Tahiti, le 8 juin 2020 - Trois maisons du quartier Apahere ont brûlé dans un incendie accidentel, lundi matin à Papeete. On ne déplore aucune victime.
Le sinistre s’est déclaré vers 9 h 30. Le feu est parti d'une friteuse oubliée sur une gazinière, selon les constats réalisés a posteriori par les forces de l'ordre.
L’incendie a très rapidement pris en intensité et s’est vite propagé dans ce quartier social mitoyen du quartier Tubuai, à Mamao. Une implantation urbaine désordonnée où se serre un enchevêtrement de maisons de bois et de tôles. Le quartier, desservi par un maillage de venelles, n'est en outre pas équipé de bornes à incendie. "C’est un ghetto ici !", s’agaçait un voisin à propos de cette carence en équipements de sécurité.
Dans l’incapacité d’accéder à l’incendie avec leur camion-citerne, les sapeurs-pompiers de Papeete ont dû tirer une lance à incendie sur plus de 100 mètres pour prêter main forte aux riverains déjà sur place pour combattre les flammes. En attendant les secours, le voisinage s’est attaqué au brasier armé de tuyaux d'arrosage.
Une chaîne humaine a même été organisée spontanément pour acheminer jusqu’à l’incendie des seaux d’eau prélevés dans une piscine en plastique du quartier Tubuai. Une tentative dérisoire mais motivée par la crainte de voir l’incendie se communiquer de proche en proche à d’autres habitations de ce quartier.
L’incendie a été maîtrisé vers 10 h 30. On ne déplore aucune victime. Le sinistre laisse 20 personnes sans domicile. Le service social de la mairie de Papeete a organisé lundi une opération de relogement pour leur venir en aide. Une famille accepte un relogement provisoire au centre d'hébergement de Vaitavatava. Une seconde devrait s'installer dans les locaux de l'école maternelle Tama Tini de Mamao. La troisième, dont l'habitation n'est qu'en partie détruite, préfère rester sur place. Les services sociaux du Pays ont été saisis par la mairie de Papeete afin d'étudier des solutions de relogement pérennes à ces familles sinistrées.
Le sinistre s’est déclaré vers 9 h 30. Le feu est parti d'une friteuse oubliée sur une gazinière, selon les constats réalisés a posteriori par les forces de l'ordre.
L’incendie a très rapidement pris en intensité et s’est vite propagé dans ce quartier social mitoyen du quartier Tubuai, à Mamao. Une implantation urbaine désordonnée où se serre un enchevêtrement de maisons de bois et de tôles. Le quartier, desservi par un maillage de venelles, n'est en outre pas équipé de bornes à incendie. "C’est un ghetto ici !", s’agaçait un voisin à propos de cette carence en équipements de sécurité.
Dans l’incapacité d’accéder à l’incendie avec leur camion-citerne, les sapeurs-pompiers de Papeete ont dû tirer une lance à incendie sur plus de 100 mètres pour prêter main forte aux riverains déjà sur place pour combattre les flammes. En attendant les secours, le voisinage s’est attaqué au brasier armé de tuyaux d'arrosage.
Une chaîne humaine a même été organisée spontanément pour acheminer jusqu’à l’incendie des seaux d’eau prélevés dans une piscine en plastique du quartier Tubuai. Une tentative dérisoire mais motivée par la crainte de voir l’incendie se communiquer de proche en proche à d’autres habitations de ce quartier.
L’incendie a été maîtrisé vers 10 h 30. On ne déplore aucune victime. Le sinistre laisse 20 personnes sans domicile. Le service social de la mairie de Papeete a organisé lundi une opération de relogement pour leur venir en aide. Une famille accepte un relogement provisoire au centre d'hébergement de Vaitavatava. Une seconde devrait s'installer dans les locaux de l'école maternelle Tama Tini de Mamao. La troisième, dont l'habitation n'est qu'en partie détruite, préfère rester sur place. Les services sociaux du Pays ont été saisis par la mairie de Papeete afin d'étudier des solutions de relogement pérennes à ces familles sinistrées.
