Gaston Flosse et Edouard Fritch penchés sur la nouvelle répartition des élus à l'assemblée.
PAPEETE, jeudi 7 février 2013. Avec 14 membres le groupe Tahoeraa Huiraatira de l’assemblée de Polynésie française est désormais la 2e composante, en nombre d’élus, de l’hémicycle territorial. Le groupe ayant été officiellement rejoint par cinq élus autonomistes qui évoluaient précédemment dans d’autres entités, ou comme non inscrits, au sein de l’assemblée territoriale.
Selon ces élus, leur adhésion au sein du groupe Tahoeraa à l’assemblée a été discutée avec les diverses formations politiques dont ils sont issus. «La décision a été prise après consultation de nos instances, ce ne sont pas des décisions individuelles » a précisé Jean-Christophe Bouissou. Ce jeudi matin, le nouveau groupe Tahoeraa Huiraatira tenait une conférence de presse (tous les membres n’étaient pas présents cependant) pour expliquer ces changements et annoncer que le président du groupe à l’assemblée est désormais Edouard Fritch ; le vice-président Jean-Christophe Bouissou et la secrétaire, Sandra Lévy-Agami.
Certains des nouveaux membres présents à cette conférence de presse ont expliqué leur démarche. Pour Jean-Christophe Bouissou ce ralliement, n’est pas le fruit du hasard, puisque le rapprochement avait déjà été effectif lors des dernières élections législatives. «Depuis juillet dernier nous réfléchissons à la manière d’opérer ce ralliement avec le Tahoeraa ». Ce qui a, sans doute accéléré les choses est l’annonce faite la semaine dernière que le nouveau mouvement politique A ti’a Porinetia de Teva Rohfritsch, allait lui-même composer un nouveau groupe dans l’hémicycle territorial. Ce qui n’a pas encore été fait, faute de publication du nom du groupe au Journal Officiel, « le choix de certains est peut-être encore hésitant » ironisait Jean-Christophe Bouissou.
De son côté, Sandra Lévy-Agami, jusqu’ici non inscrite à l’assemblée, a présenté son adhésion au groupe Tahoeraa comme «une suite logique », le but étant de faire en sorte, comme lors des législatives 2012, que l’UPLD ne retrouve pas la tête du Pays après les élections territoriales d’avril et mai prochain. «Beaucoup de gens attendaient une union des autonomistes, il fallait formaliser les choses rapidement à l’assemblée de Polynésie française pour donner de la lisibilité à notre positionnement ». Car précision importante, si ces élus et leurs partis politiques adhérent au groupe Tahoeraa de l’assemblée, chacun conserve son entité propre. «C’est une inscription comme apparenté du Tahoeraa » précisait Sandra Lévy-Agami. Enfin, Robert Tanseau qui a déjà annoncé qu’il sortait de la vie politique il y a quelques mois a déclaré «avoir été séduit par une nouvelle façon de travailler ». Il a ainsi annoncé que l’hypothétique futur gouvernement du Pays, issu du Tahoeraa «était déjà au travail » et était composé, en grande partie, de personnes de la société civile. «Après les élections territoriales, en 24 heures ce gouvernement sera prêt à travailler ». Gaston Flosse, concluait la conférence de presse en déclarant : «ce que je retiens, c’est que ces dernières années, Oscar Temaru a mené ce Pays à la ruine et le Tahoeraa ne pourra pas à lui seul le redresser, avec ses partenaires, oui. Nous avons besoin de tout le monde ».
Selon ces élus, leur adhésion au sein du groupe Tahoeraa à l’assemblée a été discutée avec les diverses formations politiques dont ils sont issus. «La décision a été prise après consultation de nos instances, ce ne sont pas des décisions individuelles » a précisé Jean-Christophe Bouissou. Ce jeudi matin, le nouveau groupe Tahoeraa Huiraatira tenait une conférence de presse (tous les membres n’étaient pas présents cependant) pour expliquer ces changements et annoncer que le président du groupe à l’assemblée est désormais Edouard Fritch ; le vice-président Jean-Christophe Bouissou et la secrétaire, Sandra Lévy-Agami.
Certains des nouveaux membres présents à cette conférence de presse ont expliqué leur démarche. Pour Jean-Christophe Bouissou ce ralliement, n’est pas le fruit du hasard, puisque le rapprochement avait déjà été effectif lors des dernières élections législatives. «Depuis juillet dernier nous réfléchissons à la manière d’opérer ce ralliement avec le Tahoeraa ». Ce qui a, sans doute accéléré les choses est l’annonce faite la semaine dernière que le nouveau mouvement politique A ti’a Porinetia de Teva Rohfritsch, allait lui-même composer un nouveau groupe dans l’hémicycle territorial. Ce qui n’a pas encore été fait, faute de publication du nom du groupe au Journal Officiel, « le choix de certains est peut-être encore hésitant » ironisait Jean-Christophe Bouissou.
De son côté, Sandra Lévy-Agami, jusqu’ici non inscrite à l’assemblée, a présenté son adhésion au groupe Tahoeraa comme «une suite logique », le but étant de faire en sorte, comme lors des législatives 2012, que l’UPLD ne retrouve pas la tête du Pays après les élections territoriales d’avril et mai prochain. «Beaucoup de gens attendaient une union des autonomistes, il fallait formaliser les choses rapidement à l’assemblée de Polynésie française pour donner de la lisibilité à notre positionnement ». Car précision importante, si ces élus et leurs partis politiques adhérent au groupe Tahoeraa de l’assemblée, chacun conserve son entité propre. «C’est une inscription comme apparenté du Tahoeraa » précisait Sandra Lévy-Agami. Enfin, Robert Tanseau qui a déjà annoncé qu’il sortait de la vie politique il y a quelques mois a déclaré «avoir été séduit par une nouvelle façon de travailler ». Il a ainsi annoncé que l’hypothétique futur gouvernement du Pays, issu du Tahoeraa «était déjà au travail » et était composé, en grande partie, de personnes de la société civile. «Après les élections territoriales, en 24 heures ce gouvernement sera prêt à travailler ». Gaston Flosse, concluait la conférence de presse en déclarant : «ce que je retiens, c’est que ces dernières années, Oscar Temaru a mené ce Pays à la ruine et le Tahoeraa ne pourra pas à lui seul le redresser, avec ses partenaires, oui. Nous avons besoin de tout le monde ».
Sandra Lévy-Agami, Robert Tanseau et Jean-Christophe Bouissou.
