Tahiti, le 5 mai 2025 – Hors de question de rester silencieux face à un Tavini Huiraa'tira très actif sur la scène internationale pour parler décolonisation. C'est pourquoi le Tapura compte désormais lui aussi occuper la scène onusienne. C'est ainsi que Moerani Frébault, Tepuaraurii Teriitahi et Benoît Kautai se rendront au Timor-Leste du 21 au 23 mai prochains pour porter la voix des autonomistes lors du séminaire régional du Comité des 24.
Comme il l'a annoncé sur le plateau de nos confrères de TNTV dimanche soir, c'est en tant que député à l'Assemblée nationale, que Moerani Frébault compte se rendre au Timor-Leste à la fin de ce mois pour assister au séminaire régional du comité spécial de la décolonisation (comité des 24). Il sera accompagné de la représentante à Tarahoi Tepuaraurii Teriitahi, mais aussi de l'élu marquisien Benoît Kautai qui sera coiffé de sa casquette de président de la communauté de communes des Marquises. Ce sera une première pour le parti qui s'est contenté jusqu'ici d'aller à New York où le Tavini a ses habitudes puisque chaque année au mois d'octobre, il y envoie une forte délégation pour s'exprimer devant la 4e commission de l'ONU.
L'objectif est le même pour le parti d'Édouard Fritch : plaider le fait que la Polynésie française n'est pas sous le joug du colonialisme et vanter les vertus de l'autonomie. Mais surtout, faire entendre un autre son de cloche auprès des instances onusiennes en portant la voix de la majorité des Polynésiens qui sont justement attachés à cette autonomie. Or, ce sont les résolutions issues des travaux de ces séminaires régionaux (l'an dernier à Caracas) qui sont exposées ensuite à New York.
C'est pourquoi le Tapura compte bien y participer également cette année. Car depuis l'arrivée du parti indépendantiste aux affaires du Pays, et surtout d'Antony Géros au perchoir de l'assemblée, les voyages se multiplient à l'international, tout comme les démarches au plan local, avec la création d'une commission spéciale de décolonisation, le projet de constitution de la République fédérale de Mā’ohi Nui, ou encore la création d'une nouvelle commission d'enquête pour déterminer la “valeur” de la Polynésie qui est dans les tuyaux législatifs. “Il est important d'aller porter le message d'une partie des Polynésiens qui ne souhaitent pas cette indépendance (...) et c'est fondamental qu'on puisse rappeler le choix de la majorité de la population polynésienne”, a ainsi martelé Moerani Frébault à nos confrères de TNTV, précisant que le Tapura tiendrait une conférence de presse à ce sujet le 15 mai, quelques jours avant ce rendez-vous programmé au Timor-Leste.
Comme il l'a annoncé sur le plateau de nos confrères de TNTV dimanche soir, c'est en tant que député à l'Assemblée nationale, que Moerani Frébault compte se rendre au Timor-Leste à la fin de ce mois pour assister au séminaire régional du comité spécial de la décolonisation (comité des 24). Il sera accompagné de la représentante à Tarahoi Tepuaraurii Teriitahi, mais aussi de l'élu marquisien Benoît Kautai qui sera coiffé de sa casquette de président de la communauté de communes des Marquises. Ce sera une première pour le parti qui s'est contenté jusqu'ici d'aller à New York où le Tavini a ses habitudes puisque chaque année au mois d'octobre, il y envoie une forte délégation pour s'exprimer devant la 4e commission de l'ONU.
L'objectif est le même pour le parti d'Édouard Fritch : plaider le fait que la Polynésie française n'est pas sous le joug du colonialisme et vanter les vertus de l'autonomie. Mais surtout, faire entendre un autre son de cloche auprès des instances onusiennes en portant la voix de la majorité des Polynésiens qui sont justement attachés à cette autonomie. Or, ce sont les résolutions issues des travaux de ces séminaires régionaux (l'an dernier à Caracas) qui sont exposées ensuite à New York.
C'est pourquoi le Tapura compte bien y participer également cette année. Car depuis l'arrivée du parti indépendantiste aux affaires du Pays, et surtout d'Antony Géros au perchoir de l'assemblée, les voyages se multiplient à l'international, tout comme les démarches au plan local, avec la création d'une commission spéciale de décolonisation, le projet de constitution de la République fédérale de Mā’ohi Nui, ou encore la création d'une nouvelle commission d'enquête pour déterminer la “valeur” de la Polynésie qui est dans les tuyaux législatifs. “Il est important d'aller porter le message d'une partie des Polynésiens qui ne souhaitent pas cette indépendance (...) et c'est fondamental qu'on puisse rappeler le choix de la majorité de la population polynésienne”, a ainsi martelé Moerani Frébault à nos confrères de TNTV, précisant que le Tapura tiendrait une conférence de presse à ce sujet le 15 mai, quelques jours avant ce rendez-vous programmé au Timor-Leste.