SUVA, lundi 7 mai 2012 (Flash d’Océanie) – La victoire de François Hollande aux Présidentielles françaises, dimanche soir heure de Paris, a inhabituellement passionné lundi une bonne partie de l’Océanie, pourtant essentiellement anglophone.
De l’Australie à la Nouvelle-Zélande, en passant par le Pacifique insulaire anglophone, ces résultats provisoires, relayés en temps réel, lundi matin pour cette région, ont fait l’objet de comptes-rendus et de commentaires, que ce soit en Australie, en Nouvelle-Zélande, ou encore à Fidji, en plus des éditions spéciales consacrées au scrutin français dans les trois collectivités françaises du Pacifique (Nouvelle-Calédonie, Polynésie française, Wallis-et-Futuna).
Lors de précédents scrutins présidentiels français, l’intérêt médiatique dans ces pays océaniens avait été sensiblement moindre.
Depuis, dans un mouvement d’intégration régionale et de multiplication des liens entre les collectivités françaises et leurs États voisins, mais aussi de renforcement significatif des relations bilatérales avec l’Australie et la Nouvelle-Zélande, les deux grands voisins de la région, l’intérêt semble résolument présent, signalant ainsi une reconnaissance implicite de la présence pérenne de la France en tant que puissance océanienne.
Les médias australiens et néo-zélandais, notamment, ont consacré une large part de leurs tranches matinales aux élections françaises, commentant parfois les résultats dans les collectivités français du Pacifique, le contraste que ces scores représentaient par rapport au scrutin métropolitain et leurs répercussions, y compris pour le processus d’auto-détermination enclenché en Nouvelle-Calédonie, où les scores locaux ont donné une large part, à contre-sens de la métropole, au candidat Nicolas Sarkozy, Président sortant (63,04 pour cent pour M. Sarkozy, 36,9 pour cent pour M. Hollande).
En Nouvelle-Calédonie, M. Calédonie avait obtenu le meilleur score, toutes circonscriptions confondues.
De l’Australie à la Nouvelle-Zélande, en passant par le Pacifique insulaire anglophone, ces résultats provisoires, relayés en temps réel, lundi matin pour cette région, ont fait l’objet de comptes-rendus et de commentaires, que ce soit en Australie, en Nouvelle-Zélande, ou encore à Fidji, en plus des éditions spéciales consacrées au scrutin français dans les trois collectivités françaises du Pacifique (Nouvelle-Calédonie, Polynésie française, Wallis-et-Futuna).
Lors de précédents scrutins présidentiels français, l’intérêt médiatique dans ces pays océaniens avait été sensiblement moindre.
Depuis, dans un mouvement d’intégration régionale et de multiplication des liens entre les collectivités françaises et leurs États voisins, mais aussi de renforcement significatif des relations bilatérales avec l’Australie et la Nouvelle-Zélande, les deux grands voisins de la région, l’intérêt semble résolument présent, signalant ainsi une reconnaissance implicite de la présence pérenne de la France en tant que puissance océanienne.
Les médias australiens et néo-zélandais, notamment, ont consacré une large part de leurs tranches matinales aux élections françaises, commentant parfois les résultats dans les collectivités français du Pacifique, le contraste que ces scores représentaient par rapport au scrutin métropolitain et leurs répercussions, y compris pour le processus d’auto-détermination enclenché en Nouvelle-Calédonie, où les scores locaux ont donné une large part, à contre-sens de la métropole, au candidat Nicolas Sarkozy, Président sortant (63,04 pour cent pour M. Sarkozy, 36,9 pour cent pour M. Hollande).
En Nouvelle-Calédonie, M. Calédonie avait obtenu le meilleur score, toutes circonscriptions confondues.
La radio nationale publique australienne ABC a notamment couvert l’événement depuis Paris, où une envoyée spéciale est intervenue à plusieurs reprises depuis la Place de la Bastille, au milieu des célébrations socialistes.
En Nouvelle-Zélande, c’est l’ambassadeur de France Francis Etienne qui a été interviewé à chaud par la télévision nationale privée TV3 pour commenter les résultats.
Le diplomate s’est réjoui du taux de participation élevé et du bon fonctionnement des institutions démocratiques.
Paradoxalement, dans la communauté des Français expatriés dans cette région, l’intérêt pour la présidentielle française n’a pourtant pas été à la hauteur des taux métropolitains.
Selon les premiers taux connus, en Nouvelle-Zélande, sur dix huit cent inscrits, ils n’auraient été qu’un peu plus d’une centaine à s’être déplacés.
Interrogé aussi par la radio nationale publique, Francis Etienne a aussi voulu rassurer lundi 7 mai 2012 en estimant que ce changement à la tête de l’État français n’aurait pas de répercussion sur les relations entre Paris et Wellington.
En Australie, dimanche (heure locale), les résultats (issus des bureaux de vote mis en place à Sydney [Consulat Général, Alliance française, Lycée Condorcet], à Canberra, à Melbourne, à Brisbane, ou encore à Adelaide et à Perth), ont donné 57,08 pour cent des suffrages à M. Sarkozy, contre 42,92 pour cent pour M. Hollande.
Le taux moyen de participation a été faible (36,2 pour cent, près de quinze mille inscrit et 5.402 votants).
À Suva, parmi les 107 d’inscrits, 33 auraient voté Hollande et 16 Sarkozy.
À Fidji, le mensuel régional Islands business, basé à Fidji, reprenait pour sa part sur son site Internet l’annonce de la victoire de M. Hollande, en reprenant un sujet de France 24 et en insistant sur les similitudes entre la victoire du Socialiste en 2012 et celle, 31 ans plus tôt, de François Mitterrand.
