PARIS (France), 21 jan 2013 (AFP) - Pour s'être engagées contre la "pollution lumineuse" et pour l'"amélioration de la qualité de la nuit", 216 communes françaises peuvent désormais se prévaloir du label "villes et villages étoilés".
Cette distinction, petite soeur du label "ville et villages fleuris", est attribuée depuis 2009 par l'Association nationale pour la protection du ciel et de l'environnement nocturne (ANPCEN).
De 39, en 2009, le nombre des villes récompensées -- selon une échelle allant de une à cinq étoiles -- atteint cette année 216. Avec au palmarès des petits villages comme Loubaut (30 habitants, dans l'Ariège) mais aussi désormais des agglomérations de taille respectable comme Saumur (28.000 habitants, dans le Maine-et-Loire) ou Haguenau (35.000 habitants, en Alsace).
Avec ce label, l'association entend mettre en valeur les communes cherchant à maîtriser leur consommation énergétique, développer une extinction partielle ou complète en cours de nuit, optimiser la direction des émissions lumineuses pour en limiter l'impact ou limiter la lumière blanche néfaste pour les espèces et la santé.
Les communes sont notées par un jury d'associations, de représentants de parcs protégés et d'élus.
Pour l’ANPCEN, "il ne s’agit pas de remettre en question la nécessité d'éclairer pour des besoins de sécurité et d’agrément, ni de supprimer l’éclairage artificiel".
Mais elle plaide pour une organisation différente, notamment pour limiter la consommation énergétique, l'éclairage public représentant, selon l'ANPCEN, "48% de la consommation électrique des collectivités locales".
L'association rappelle également que "les nuisances lumineuses affectent les équilibres des écosystèmes et perturbent la chaîne alimentaire", en jouant sur l'alternance jour/nuit indispensable à nombre d'espèces.
Dans le palmarès 2013, 22 communes bénéficient de "5 étoiles", 51 en reçoivent 4, 39 bénéficient de 3 étoiles, 36 en ont 2 et 68 une seule. Les municipalités labellisées reçoivent un diplôme et peuvent mettre en valeur leur récompense sur un panneau à l'entrée de la commune.
Cette distinction, petite soeur du label "ville et villages fleuris", est attribuée depuis 2009 par l'Association nationale pour la protection du ciel et de l'environnement nocturne (ANPCEN).
De 39, en 2009, le nombre des villes récompensées -- selon une échelle allant de une à cinq étoiles -- atteint cette année 216. Avec au palmarès des petits villages comme Loubaut (30 habitants, dans l'Ariège) mais aussi désormais des agglomérations de taille respectable comme Saumur (28.000 habitants, dans le Maine-et-Loire) ou Haguenau (35.000 habitants, en Alsace).
Avec ce label, l'association entend mettre en valeur les communes cherchant à maîtriser leur consommation énergétique, développer une extinction partielle ou complète en cours de nuit, optimiser la direction des émissions lumineuses pour en limiter l'impact ou limiter la lumière blanche néfaste pour les espèces et la santé.
Les communes sont notées par un jury d'associations, de représentants de parcs protégés et d'élus.
Pour l’ANPCEN, "il ne s’agit pas de remettre en question la nécessité d'éclairer pour des besoins de sécurité et d’agrément, ni de supprimer l’éclairage artificiel".
Mais elle plaide pour une organisation différente, notamment pour limiter la consommation énergétique, l'éclairage public représentant, selon l'ANPCEN, "48% de la consommation électrique des collectivités locales".
L'association rappelle également que "les nuisances lumineuses affectent les équilibres des écosystèmes et perturbent la chaîne alimentaire", en jouant sur l'alternance jour/nuit indispensable à nombre d'espèces.
Dans le palmarès 2013, 22 communes bénéficient de "5 étoiles", 51 en reçoivent 4, 39 bénéficient de 3 étoiles, 36 en ont 2 et 68 une seule. Les municipalités labellisées reçoivent un diplôme et peuvent mettre en valeur leur récompense sur un panneau à l'entrée de la commune.