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Le pays veut tripler la production de vanille dans trois ans


Le directeur de cabinet du ministre du Développement des ressources primaires, Steeve Lefoc, accompagné de Mme Carine Vairaaroa, directrice de l’établissement public Vanille de Tahiti et de Mlle Laïza Vongey, chargée de la promotion et commercialisation de cet établissement, ont rencontré deux grands importateurs de vanille de Tahiti, mardi, à la Délégation de la Polynésie française à Paris.
Le directeur de cabinet du ministre du Développement des ressources primaires, Steeve Lefoc, accompagné de Mme Carine Vairaaroa, directrice de l’établissement public Vanille de Tahiti et de Mlle Laïza Vongey, chargée de la promotion et commercialisation de cet établissement, ont rencontré deux grands importateurs de vanille de Tahiti, mardi, à la Délégation de la Polynésie française à Paris.
PARIS, le 30 janvier 2018 - La Polynésie française souhaite augmenter la production de vanille d’ici 2020. L’objectif du ministre du Développement des ressources primaires, Tearii Alpha, est de produire 60 tonnes de vanille mûre dans 3 ans. À ce jour la production est de 20 tonnes de vanille mûre, avec une commercialisation de 11 tonnes de vanille préparée commercialisée, à l’international, pour l’année 2017.

Le directeur de cabinet du ministre du Développement des ressources primaires, Steeve Lefoc, accompagné de Mme Carine Vairaaroa, directrice de l’établissement public Vanille de Tahiti et de Mlle Laïza Vongey, chargée de la promotion et commercialisation de cet établissement, ont rencontré deux grands importateurs de vanille de Tahiti, mardi, à la Délégation de la Polynésie française à Paris.

Selon les importateurs rencontrés, le besoin en vanille préparée de Tahiti est de 30 tonnes. Cette quantité pourrait être facilement écoulée car la vanille de Tahiti bénéficie de la carte qualité « premium ». Un plus par rapport à la forte concurrence de la vanille de Papouasie-Nouvelle-Guinée ou d’Indonésie.

Avec l’objectif de produire 60 tonnes de vanille mûre, le ministre s’approche des 30 tonnes attendus par ces importateurs. En effet avec un ratio de 2 à 3 kg pour 1 kg de vanille préparée, la Polynésie pourrait répondre à cette demande. Un des importateurs rencontré a acheté, à lui seul, plus de 100 tonnes de vanille préparée de Madagascar en 2017 contre 2 tonnes de vanille de Tahiti. Pour le Pays, il s’agit surtout de maintenir un objectif de rentabilité.

Pour ce faire, une démarche de qualité est en cours avec une labellisation. D’ici 2019, la vanille de Tahiti bénéficiera du label AOP. Cette démarche vise à protéger la vanille de Tahiti produite en Polynésie française d’une part, et à garantir sa qualité sur le marché mondial, d’autre part.

Deux niches de marchés ont été évoquées lors de ces rencontres. Il s’agit de la vanille gourmet et de la vanille industrielle. Si la première consiste à fournir une vanille de qualité exceptionnelle à destination de la gastronomie avec une demande importante évaluée à plus de 20 tonnes, la vanille industrielle pourrait quant à elle, tirer la production à une très grande échelle. A terme, il serait intéressant d’engager des démarches contractuelles avec ces entités commerciales pour pérenniser la filière.


Rédigé par Communiqué de la Présidence le Mardi 30 Janvier 2018 à 10:42 | Lu 37434 fois