Dans les jours qui ont précédé le second tour de ces présidentielles, le quotidien Fiji Times, fait rare, consacrait un article titré « Hollande mène dans la course à la Présidence ».
L’article résultait d’une entrevue accordée, sous forme de petit-déjeuner, à plusieurs médias locaux, par l’ambassadeur de France à Suva, Gilles Montagnier.
Insularité oblige
Ce dernier avait notamment tenu à souligne la mission particulière de son ambassade qui, à partir de la capitale fidjienne, avait aussi compétence consulaire pour une communauté française réduite, mais éparpillée à Fidji, Kiribati, à Tonga, à Tuvalu ou encore à Nauru.
Dans certains cas, lorsqu’il ne leur est pas possible de faire le déplacement, c’est l’ambassade de France à Suva qui reçoit leurs mandats et exécute ainsi leurs instructions de vote, a ainsi précisé le Vice-consul à Suva, Alexandre Raugel.
À Vanuatu, où réside une importante communauté de près de deux mille Français, les résultats pour le second tour n’étaient pas encore connus lundi.
Dans cet État mélanésien, au premier tour des présidentielles, Nicolas Sarkozy avait recueilli 227 voix et M. Hollande 53.
Outre l’intérêt suscité au sein du Pacifique anglophone par les résultats du scrutin en Nouvelle-Calédonie, les scores des deux autres collectivités françaises du Pacifique ont souvent, aussi, été rappelés.
En Polynésie française aussi, le vote a penché pour M. Sarkozy (53,2 pour cent et 46,7 pour cent pour M. Hollande).
À Wallis et Futuna, par contre, c’est M. Hollande qui arrive en tête (56,06 pour cent, contre 43,94 pour cent pour M. Sarkozy).
Au plan national, le score de M. Hollande, candidat du parti socialiste français, est provisoirement estimé à 51,7 pour cent, contre 48,3 pour cent pour M. Sarkozy (Président sortant et chef de file du parti UMP).
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En Nouvelle-Zélande, c’est l’ambassadeur de France Francis Etienne qui a été interviewé à chaud par la télévision nationale privée TV3 pour commenter les résultats.
Le diplomate s’est réjoui du taux de participation élevé et du bon fonctionnement des institutions démocratiques.
Paradoxalement, dans la communauté des Français expatriés dans cette région, l’intérêt pour la présidentielle française n’a pourtant pas été à la hauteur des taux métropolitains.
Selon les premiers taux connus, en Nouvelle-Zélande, sur dix huit cent inscrits, ils n’auraient été qu’un peu plus d’une centaine à s’être déplacés.
Interrogé aussi par la radio nationale publique, Francis Etienne a aussi voulu rassurer lundi 7 mai 2012 en estimant que ce changement à la tête de l’État français n’aurait pas de répercussion sur les relations entre Paris et Wellington.
En Australie, dimanche (heure locale), les résultats (issus des bureaux de vote mis en place à Sydney [Consulat Général, Alliance française, Lycée Condorcet], à Canberra, à Melbourne, à Brisbane, ou encore à Adelaide et à Perth), ont donné 57,08 pour cent des suffrages à M. Sarkozy, contre 42,92 pour cent pour M. Hollande.
Le taux moyen de participation a été faible (36,2 pour cent, près de quinze mille inscrit et 5.402 votants).
À Suva, parmi les 107 d’inscrits, 33 auraient voté Hollande et 16 Sarkozy.
À Fidji, le mensuel régional Islands business, basé à Fidji, reprenait pour sa part sur son site Internet l’annonce de la victoire de M. Hollande, en reprenant un sujet de France 24 et en insistant sur les similitudes entre la victoire du Socialiste en 2012 et celle, 31 ans plus tôt, de François Mitterrand.
Dans les jours qui ont précédé le second tour de ces présidentielles, le quotidien Fiji Times, fait rare, consacrait un article titré « Hollande mène dans la course à la Présidence ».
L’article résultait d’une entrevue accordée, sous forme de petit-déjeuner, à plusieurs médias locaux, par l’ambassadeur de France à Suva, Gilles Montagnier.
Insularité oblige
Ce dernier avait notamment tenu à souligne la mission particulière de son ambassade qui, à partir de la capitale fidjienne, avait aussi compétence consulaire pour une communauté française réduite, mais éparpillée à Fidji, Kiribati, à Tonga, à Tuvalu ou encore à Nauru.
Dans certains cas, lorsqu’il ne leur est pas possible de faire le déplacement, c’est l’ambassade de France à Suva qui reçoit leurs mandats et exécute ainsi leurs instructions de vote, a ainsi précisé le Vice-consul à Suva, Alexandre Raugel.
À Vanuatu, où réside une importante communauté de près de deux mille Français, les résultats pour le second tour n’étaient pas encore connus lundi.
Dans cet État mélanésien, au premier tour des présidentielles, Nicolas Sarkozy avait recueilli 227 voix et M. Hollande 53.
Outre l’intérêt suscité au sein du Pacifique anglophone par les résultats du scrutin en Nouvelle-Calédonie, les scores des deux autres collectivités françaises du Pacifique ont souvent, aussi, été rappelés.
En Polynésie française aussi, le vote a penché pour M. Sarkozy (53,2 pour cent et 46,7 pour cent pour M. Hollande).
À Wallis et Futuna, par contre, c’est M. Hollande qui arrive en tête (56,06 pour cent, contre 43,94 pour cent pour M. Sarkozy).
Au plan national, le score de M. Hollande, candidat du parti socialiste français, est provisoirement estimé à 51,7 pour cent, contre 48,3 pour cent pour M. Sarkozy (Président sortant et chef de file du parti UMP).
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