Franklin Sui, président du Syndicat des boulangers
« C’est un avertissement pour le gouvernement », a expliqué jeudi 6 septembre Franklin Sui, président du syndicat des boulangeries de la Polynésie française, le SBPF, pour annoncer que dimanche 9 septembre son syndicat appelle la profession à faire la grève de la baguette. Le mouvement devrait être suivi massivement dans les îles. Pour ce qui est de Tahiti, Franklin Siu prévient : « Vous savez, il y a toujours des brebis galeuses...».
Mauvaise nouvelle, en attendant, pour les amateurs de « café-pain-beurre ». Ce pain de 250 grammes se vend 53 Fcfp à raison de 100.000 unités en moyenne chaque jour, sur le territoire.
Mais les boulangers estiment ne plus trouver leur compte, dans la production de cet aliment populaire, au prix réglementé, alors que leurs charges ne cessent de croitre : ils demandent à réévaluer le prix de la baguette à 70 Fcfp alors que ce produit a été augmenté de 51 à 53 Fcfp il y a 19 mois, le 1er février 2011.
Après avoir sollicité un entretien sur ce thème avec le ministre de l’Economie et des Finances le 18 avril dernier, puis réitéré leur demande le 1er août, le SBPF « las d’attendre depuis des mois (…) informe que si les revendications n’aboutissent pas au terme d’une semaine (avant le 16 septembre, ndlr), il sera mis en place une grève illimitée de la production de la baguette »
« On demande à ce que la baguette de pain soit réévaluée de manière raisonnable : on travaille, il faut bien que l’on gagne un peu d’argent ; nous ne demandons pas énormément », insiste, un brin pathétique, Franklin Sui. « Nous, on travaille pour la gloire, 7 jours sur 7. Tout investisseur est motivé par le fait de gagner un peu d’argent ; sinon à quoi bon investir des dizaines de millions dans notre outil de travail ».
Pour les inconditionnels du pain, il restera toujours les spéciaux, dimanche. Pain au sésame, au pavot, complet ou de mie : ces produits ne sont pas assujettis à un prix fixé par arrêté et leur commerce est tout à fait rentable.
Mauvaise nouvelle, en attendant, pour les amateurs de « café-pain-beurre ». Ce pain de 250 grammes se vend 53 Fcfp à raison de 100.000 unités en moyenne chaque jour, sur le territoire.
Mais les boulangers estiment ne plus trouver leur compte, dans la production de cet aliment populaire, au prix réglementé, alors que leurs charges ne cessent de croitre : ils demandent à réévaluer le prix de la baguette à 70 Fcfp alors que ce produit a été augmenté de 51 à 53 Fcfp il y a 19 mois, le 1er février 2011.
Après avoir sollicité un entretien sur ce thème avec le ministre de l’Economie et des Finances le 18 avril dernier, puis réitéré leur demande le 1er août, le SBPF « las d’attendre depuis des mois (…) informe que si les revendications n’aboutissent pas au terme d’une semaine (avant le 16 septembre, ndlr), il sera mis en place une grève illimitée de la production de la baguette »
« On demande à ce que la baguette de pain soit réévaluée de manière raisonnable : on travaille, il faut bien que l’on gagne un peu d’argent ; nous ne demandons pas énormément », insiste, un brin pathétique, Franklin Sui. « Nous, on travaille pour la gloire, 7 jours sur 7. Tout investisseur est motivé par le fait de gagner un peu d’argent ; sinon à quoi bon investir des dizaines de millions dans notre outil de travail ».
Pour les inconditionnels du pain, il restera toujours les spéciaux, dimanche. Pain au sésame, au pavot, complet ou de mie : ces produits ne sont pas assujettis à un prix fixé par arrêté et leur commerce est tout à fait rentable.
