C'est la solution contraire qui a été retenue par le gouvernement Temaru. Ce dernier a décidé de fermer la SAGEP, et de conserver l'EAD. Mais même si elle n'est plus d'actualité, la note réalisée par Tearii Alpha en décembre 2010 sur les avantages et les inconvénients de ces différentes fermetures, et que nous a fait parvenir l'association de consommateurs Te Tia Ara, permet de se faire une idée de la façon dont un gouvernement opte pour la suppression d'un établissement public. Elle prouve, selon l'association, que "selon les ministres, les analyses sont très différentes, mais aboutissent toutes à ignorer la population et les polynésiens".
Fin 2010, le ministre de l'époque, Tearii Alpha, avait donc retenu de supprimer l'EAD et de garder la SAGEP. Selon lui, c'était la solution la "plus rationnelle". "Nous avons beaucoup réfléchi à ce dossier et les analyses de différentes expertises convergent vers cette solution. (...) La SAGEP, du fait de son statut de société, est celle qui est la plus souple.Elle possède également le grand potentiel pour assurer son autonomie financière grâce à ses activités (...). Elle possède en son sein un département financièrement rentable lié à la gestion des lotissements résidentiels et sociaux" écrivait-il alors.
En revanche, notait Tearii Alpha, le maintien de l'EAD nécessite de la part du Pays un important effort financier. "Le gros inconvénient du maintien de l'EAD réside dans le fait qu'il ne peut vivre que sur les subventions du Pays et sur les chantiers et travaux que le Pays veut bien lui confier", explique celui qui était alors ministre, et qui rappelle qu'il faut chaque année à l'EAD une subvention d'un milliard pour fonctionner et pré-financer les études et certains travaux.
Le nouveau Temaru a décidé à l'inverse de fermer la SAGEP et de garder l'EAD. L'Etablissement d'aménagement et de développement, renommé EAC (Etablissement public d'aménagement et de construction), continuera donc d'exister, "sur des motivations nébuleuses" dénonce l'association Te Tia Ara.
Ci-dessous, la note portée à la connaissance du gouvernement par Tearii Alpha en décembre 2010.
Fin 2010, le ministre de l'époque, Tearii Alpha, avait donc retenu de supprimer l'EAD et de garder la SAGEP. Selon lui, c'était la solution la "plus rationnelle". "Nous avons beaucoup réfléchi à ce dossier et les analyses de différentes expertises convergent vers cette solution. (...) La SAGEP, du fait de son statut de société, est celle qui est la plus souple.Elle possède également le grand potentiel pour assurer son autonomie financière grâce à ses activités (...). Elle possède en son sein un département financièrement rentable lié à la gestion des lotissements résidentiels et sociaux" écrivait-il alors.
En revanche, notait Tearii Alpha, le maintien de l'EAD nécessite de la part du Pays un important effort financier. "Le gros inconvénient du maintien de l'EAD réside dans le fait qu'il ne peut vivre que sur les subventions du Pays et sur les chantiers et travaux que le Pays veut bien lui confier", explique celui qui était alors ministre, et qui rappelle qu'il faut chaque année à l'EAD une subvention d'un milliard pour fonctionner et pré-financer les études et certains travaux.
Le nouveau Temaru a décidé à l'inverse de fermer la SAGEP et de garder l'EAD. L'Etablissement d'aménagement et de développement, renommé EAC (Etablissement public d'aménagement et de construction), continuera donc d'exister, "sur des motivations nébuleuses" dénonce l'association Te Tia Ara.
Ci-dessous, la note portée à la connaissance du gouvernement par Tearii Alpha en décembre 2010.
