Les présélections tahitiennes de rugby hommes et femmes ont entamé la préparation pour les Jeux du Pacifique 2023, samedi matin au stade de Fautaua.
Tahiti, le 6 août 2023 - La Fédération polynésienne de rugby a organisé samedi matin à Fautaua le premier regroupement de ses présélections en vue des Jeux du Pacifique 2023 aux îles Salomon. Une liste d’une cinquantaine de joueurs et joueuses est établie pour démarrer la préparation, les sélections définitives devant être composées de 12 hommes et 12 femmes qui participeront au tournoi à 7 des Jeux du Pacifique à Honiara.
L’actualité du rugby local est dense actuellement avec la venue de cadres techniques du Stade Toulousain dans le cadre d’un partenariat avec Papeete RC et les premiers entretiens de jeunes postulants (16 à 18 ans) au Centre de performance polynésien (CPP) qui ouvrira à la rentrée scolaire en plus du lancement de la préparation pour les Jeux du Pacifique. Si le rugby tahitien a du mal à se projeter sur des podiums à Honiara, dans un contexte où la discipline sera la plus compétitive aux Jeux avec la présence de pays de niveau international en rugby à 7 tels Fidji, Samoa ou Tonga, sans compter les Cook, la Papouasie-Nouvelle-Guinée ou le Vanuatu, la Fédération polynésienne de rugby n’en reste pas moins motivée malgré des chances de médailles très improbables et veut soigner la préparation de ses sélections. Celle-ci a débuté samedi et se poursuivra à un rythme soutenu jusqu’à l’échéance des Jeux du Pacifique 2023, du 19 novembre au 2 décembre aux îles Salomon.
La FPR a ratissé large en établissant une liste d’une cinquantaine de présélectionnés hommes et femmes. Tous n’ont pas répondu présent samedi puisqu’ils étaient une trentaine à s’être déplacés pour le premier regroupement dirigé par Gilles Lafitte, le directeur technique fédéral. C’est lui qui chapeautera les deux sélections avec l’appui de Teave Orbeck et Manu Richmond chez les hommes et de Florine Tevero et Dominique Adenon chez les dames. L’équipe encadrante est complétée par Frédéric Monteil et Benjamin Dao en charge de la préparation physique. Mais cette première prise de contact samedi avait pour but de permettre aux uns et aux autres de mieux se connaître et de commencer à cimenter le groupe. Gilles Lafitte a exposé son plan d’action : “On est un peu moins que prévu aujourd’hui surtout au niveau des seniors hommes qui vont devoir se motiver car les Jeux vont vite arriver. On démarre par un stage de cohésion réunissant les féminines, les seniors et les espoirs pour que chacun apprenne à se connaître et que se crée un esprit de groupe. Et dès lundi, on sera sur du travail soutenu à raison de deux ou trois entraînements par semaine qui s’ajouteront aux entraînements en club. On va travailler pendant trois mois pour essayer de présenter des sélections qui essaieront de faire honneur au rugby tahitien sachant que le niveau du rugby à 7 est très relevé aux Jeux du Pacifique Sud et que l’on n’a pas les armes pour jouer les podiums. Mais on ira aux Salomon avec la volonté de ne pas être ridicule face aux grandes nations de rugby.”
L’actualité du rugby local est dense actuellement avec la venue de cadres techniques du Stade Toulousain dans le cadre d’un partenariat avec Papeete RC et les premiers entretiens de jeunes postulants (16 à 18 ans) au Centre de performance polynésien (CPP) qui ouvrira à la rentrée scolaire en plus du lancement de la préparation pour les Jeux du Pacifique. Si le rugby tahitien a du mal à se projeter sur des podiums à Honiara, dans un contexte où la discipline sera la plus compétitive aux Jeux avec la présence de pays de niveau international en rugby à 7 tels Fidji, Samoa ou Tonga, sans compter les Cook, la Papouasie-Nouvelle-Guinée ou le Vanuatu, la Fédération polynésienne de rugby n’en reste pas moins motivée malgré des chances de médailles très improbables et veut soigner la préparation de ses sélections. Celle-ci a débuté samedi et se poursuivra à un rythme soutenu jusqu’à l’échéance des Jeux du Pacifique 2023, du 19 novembre au 2 décembre aux îles Salomon.
La FPR a ratissé large en établissant une liste d’une cinquantaine de présélectionnés hommes et femmes. Tous n’ont pas répondu présent samedi puisqu’ils étaient une trentaine à s’être déplacés pour le premier regroupement dirigé par Gilles Lafitte, le directeur technique fédéral. C’est lui qui chapeautera les deux sélections avec l’appui de Teave Orbeck et Manu Richmond chez les hommes et de Florine Tevero et Dominique Adenon chez les dames. L’équipe encadrante est complétée par Frédéric Monteil et Benjamin Dao en charge de la préparation physique. Mais cette première prise de contact samedi avait pour but de permettre aux uns et aux autres de mieux se connaître et de commencer à cimenter le groupe. Gilles Lafitte a exposé son plan d’action : “On est un peu moins que prévu aujourd’hui surtout au niveau des seniors hommes qui vont devoir se motiver car les Jeux vont vite arriver. On démarre par un stage de cohésion réunissant les féminines, les seniors et les espoirs pour que chacun apprenne à se connaître et que se crée un esprit de groupe. Et dès lundi, on sera sur du travail soutenu à raison de deux ou trois entraînements par semaine qui s’ajouteront aux entraînements en club. On va travailler pendant trois mois pour essayer de présenter des sélections qui essaieront de faire honneur au rugby tahitien sachant que le niveau du rugby à 7 est très relevé aux Jeux du Pacifique Sud et que l’on n’a pas les armes pour jouer les podiums. Mais on ira aux Salomon avec la volonté de ne pas être ridicule face aux grandes nations de rugby.”
Jeux de 2023, tremplin pour 2027
Les Jeux du Pacifique 2023 constituent la priorité à l’heure actuelle mais cela n’occulte pas la volonté de la FPR de déjà préparer ceux de 2027 qui auront lieu à Tahiti, avec ce que cela implique de pression supplémentaire et d’obligation de résultats honorables devant son public. Pour ce faire, les présélections ont été bâties avec des seniors et en partie avec des espoirs (23 ans et moins) qui sont plus spécifiquement programmés pour être au pic de leur potentiel en 2027. Les présélections travailleront exclusivement à Tahiti jusqu’au départ pour les Jeux, mais les espoirs qui en font partie effectueront un stage à Hamilton en Nouvelle-Zélande du 6 au 14 novembre et l’expérience sera reconduite annuellement jusqu’en 2027. Plusieurs espoirs sont toutefois déjà à niveau pour intégrer les sélections dont les listes devraient être annoncée vers la mi-septembre. Si chez les dames, le choix sera relativement aisé compte tenu d’un réservoir réduit, il en sera autrement chez les hommes d’autant que la FPR envisage de faire venir des joueurs qui évoluent en France, pour peu qu’elle en ait les moyens financiers, et cela pourrait aussi concerner les femmes. L’apport des joueurs “français” donnerait effectivement un peu plus de poids aux sélections tahitiennes qui partent pour a priori beaucoup subir à Honiara.
Quant au calendrier local du rugby, il reprendra début septembre par deux tournois à 10 puis suivra le Trophée des Champions qui opposera Punaauia le vainqueur du Championnat à Faa’a, lauréat de la Coupe de Tahiti. Place ensuite au Championnat de Tahiti à 7 jusqu’au départ pour les Salomon, les sélectionnés devant y parfaire leur préparation.
Patrice Bastian