Raiatea, le 27 mai 2025 - Six membres du jury du Heiva i Tahiti et trois membres de Te Fare Tauhiti Nui ont fait le déplacement ce week-end jusqu’à Raiatea pour rencontrer la troupe Tamari’i Haumaire, dans le cadre de sa participation au concours de danses traditionnelles. L’occasion de répondre à leurs questions et les conseiller quant au règlement et aux problématiques de logistiques et techniques.
Les danseurs du groupe Tamari’i Haumaire ont présenté leur spectacle à une partie du jury du Heiva i Tahiti, samedi matin, à la salle omnisports d’Avera à Taputapuātea. Le groupe de Raiatea participera pour la première fois au concours de To’ata où il est inscrit en catégorie Hura ava tau. Matani Kainuku et Olivier Lenoir, jurés en 'ori tahiti, Armandine Manarii, Teraimana Temauri et Robert Peretia, jurés en hīmene tumu, et Ludmilla Tapea, jurée en langues, cultures et civilisations mā’ohi, ont pu constater l’avancée du travail du groupe.
Cette visite est dite “de courtoisie”, puisque comme le rappelle Ludmilla Tapea, celle-ci ne compte pas dans la notation finale. “On vient premièrement pour les rencontrer. Car le soir du spectacle, ils sont sur scène et nous, en haut, on est loin. C’est un besoin de proximité avec tous les participants.” C’est également l’occasion de voir si le règlement est bien respecté : “Toutes les notations se font sur la base du règlement. Tu respectes, tu as tant de points ; tu ne respectes pas, c’est tant de points en moins. Donc s’ils ont des doutes et des questions à poser, c’est le moment.” Trois membres de Te Fare Tauhiti Nui (TFTN) faisaient également partie du déplacement pour toutes les questions et conseils au niveau technique et logistique. L’objectif est d’accompagner au mieux le groupe dans les effets recherchés et imaginés pour son spectacle, que se soit au niveau des lumières, du son ou des projections.
Avec ce voyage à Raiatea, le jury clôt sa tournée des groupes inscrits en catégorie Hura ava tau cette année. “On se déplace par équité pour tous les groupes car nous les considérons tous à égalité. Nous nous déplaçons pour voir tous les groupes Hura ava tau et tous les groupes de chants. Pour les groupes inscrits en catégorie Hura tau, c’est uniquement à leur demande”, précise rappelle Matani Kainuku, président du jury cette année.
“Ce qui va compter, ce sera le jour J”
Te Ta'imanarau, le groupe de Moorea inscrit en Hura ava tau, a aussi reçu la visite du jury il y a deux semaines. Maeta Chin, responsable adjointe de la cellule production et communication à TFTN, rappelle cependant que n’est que depuis très récemment que le jury se déplace hors de Tahiti. “Les tournées dans les îles se font depuis l’an dernier. C’était très important pour l’équité, on met donc tout en œuvre et on fait appel à des partenaires pour financer nos déplacements.”
Concernant le spectacle du groupe Tamari’i Haumaire, Matani Kainuku poursuit : “Je suis très content de les avoir vus aujourd’hui, avec leurs mélodies envoutantes et leurs rythmes forts, grâce à leurs musiciens qui tapent bien. Il y a une bonne énergie dans ce groupe que l’on ne connaît pas. Ils ont tout intérêt à simplement vivre leur thème et dire qui ils sont, c’est l’objet de leur spectacle. Ce qui va compter, c’est le soir du concours, ni avant, ni après. Donc qu’ils prennent pleinement le temps de vivre leur spectacle le soir du concours.” Il est rejoint sur ce point par Ludmilla Tapea : “Certains sont plus prêts que d’autres mais ça ne veut rien dire, il reste quelques semaines avant le grand soir de concours. Ce qui va compter, ce sera le jour J.” Elle ajoute aussi que l’accent sera mis cette année sur la langue : “Non seulement au niveau des écrits, mais de l’oral également, au niveau des chants et des 'ōrero. On demande à ce que tous les groupes, au travers de notre langue, s’expriment le mieux possible pour que la population qui viendra les voir et surtout les écouter s’imprègne de leur thème et de leurs chansons.”
Il y aura aussi de la nouveauté pour les prix, souligne Maeta Chin de TFTN : “Cette année, le cahier des prix a été augmenté en chants et en danses. On retrouvera par exemple le nouveau podium du Meilleur orchestre d’accompagnement, pour récompenser les orchestres sur l’ensemble du spectacle, en plus des prix existants du Meilleur orchestre création et Pehe Tumu.”
Le jury va poursuivre sa tournée cette semaine avec la visite des groupes de chants et groupes de danses en catégorie Hura Tau. Les Tamari’i Haumaire vont quant à eux poursuivre leur travail et travailler sur les conseils qui leur ont été prodigués, avant de fouler pour la première fois la scène de To’ata le 12 juillet prochain.
Les danseurs du groupe Tamari’i Haumaire ont présenté leur spectacle à une partie du jury du Heiva i Tahiti, samedi matin, à la salle omnisports d’Avera à Taputapuātea. Le groupe de Raiatea participera pour la première fois au concours de To’ata où il est inscrit en catégorie Hura ava tau. Matani Kainuku et Olivier Lenoir, jurés en 'ori tahiti, Armandine Manarii, Teraimana Temauri et Robert Peretia, jurés en hīmene tumu, et Ludmilla Tapea, jurée en langues, cultures et civilisations mā’ohi, ont pu constater l’avancée du travail du groupe.
