C’est sous un ciel clément que la soirée de remise des prix a pu se dérouler dans les jardins de Paofai. Tea HIRSON est l’instigatrice de ce festival épaulée par Marie Hélène VILLIERME ainsi que par des étudiants en licence de communication de l’Isepp, Vaihere TAUOTAHA, Tuhiva MANAFENUAROA, Jean TENAHE et bien d’autres.
Malgré un petit souci technique vite résolu, la soirée s’est très bien déroulée. Le public a pu voir une partie des films en concours projetés sur écran géant, le groupe Pepena a fait une prestation originale et de bonne qualité acoustique. L’entrée était gratuite et ouverte à tous, l’espace des jardins de Paofai semble un endroit idéal pour accueillir cet événement.
Tea HIRSHON a accordé une interview à Tahiti Infos :
« L’idée c’est de donner aux jeunes créateurs un cadre pour produire localement, de favoriser le développement d’une filière, d’une industrie. Martine AUBRY à Lille a dynamisé une ville qui était sinistrée économiquement grâce au développement de l’industrie culturelle. Le Fifo, le Mobile Film Festival et le Festival du court métrage offrent une plate forme pour stimuler les talents liés à l’audiovisuel.»
« Pour cette deuxième édition on a proposé pour la première fois une catégorie « Atomi », c’est intéressant de voir comment le thème a été traité avec des styles différents. Pour la catégorie « reo » nous sommes restés un peu sur notre faim, espérons que l’année prochaine nous aurons plus de candidats. »
« Les lots offerts par les partenaires que nous remercions sont utiles et visent à aider concrètement nos talents : Ordinateurs, appareils photo, vidéo. Pour l’avenir nous voudrions ouvrir le concours à la Nouvelle Calédonie, pourquoi pas.. »
Pierre-Jean DUMAS-DELAGE accepte également d’être interviewé par Tahiti Infos, il représente Guy LARCHVEQUE le proviseur du collège de HAO, le professeur Alecian KEVORK et ses élèves, gagnants du Grand Prix :
« Oui il y a un professeur derrière ce projet, mais également un groupe d’élèves qui font l’objet de soutien scolaire, des élèves en difficulté de 11 à 15 ans. Quand on voit le résultat on comprend que la mobilisation a été forte. Ce projet a été pluridisciplinaire, c’est un travail où tous, professeurs et élèves se sont impliqués fortement, utilisant des matières locales pour les personnages, chantant les musiques, inventant une légende, écrivant le scénario..Tout cela dans le contexte isolé d’un atoll comme Hao. »
« Tamariki ia no te hana » a été réalisé avec la technique du « stop motion », c’est à dire que l’on prend successivement des photos de personnages en pâte à modeler dans diverses positions qui mises bout à bout au montage donnent l’illusion du mouvement, comme le célèbre « Wallace et Gromit » du réalisateur d’animation anglais et roi du genre Nick PARK.
Cette technique demande une patience inouïe et une grande maîtrise de la science du cadre et de la lumière. Le jury a su reconnaître la valeur de ce beau travail d’équipe, l’essence même de la production de fiction cinématographique.
Tahiti Infos avait déjà remarqué la bonne prestation de l’humoriste « Kiki » lors de la dernière « Nuit des Talents ». Cette fois-ci, sans sa perruque de rasta, nous reconnaissons Manuarii Bonnefin qui a raflé pas moins de deux prix et qui accorde une interview à Tahiti Infos :
« Je suis de Papeete, je n’ai aucune formation spécifique, je suis ce que l’on appelle un autodidacte. J’ai profité de ces différents festivals comme le Tahiti Mobile film festival où j’ai proposé sur trois ans une trentaine de courts métrages, l’année dernière j’étais également présent au festival TNA, j’ai pu donc m’exercer et apprendre beaucoup. La comédie m’intéresse beaucoup, j’aimerais aussi reprendre mes études pour apprendre encore. Bientôt 2 000 vues sur youtube « Kiki à la nuit des talents », j’ai beaucoup de bons échos, là je pars pour Cannes pour un job de cadreur de deux semaines.»
A noter le prix catégorie « Héritage » obtenu par les étudiants du centre des Métiers d’Arts, ainsi qu’une bonne qualité générale des films projetés. Ce festival semble être une nécessité impérative dans le paysage des évènements culturels du fenua à l’heure de la révolution numérique.
