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Le projet Héritage en route pour 2032


Le projet Heritage rassemble les meilleurs jeunes surfeurs français et polynésiens.
Le projet Heritage rassemble les meilleurs jeunes surfeurs français et polynésiens.

Tahiti, le 23 septembre 2025 - Du 9 au 19 septembre s’est déroulée la deuxième phase du projet Héritage à Hossegor, dans les Landes françaises. Un projet porté par les fédérations française et tahitienne de surf, qui vise à bâtir une génération capable de briller aux Jeux de Brisbane en 2032. 

 

Après avoir lancé le projet en mars-avril à Tahiti, les deux fédérations ont organisé un deuxième stage en France, à Hossegor. Ce projet a vu le jour après les Jeux olympiques de 2024 et la médaille d’or de Kauli Vaast. 

 

“Cela fait plusieurs années que l’on échange entre les deux fédérations”, expliquait Jérémy Flores lors de sa venue pour le lancement du programme. “On sait qu’il y a beaucoup de talents en Polynésie et il faut qu’on les aide dans leur développement. C’est le but du projet Héritage : travailler ensemble, faire progresser nos jeunes et leur permettre d’être performants quelles que soient les conditions de vagues qui leur sont proposées”, avait ajouté le manager de l’équipe de France de surf et porteur du projet. 

 

Sortir de sa zone de confort 

 

La deuxième étape a réuni les 25 participants de ce stage, venus pour travailler, échanger et partager pendant 15 jours, encadrés par ce qui se fait de mieux en France et à Tahiti. 

 

Côté polynésien, six de nos ‘aito étaient présents : Liam Shan Koua, Kavei Pierson, Naiki Pierson, Anuaiterai Gatien, Tauirai Henriou, Miliani Simon, Takihei Ellacott et Raipoe Chapelier. Une sacrée expérience pour ces pépites du surf, encadrées par Kevin et Michel Bourrez ainsi que Tereva David. Les trois coachs étaient accompagnés des techniciens français Thomas Maalem, Marc Lacomare, Patrick Beven et Nelson Cloarec. Toute cette expertise réunie au service d’une génération dorée, qui pourrait représenter la France aux Jeux olympiques de 2032 à Brisbane, en Australie. 

 

Rien n’est établi, bien sûr. Le projet va être reconduit chaque années jusqu’en 2032 et  certains jeunes vont se battre pour décrocher leur place, d’autres sortiront du groupe : c’est le sport. Mais l’idée, c’est de continuer à les accompagner, dans les moments difficiles comme dans les sommets. On croit en eux et on ne va pas les lâcher”, expliquait Jérémy Flores. 

 

Durant 15 jours, face à des conditions climatiques et de vagues différentes de celles qu’ils connaissent en Polynésie, nos jeunes surfeurs et surfeuses ont démontré une réelle faculté d’adaptation. “Ce stage est une super opportunité. Nous, qui venons de Tahiti, n’avons pas les mêmes vagues ni les mêmes courants. C’était donc important de les sortir de leur zone de confort, et ils ont bien réagi”, déclarait Kevin Bourrez, cadre technique de la Fédération tahitienne de surf, présent en France pour encadrer les jeunes. 

 

Crée une cohésion d’équipe 

 

Entre la découverte de nouveaux spots et les sessions sur de grosses vagues avec assistance en jet-ski, nos jeunes ont vécu de multiples aventures qui leur ont permis de progresser. Mais ils ont aussi formé un groupe, une véritable osmose collective entre athlètes venus des quatre coins de la France et de la Polynésie. 

 

Vivre ensemble, apprendre à se découvrir, devenir autonomes et entreprenants : autant de valeurs pour faire briller, dans les années à venir, deux drapeaux liés par la même ambition, remporter des médailles dans les futures compétitions internationales. 


Rédigé par Manu Rodor le Lundi 22 Septembre 2025 à 18:18 | Lu 1277 fois