Cette visite est dite “de courtoisie”, puisque comme le rappelle Ludmilla Tapea, celle-ci ne compte pas dans la notation finale. “On vient premièrement pour les rencontrer. Car le soir du spectacle, ils sont sur scène et nous, en haut, on est loin. C’est un besoin de proximité avec tous les participants.” C’est également l’occasion de voir si le règlement est bien respecté : “Toutes les notations se font sur la base du règlement. Tu respectes, tu as tant de points ; tu ne respectes pas, c’est tant de points en moins. Donc s’ils ont des doutes et des questions à poser, c’est le moment.” Trois membres de Te Fare Tauhiti Nui (TFTN) faisaient également partie du déplacement pour toutes les questions et conseils au niveau technique et logistique. L’objectif est d’accompagner au mieux le groupe dans les effets recherchés et imaginés pour son spectacle, que se soit au niveau des lumières, du son ou des projections.
Avec ce voyage à Raiatea, le jury clôt sa tournée des groupes inscrits en catégorie Hura ava tau cette année. “On se déplace par équité pour tous les groupes car nous les considérons tous à égalité. Nous nous déplaçons pour voir tous les groupes Hura ava tau et tous les groupes de chants. Pour les groupes inscrits en catégorie Hura tau, c’est uniquement à leur demande”, précise rappelle Matani Kainuku, président du jury cette année.
“Ce qui va compter, ce sera le jour J”
Te Ta'imanarau, le groupe de Moorea inscrit en Hura ava tau, a aussi reçu la visite du jury il y a deux semaines. Maeta Chin, responsable adjointe de la cellule production et communication à TFTN, rappelle cependant que n’est que depuis très récemment que le jury se déplace hors de Tahiti. “Les tournées dans les îles se font depuis l’an dernier. C’était très important pour l’équité, on met donc tout en œuvre et on fait appel à des partenaires pour financer nos déplacements.”
Concernant le spectacle du groupe Tamari’i Haumaire, Matani Kainuku poursuit : “Je suis très content de les avoir vus aujourd’hui, avec leurs mélodies envoutantes et leurs rythmes forts, grâce à leurs musiciens qui tapent bien. Il y a une bonne énergie dans ce groupe que l’on ne connaît pas. Ils ont tout intérêt à simplement vivre leur thème et dire qui ils sont, c’est l’objet de leur spectacle. Ce qui va compter, c’est le soir du concours, ni avant, ni après. Donc qu’ils prennent pleinement le temps de vivre leur spectacle le soir du concours.” Il est rejoint sur ce point par Ludmilla Tapea : “Certains sont plus prêts que d’autres mais ça ne veut rien dire, il reste quelques semaines avant le grand soir de concours. Ce qui va compter, ce sera le jour J.” Elle ajoute aussi que l’accent sera mis cette année sur la langue : “Non seulement au niveau des écrits, mais de l’oral également, au niveau des chants et des 'ōrero. On demande à ce que tous les groupes, au travers de notre langue, s’expriment le mieux possible pour que la population qui viendra les voir et surtout les écouter s’imprègne de leur thème et de leurs chansons.”
Il y aura aussi de la nouveauté pour les prix, souligne Maeta Chin de TFTN : “Cette année, le cahier des prix a été augmenté en chants et en danses. On retrouvera par exemple le nouveau podium du Meilleur orchestre d’accompagnement, pour récompenser les orchestres sur l’ensemble du spectacle, en plus des prix existants du Meilleur orchestre création et Pehe Tumu.”
Le jury va poursuivre sa tournée cette semaine avec la visite des groupes de chants et groupes de danses en catégorie Hura Tau. Les Tamari’i Haumaire vont quant à eux poursuivre leur travail et travailler sur les conseils qui leur ont été prodigués, avant de fouler pour la première fois la scène de To’ata le 12 juillet prochain.
Tamari’i Haumaire, groupe de ‘ori tahiti de Raiatea, inscrit au Heiva i Tahiti 2025 en Hura ava tau
La troupe Tamari’i Haumaire, créée en 2010, concourra pour la première fois au Heiva i Tahiti. Elle présentera un spectacle sur un thème écrit par Hina Jordan et mis en scène et chorégraphié par Hina-Mati-Tini Joly. “On a toujours fait le Heiva de Uturoa, sauf quelques années où on n’est pas montés sur scène”, explique la secrétaire Hamatarii Fauatia. La participation du groupe au concours à Tahiti cette année est un nouveau challenge. “To’ata, ça va faire deux ans qu’on y travaille avec Maimiti, notre trésorière. C’est pour nous changer de To’a Huri Nihi (place du Heiva à Uturoa, NDLR), et découvrir la scène mythique de To’ata.”
Le projet a nécessité beaucoup de temps de réflexion et de travail en amont car déplacer les danseurs, les costumes, l’orchestre et les instruments, en plus du logement et des repas sur place, représente un coût important. “C’est une préparation plus intense que faire juste le Heiva à Raiatea, au niveau des recherches de fonds et autres, c’est beaucoup plus intense.” Un projet qui tient cependant à cœur à tous les membres du groupe : “On est fiers de représenter Raiatea et porter nôtre île jusqu’à To’ata. On le fait aussi en mémoire de notre papi Vehiatua, membre fondateur de la troupe qui nous a quittés il y a quelques années”.
Le projet a nécessité beaucoup de temps de réflexion et de travail en amont car déplacer les danseurs, les costumes, l’orchestre et les instruments, en plus du logement et des repas sur place, représente un coût important. “C’est une préparation plus intense que faire juste le Heiva à Raiatea, au niveau des recherches de fonds et autres, c’est beaucoup plus intense.” Un projet qui tient cependant à cœur à tous les membres du groupe : “On est fiers de représenter Raiatea et porter nôtre île jusqu’à To’ata. On le fait aussi en mémoire de notre papi Vehiatua, membre fondateur de la troupe qui nous a quittés il y a quelques années”.