PUNAAUIA, 22 octobre 2015 – Cette année, 21 services publics des trois corps de l’administration représentés en Polynésie française ont participé à la cinquième édition du Carrefour de l’emploi public. Près d’un millier de personnes étaient attendues jeudi à l’Université de Polynésie française pour l’occasion.
Dans le même esprit que le Forum Etudiants-Entreprises, dont le campus de Outumaoro accueillait la 9e édition en février dernier, le 5e Carrefour de l’emploi public s’est tenu jeudi de 9 heures à 16 heures dans les locaux de l’université de la Polynésie française à Punaauia.
Les trois corps de l’administration ont présenté leurs particularités par le biais de 21 services publics et près de 60 agents. Qu’il s’agisse de la fonction publique territoriale, d’Etat ou communale, l’enjeu de cet événement à vocation informative est de présenter la notion carrière dans l’administration pour ce qu’elle est. Le public visé est en premier lieu des étudiants de l’université et plus généralement des élèves de l’enseignement supérieur, ou les jeunes diplômés à la recherche d’un emploi. En 2014, 14% des étudiants titulaires d’une licence obtenue à l’UPF ne sont pas parvenus à s’intégrer dans le marché du travail. Aussi, la manifestation s’adresse-t-elle également à toute personne à la recherche d’un emploi et accessoirement des clés pour une carrière dans la fonction publique.
"L’administration, c’est un moment de douleur et une vie de bonheur" a résumé le haut-commissaire Lionel Beffre, à l’ouverture de ce Carrefour de l’emploi public, jeudi matin, en rappelant qu’on ne pouvait faire carrière que pour autant que l’on franchisse d’abord les épreuves du concours de recrutement.
Pour l’occasion, neuf ateliers thématiques ont été mis en place. Des situations de mise en conditions pratiques d’entretien avec un jury de concours étaient également offertes.
Près d’un millier de visiteurs étaient attendu cette année. L’objectif triple du Carrefour de l’emploi public était de leur permettre de mieux comprendre les différentes fonctions publiques présentes sur le territoire ; de leur présenter les perspectives d’emploi et les divers modes de recrutement des administrations, ainsi que les compétences requises ; de leur permettre, en un seul lieu, de rencontrer tous les professionnels, dans le cadre de la recherche d’un emploi ou d’un stage.
Dans le même esprit que le Forum Etudiants-Entreprises, dont le campus de Outumaoro accueillait la 9e édition en février dernier, le 5e Carrefour de l’emploi public s’est tenu jeudi de 9 heures à 16 heures dans les locaux de l’université de la Polynésie française à Punaauia.
Les trois corps de l’administration ont présenté leurs particularités par le biais de 21 services publics et près de 60 agents. Qu’il s’agisse de la fonction publique territoriale, d’Etat ou communale, l’enjeu de cet événement à vocation informative est de présenter la notion carrière dans l’administration pour ce qu’elle est. Le public visé est en premier lieu des étudiants de l’université et plus généralement des élèves de l’enseignement supérieur, ou les jeunes diplômés à la recherche d’un emploi. En 2014, 14% des étudiants titulaires d’une licence obtenue à l’UPF ne sont pas parvenus à s’intégrer dans le marché du travail. Aussi, la manifestation s’adresse-t-elle également à toute personne à la recherche d’un emploi et accessoirement des clés pour une carrière dans la fonction publique.
"L’administration, c’est un moment de douleur et une vie de bonheur" a résumé le haut-commissaire Lionel Beffre, à l’ouverture de ce Carrefour de l’emploi public, jeudi matin, en rappelant qu’on ne pouvait faire carrière que pour autant que l’on franchisse d’abord les épreuves du concours de recrutement.
Pour l’occasion, neuf ateliers thématiques ont été mis en place. Des situations de mise en conditions pratiques d’entretien avec un jury de concours étaient également offertes.
Près d’un millier de visiteurs étaient attendu cette année. L’objectif triple du Carrefour de l’emploi public était de leur permettre de mieux comprendre les différentes fonctions publiques présentes sur le territoire ; de leur présenter les perspectives d’emploi et les divers modes de recrutement des administrations, ainsi que les compétences requises ; de leur permettre, en un seul lieu, de rencontrer tous les professionnels, dans le cadre de la recherche d’un emploi ou d’un stage.
Eric Conte, président de l’Université de Polynésie française
"Préparer sa sortie à l’issue de leurs études"
Dans quel esprit organisez-vous cet événement ?
Eric Conte : Cela fait cinq ans que nous avons mis en place cette manifestation. Elle est le pendant du forum Etudiant-Entreprises que nous organisons également chaque année. Il s’agit de faire en sorte que nos étudiants – mais pas seulement puisque c’est ouvert à tous – puissent connaître les possibilités offertes par les trois fonctions publiques : territoriale, d’Etat et communale. Là où il y a encore des débouchés pour des étudiants de l’université. C’est un événement important.