La « flash mob » chantée par Pepena, une chorégraphie ouverte à tous par l’intermédiaire de FB et répétée depuis plusieurs semaines, a fait souffler un vent de fraîcheur et de bonne humeur sur les jardins de Paofai en cette veille de jour férié.
Articles et photos SB
Malgré un petit souci technique vite résolu, la soirée s’est très bien déroulée. Le public a pu voir une partie des films en concours projetés sur écran géant, le groupe Pepena a fait une prestation originale et de bonne qualité acoustique. L’entrée était gratuite et ouverte à tous, l’espace des jardins de Paofai semble un endroit idéal pour accueillir cet événement.
Tea HIRSHON a accordé une interview à Tahiti Infos :
« L’idée c’est de donner aux jeunes créateurs un cadre pour produire localement, de favoriser le développement d’une filière, d’une industrie. Martine AUBRY à Lille a dynamisé une ville qui était sinistrée économiquement grâce au développement de l’industrie culturelle. Le Fifo, le Mobile Film Festival et le Festival du court métrage offrent une plate forme pour stimuler les talents liés à l’audiovisuel.»
« Pour cette deuxième édition on a proposé pour la première fois une catégorie « Atomi », c’est intéressant de voir comment le thème a été traité avec des styles différents. Pour la catégorie « reo » nous sommes restés un peu sur notre faim, espérons que l’année prochaine nous aurons plus de candidats. »
« Les lots offerts par les partenaires que nous remercions sont utiles et visent à aider concrètement nos talents : Ordinateurs, appareils photo, vidéo. Pour l’avenir nous voudrions ouvrir le concours à la Nouvelle Calédonie, pourquoi pas.. »
Pierre-Jean DUMAS-DELAGE accepte également d’être interviewé par Tahiti Infos, il représente Guy LARCHVEQUE le proviseur du collège de HAO, le professeur Alecian KEVORK et ses élèves, gagnants du Grand Prix :
« Oui il y a un professeur derrière ce projet, mais également un groupe d’élèves qui font l’objet de soutien scolaire, des élèves en difficulté de 11 à 15 ans. Quand on voit le résultat on comprend que la mobilisation a été forte. Ce projet a été pluridisciplinaire, c’est un travail où tous, professeurs et élèves se sont impliqués fortement, utilisant des matières locales pour les personnages, chantant les musiques, inventant une légende, écrivant le scénario..Tout cela dans le contexte isolé d’un atoll comme Hao. »
« Tamariki ia no te hana » a été réalisé avec la technique du « stop motion », c’est à dire que l’on prend successivement des photos de personnages en pâte à modeler dans diverses positions qui mises bout à bout au montage donnent l’illusion du mouvement, comme le célèbre « Wallace et Gromit » du réalisateur d’animation anglais et roi du genre Nick PARK.
Cette technique demande une patience inouïe et une grande maîtrise de la science du cadre et de la lumière. Le jury a su reconnaître la valeur de ce beau travail d’équipe, l’essence même de la production de fiction cinématographique.
Tahiti Infos avait déjà remarqué la bonne prestation de l’humoriste « Kiki » lors de la dernière « Nuit des Talents ». Cette fois-ci, sans sa perruque de rasta, nous reconnaissons Manuarii Bonnefin qui a raflé pas moins de deux prix et qui accorde une interview à Tahiti Infos :
« Je suis de Papeete, je n’ai aucune formation spécifique, je suis ce que l’on appelle un autodidacte. J’ai profité de ces différents festivals comme le Tahiti Mobile film festival où j’ai proposé sur trois ans une trentaine de courts métrages, l’année dernière j’étais également présent au festival TNA, j’ai pu donc m’exercer et apprendre beaucoup. La comédie m’intéresse beaucoup, j’aimerais aussi reprendre mes études pour apprendre encore. Bientôt 2 000 vues sur youtube « Kiki à la nuit des talents », j’ai beaucoup de bons échos, là je pars pour Cannes pour un job de cadreur de deux semaines.»
A noter le prix catégorie « Héritage » obtenu par les étudiants du centre des Métiers d’Arts, ainsi qu’une bonne qualité générale des films projetés. Ce festival semble être une nécessité impérative dans le paysage des évènements culturels du fenua à l’heure de la révolution numérique.
La « flash mob » chantée par Pepena, une chorégraphie ouverte à tous par l’intermédiaire de FB et répétée depuis plusieurs semaines, a fait souffler un vent de fraîcheur et de bonne humeur sur les jardins de Paofai en cette veille de jour férié.
Articles et photos SB
