Le centre des métiers d’art a été créé en 1980 par Henri Bouvier. Sur son site internet, le CMA se définit comme « un espace ouvert sur l’art traditionnel pour préserver les spécificités artistiques inhérentes à la tradition et au patrimoine polynésien et océanien ». Et il suffit d’y pénétrer pour comprendre cela. D’immenses statues sont là, à vous observer et on entend le bruit du bois que l’on travaille pour lui donner une seconde vie.
Au travers des formations proposées au sein du centre, ce dernier œuvre à « la continuité des arts polynésiens sous des formes nouvelles en incitant les élèves à la conquête d’une expression personnelle par l’acquisition des techniques actuelles et du langage plastique ». Ainsi pendant la formation qui dure trois ans, ils acquièrent les fondamentaux en sculpture, gravure, tressage, arts plastiques et arts appliqués, histoire et culture polynésienne, histoire de l’Art occidental, tressage et arts numériques. Au fil des séances et des cours, ils se perfectionnent pour finalement maîtriser le tout.
Certains élèves, lorsqu’ils s’inscrivent au CMA sont en recherche identitaire. Au travers des différents cours, ils redécouvrent leur culture mais aussi celles des cousins du Pacifique. Ils se réapproprient ainsi leur identité. Cette interrogation a d’ailleurs été le sujet du court métrage « On m’a dit » réalisé à l’occasion du concours Tahiti Nui Ananahi 2012. Le CMA a d’ailleurs remporté le 1er prix de la catégorie « Héritage ». Ce projet a été effectué dans le cadre des cours d’Arts numériques. Cette matière a « pour objectif de faire découvrir et apprendre aux élèves à utiliser des outils numériques afin de leur apporter un nouveau moyen d’expression et de création ».
Au travers des formations proposées au sein du centre, ce dernier œuvre à « la continuité des arts polynésiens sous des formes nouvelles en incitant les élèves à la conquête d’une expression personnelle par l’acquisition des techniques actuelles et du langage plastique ». Ainsi pendant la formation qui dure trois ans, ils acquièrent les fondamentaux en sculpture, gravure, tressage, arts plastiques et arts appliqués, histoire et culture polynésienne, histoire de l’Art occidental, tressage et arts numériques. Au fil des séances et des cours, ils se perfectionnent pour finalement maîtriser le tout.
Certains élèves, lorsqu’ils s’inscrivent au CMA sont en recherche identitaire. Au travers des différents cours, ils redécouvrent leur culture mais aussi celles des cousins du Pacifique. Ils se réapproprient ainsi leur identité. Cette interrogation a d’ailleurs été le sujet du court métrage « On m’a dit » réalisé à l’occasion du concours Tahiti Nui Ananahi 2012. Le CMA a d’ailleurs remporté le 1er prix de la catégorie « Héritage ». Ce projet a été effectué dans le cadre des cours d’Arts numériques. Cette matière a « pour objectif de faire découvrir et apprendre aux élèves à utiliser des outils numériques afin de leur apporter un nouveau moyen d’expression et de création ».
Le CMA est également un établissement unique avec cette volonté de former aux arts océaniens tout en cherchant à améliorer la formation, les techniques et les outillages. Son travail et sa réputation sont reconnus et c’est ainsi qu’il participe à de nombreux projets. Ce sont les élèves du CMA qui ont réalisés les fresques du tunnel du Trou du Souffleur, les grandes sculptures en bois à l’assemblée de la Polynésie. Le Haut-commissaire de la république en Polynésie leur a confié la réalisation de sa carte de vœux en 2011. Cette année, c’est la création d’une immense colonne représentants les ancêtres polynésiens en s’inspirant des poupes des pirogues traditionnelles. Les élèves travaillent d’ailleurs à sa réalisation actuellement.
A l’issue des trois ans de formation les élèves peuvent devenir des artisans. Pour les aider à se lancer, le CMA mets à leur disposition un atelier où ils peuvent travailler, recevoir leurs commandes et se faire une clientèle. Cette aide est très appréciée car il n’est jamais aisé de se lancer dans la création d’entreprise et d’avoir les fonds nécessaires dès le départ. Mais s’ils le souhaitent, les élèves peuvent poursuivre leurs études et intégrer les Beaux-Arts. Un partenariat existe entre le CMA et les Beaux-Arts de Toulon. Actuellement trois polynésiens y sont inscrits. La restauration ou encore la conservation sont des débouchés possibles.
A l’issue des trois ans de formation les élèves peuvent devenir des artisans. Pour les aider à se lancer, le CMA mets à leur disposition un atelier où ils peuvent travailler, recevoir leurs commandes et se faire une clientèle. Cette aide est très appréciée car il n’est jamais aisé de se lancer dans la création d’entreprise et d’avoir les fonds nécessaires dès le départ. Mais s’ils le souhaitent, les élèves peuvent poursuivre leurs études et intégrer les Beaux-Arts. Un partenariat existe entre le CMA et les Beaux-Arts de Toulon. Actuellement trois polynésiens y sont inscrits. La restauration ou encore la conservation sont des débouchés possibles.
Intégrer le CMA, c’est entrer dans une famille bien spéciale. Une famille unie qui vit et redonne vie à une culture un peu oubliée et méconnue. Au travers des cours dispensés, les élèves redéfinissent le rapport entre la société actuelle et le patrimoine. Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au mois de juin. Un concours d’entrée avec des épreuves techniques, est organisé les 9 et 10 juillet prochains, avec par la suite un entretien individuel. Toujours dans sa volonté de partager ses connaissances et ses techniques, le CMA propose des ateliers pour des auditeurs libres. Pour tout renseignement il faut contacter le secrétariat au 43 70 51.
Cette année, pour la 3ème édition des Rencontres Putahi, se tiendront du 18 juin au 5 juillet à Tahiti. Cet évènement accueille des artistes de tout le Pacifique, de hauts responsables de l’art et de la culture océanien. Ils vont, pendant trois semaines, travailler, discuter, animer des ateliers. Une exposition sera réalisée à la suite des travaux effectués. Cette manifestation montre l’importance et l’influence du CMA dans ces domaines, ce qui devrait interpeller les politiques locaux qui ont tendance pour leur part à oublier que cet établissement est une pierre angulaire pour la préservation de notre culture et de ses richesses.
Cette année, pour la 3ème édition des Rencontres Putahi, se tiendront du 18 juin au 5 juillet à Tahiti. Cet évènement accueille des artistes de tout le Pacifique, de hauts responsables de l’art et de la culture océanien. Ils vont, pendant trois semaines, travailler, discuter, animer des ateliers. Une exposition sera réalisée à la suite des travaux effectués. Cette manifestation montre l’importance et l’influence du CMA dans ces domaines, ce qui devrait interpeller les politiques locaux qui ont tendance pour leur part à oublier que cet établissement est une pierre angulaire pour la préservation de notre culture et de ses richesses.