PAPEETE, 28 janvier 2012 (AFP) - Plus de 63.000 pieds de pakalolo (cannabis, en tahitien) ont été arrachés en Polynésie française en 2011, sans que les prix s'en ressentent et cette drogue reste omniprésente dans l'île, a constaté un journaliste de l'AFP.
"Une grande partie de la délinquance est liée au paka" a indiqué à l'AFP le haut-commissaire de la République Richard Didier, qui représente l'Etat dans cette collectivité d'outre-mer. "Beaucoup de patients internés à l'hôpital psychiatrique le sont à cause du cannabis", a-t-il-ajouté.
"Le cannabis est partout dans la société polynésienne, de manière incomparable avec la métropole", reconnaît le Colonel Patrick Valentini, qui commande la gendarmerie en Polynésie française.
Les magistrats affirment que la justice est rendue normalement, malgré la surpopulation carcérale. La prison de Nuutania, à Faa'a, dans la banlieue de Papeete, est l'une des plus vétustes et la plus surpeuplée de France, avec 390% de taux d'occupation.
Pourtant les dealers ne se cachent plus pour vendre de petites boîtes d'allumettes de pakalolo, à 40 Euros l'unité en moyenne, et affirment n'être "pas trop embêtés" par la police.
Ils attendent le client au bord de la route, dans quatre quartiers de Papeete et Faa'a connus pour cette activité.
"Si on veut vivre, le seul moyen, c'est de voler ou vendre du paka" affirme Stellio, un SDF de 21 ans qui vit près du marché de Papeete, et dit être " allé trois fois en prison, mais jamais longtemps".
Les champs de pakalolo sont cultivés dans des zones difficiles d'accès, à Tahiti et sur les autres îles de Polynésie ; quelques dizaines de plants sont aussi régulièrement retrouvés dans le jardin de particuliers.
ML/sma
"Une grande partie de la délinquance est liée au paka" a indiqué à l'AFP le haut-commissaire de la République Richard Didier, qui représente l'Etat dans cette collectivité d'outre-mer. "Beaucoup de patients internés à l'hôpital psychiatrique le sont à cause du cannabis", a-t-il-ajouté.
"Le cannabis est partout dans la société polynésienne, de manière incomparable avec la métropole", reconnaît le Colonel Patrick Valentini, qui commande la gendarmerie en Polynésie française.
Les magistrats affirment que la justice est rendue normalement, malgré la surpopulation carcérale. La prison de Nuutania, à Faa'a, dans la banlieue de Papeete, est l'une des plus vétustes et la plus surpeuplée de France, avec 390% de taux d'occupation.
Pourtant les dealers ne se cachent plus pour vendre de petites boîtes d'allumettes de pakalolo, à 40 Euros l'unité en moyenne, et affirment n'être "pas trop embêtés" par la police.
Ils attendent le client au bord de la route, dans quatre quartiers de Papeete et Faa'a connus pour cette activité.
"Si on veut vivre, le seul moyen, c'est de voler ou vendre du paka" affirme Stellio, un SDF de 21 ans qui vit près du marché de Papeete, et dit être " allé trois fois en prison, mais jamais longtemps".
Les champs de pakalolo sont cultivés dans des zones difficiles d'accès, à Tahiti et sur les autres îles de Polynésie ; quelques dizaines de plants sont aussi régulièrement retrouvés dans le jardin de particuliers.
ML/sma