En sortant de l’université, avez-vous le sentiment que les étudiants peuvent parfois être perdus, à la recherche de repères ?
Eric Conte : Dès l’entrée en université, un grand nombre d’étudiants ne sont pas animés par une détermination professionnelle. Ils se cherchent souvent un petit peu. Notre travail, c’est de les aiguiller vers des études qui leur correspondent et de préparer sa sortie à l’issue de leurs études. C’est l’objet de ces manifestations qui ont pour objectif de les préparer à leur insertion professionnelle.
Quelle assurance peuvent-ils avoir d’une insertion sociale à l’issue de leur cursus ?
Eric Conte : On ne crée pas les emplois. Ce que l’on sait en revanche c’est qu’un diplôme offre de bien meilleures chances d’insertion professionnelle que pas de diplôme du tout.
"Préparer sa sortie à l’issue de leurs études"
Dans quel esprit organisez-vous cet événement ?
Eric Conte : Cela fait cinq ans que nous avons mis en place cette manifestation. Elle est le pendant du forum Etudiant-Entreprises que nous organisons également chaque année. Il s’agit de faire en sorte que nos étudiants – mais pas seulement puisque c’est ouvert à tous – puissent connaître les possibilités offertes par les trois fonctions publiques : territoriale, d’Etat et communale. Là où il y a encore des débouchés pour des étudiants de l’université. C’est un événement important.
En sortant de l’université, avez-vous le sentiment que les étudiants peuvent parfois être perdus, à la recherche de repères ?
Eric Conte : Dès l’entrée en université, un grand nombre d’étudiants ne sont pas animés par une détermination professionnelle. Ils se cherchent souvent un petit peu. Notre travail, c’est de les aiguiller vers des études qui leur correspondent et de préparer sa sortie à l’issue de leurs études. C’est l’objet de ces manifestations qui ont pour objectif de les préparer à leur insertion professionnelle.
Quelle assurance peuvent-ils avoir d’une insertion sociale à l’issue de leur cursus ?
Eric Conte : On ne crée pas les emplois. Ce que l’on sait en revanche c’est qu’un diplôme offre de bien meilleures chances d’insertion professionnelle que pas de diplôme du tout.
Jean-Claude Lecuelle, directeur du service de la formation continue à l'UPF
Des formations pour préparer les concours recrutement administratifs
Quel est la fonction du service de la formation continue à l’UPF ?
Jean-Claude Lecuelle : On propose un panel d’une cinquantaine de formations à l’attention de salariés, des personnes à la recherche d’un emploi ou de personnes qui souhaitent se faire plaisir. On aborde divers domaine : le droit, la gestion, les sciences humaines, voire même des formations plus scientifiques. Nous avons une grande nouveauté : le diplôme universitaire de droit maritime.
Sur ce carrefour, on propose des formations aux concours administratifs de catégorie A et B (…).
Qu’êtes-vous en mesure d’apporter aux candidats à l’intégration dans l’administration ?
Jean-Claude Lecuelle : Nous répondons à un objectif de l’université qui est celui de l’insertion professionnelle. Au-delà de la formation initiale que peut avoir un étudiant avec des enseignements très théorique, on apporte un complément pratique. A l’issue, l’étudiant est sensé obtenir plus facilement un emploi que ce soit dans la fonction publique comme dans le secteur privé.
De quelle manière préparez-vous aux concours de recrutement administratifs ?
Jean-Claude Lecuelle : Nous avons des formations payantes en cours du soir de 18 à 20 heures, deux à trois fois par semaine. Nous accueillons un cinquantaine d’étudiants chaque année. Le taux de réussite de nos élèves au concours est d’environ 70%.
Des formations pour préparer les concours recrutement administratifs
Quel est la fonction du service de la formation continue à l’UPF ?
Jean-Claude Lecuelle : On propose un panel d’une cinquantaine de formations à l’attention de salariés, des personnes à la recherche d’un emploi ou de personnes qui souhaitent se faire plaisir. On aborde divers domaine : le droit, la gestion, les sciences humaines, voire même des formations plus scientifiques. Nous avons une grande nouveauté : le diplôme universitaire de droit maritime.
Sur ce carrefour, on propose des formations aux concours administratifs de catégorie A et B (…).
Qu’êtes-vous en mesure d’apporter aux candidats à l’intégration dans l’administration ?
Jean-Claude Lecuelle : Nous répondons à un objectif de l’université qui est celui de l’insertion professionnelle. Au-delà de la formation initiale que peut avoir un étudiant avec des enseignements très théorique, on apporte un complément pratique. A l’issue, l’étudiant est sensé obtenir plus facilement un emploi que ce soit dans la fonction publique comme dans le secteur privé.
De quelle manière préparez-vous aux concours de recrutement administratifs ?
Jean-Claude Lecuelle : Nous avons des formations payantes en cours du soir de 18 à 20 heures, deux à trois fois par semaine. Nous accueillons un cinquantaine d’étudiants chaque année. Le taux de réussite de nos élèves au concours est d’environ 70%.
