits, avec une trésorerie favorable et un chiffre d'affaires en hausse nécessitant ainsi davantage de main d'œuvre. Du côté des travaux publics, la direction de l'Equipement a mis un coup d'accélérateur sur les liquidations de dépenses qui ont ainsi augmenté de 30% sur l'ensemble de l'année dernière (12,4 milliards de francs contre 9,6 milliards en 2023).
Petit bémol en revanche pour 2025 dans le BTP qui selon cette enquête, "anticipe une stagnation de l'activité qui pourrait inciter les entreprises à limiter leurs investissements". On notera enfin que l'indice des prix à la consommation a augmenté mais de façon "modérée". Une augmentation essentiellement observée du côté des assurances et autres biens et services (+6,4%) du logement (+2,4%) et de l'hôtellerie-restauration (+2,4%). Les prix dans l'alimentaire n'ont certes pas baissé mais ils se stabilisent (+0,1%), et la consommation des ménages est stimulée, avec des prêts à la consommation en hausse de 12,6% en glissement annuel durant le dernier trimestre atteignant plus de 56 milliards de francs sur l'exercice. En revanche, l'investissement des ménages demeure "léthargique" comme en témoigne la contraction des prêts à l'habitat qui est en repli de plus de 20% sur l'ensemble de l'année (28,9 milliards en 2024 contre 36,3 milliards en 2023).
Les tendances conjoncturelles du 4ème trimestre 2024 que vient de publier l'Institut d'émission d'Outre-mer (IEOM), indiquent que la Polynésie française a bouclé l'année sur une note globalement positive. L'indicateur du climat des affaires (ICA) a d'ailleurs clôturé l'exercice en hausse d'un point par rapport au 3ème trimestre pour s'établir à 109,5 points. C'est bon pour le moral, sachant que plus l'ICA est élevé et qu'il dépasse 100, plus la perception de la conjoncture par les chefs d'entreprises est jugée favorable.
Une évolution positive sur les derniers mois de l'année donc qui "tient principalement à sa composante passée", note l'IEOM qui explique que selon les entreprises interrogées pour cette enquête du dernier trimestre de 2024, "l'activité s'est avérée porteuse", ce qui les a conduits à embaucher. Un bon signal pour 2025 également puisqu'elles "escomptent un courant d'affaires dynamique et pensent poursuivre la consolidation de leurs effectifs". Un marché de l'emploi au beau fixe, et qui "devrait conserver son dynamisme au premier trimestre 2025", les chefs d'entreprises s'étant déclarés prêts à poursuivre leurs embauches.
Des ménages qui consomment plus mais qui investissent moins
Il faut dire que cette année encore, le secteur du tourisme tire l'économie vers le haut en battant un nouveau record en 2024. Le marché de l'emploi est d'ailleurs porté par le secteur tertiaire, l'hôtellerie-restauration tenant le haut du panier avec une hausse de 4,1%, mais aussi le commerce (+2,4%) et "autres services" (+3%). Si le secteur primaire est en "demi-teinte", oscillant entre "stagnation et ralentissement", les chefs d'entreprises du secteur secondaire (BTP, industrie) ont terminé 2024 plutôt satisfaits, avec une trésorerie favorable et un chiffre d'affaires en hausse nécessitant ainsi davantage de main d'œuvre. Du côté des travaux publics, la direction de l'Equipement a mis un coup d'accélérateur sur les liquidations de dépenses qui ont ainsi augmenté de 30% sur l'ensemble de l'année dernière (12,4 milliards de francs contre 9,6 milliards en 2023).
Petit bémol en revanche pour 2025 dans le BTP qui selon cette enquête, "anticipe une stagnation de l'activité qui pourrait inciter les entreprises à limiter leurs investissements". On notera enfin que l'indice des prix à la consommation a augmenté mais de façon "modérée". Une augmentation essentiellement observée du côté des assurances et autres biens et services (+6,4%) du logement (+2,4%) et de l'hôtellerie-restauration (+2,4%). Les prix dans l'alimentaire n'ont certes pas baissé mais ils se stabilisent (+0,1%), et la consommation des ménages est stimulée, avec des prêts à la consommation en hausse de 12,6% en glissement annuel durant le dernier trimestre atteignant plus de 56 milliards de francs sur l'exercice. En revanche, l'investissement des ménages demeure "léthargique" comme en témoigne la contraction des prêts à l'habitat qui est en repli de plus de 20% sur l'ensemble de l'année (28,9 milliards en 2024 contre 36,3 milliards en 2023).