HONIARA, lundi 10 septembre 2012 (Flash d’Océanie) – La prolifération d’armes détenues illégalement en Océanie et l’impact sur les taux de criminalités dans cette région continuent à inquiéter les experts.
Selon un récent rapport dédié aux actes criminels en Océanie, les pays les plus préoccupants sont actuellement Tonga et les Samoa américaines, en matière de circulation et de transit régional d’armes à feu.
En Papouasie-Nouvelle-Guinée, selon les dernières estimations disponibles, plus de soixante pour cent des crimes qualifiés de « graves » impliquent l’usage d’armes à feu, soit dans le cadre d’affrontement inter-tribunaux, soit d’attaques à main armées, rapportait en fin de semaine dernière la radio publique australienne ABC.
Dernier incident notable en date : aux Samoa américaines, une intervention policière d’envergure, suivie d’âpres négociations, a été nécessaire pour convaincre les habitants d’un village, ciblés dans le cadre d’une saisie de stupéfiants, de déposer leurs armes.
Trois agents de police avaient alors été blessés par balles et l’un des villageois avait été tué au cours du siège.
À Tonga, lors d’une perquisition, une trentaine d’armes semi-automatiques a aussi été saisie sur l’île principale de Tongatapu.
Aux îles Salomon, l’intervention d’une fore régionale militaro-policière, sous commandement australien, la RAMSI, en juillet 2003, a été nécessaire pour désarmer des milices rivales engagées au cours des cinq années précédentes dans un conflit opposant les communautés de l’île principale de Guadalcanal et celles de l’île voisine de Malaïta.
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Selon un récent rapport dédié aux actes criminels en Océanie, les pays les plus préoccupants sont actuellement Tonga et les Samoa américaines, en matière de circulation et de transit régional d’armes à feu.
En Papouasie-Nouvelle-Guinée, selon les dernières estimations disponibles, plus de soixante pour cent des crimes qualifiés de « graves » impliquent l’usage d’armes à feu, soit dans le cadre d’affrontement inter-tribunaux, soit d’attaques à main armées, rapportait en fin de semaine dernière la radio publique australienne ABC.
Dernier incident notable en date : aux Samoa américaines, une intervention policière d’envergure, suivie d’âpres négociations, a été nécessaire pour convaincre les habitants d’un village, ciblés dans le cadre d’une saisie de stupéfiants, de déposer leurs armes.
Trois agents de police avaient alors été blessés par balles et l’un des villageois avait été tué au cours du siège.
À Tonga, lors d’une perquisition, une trentaine d’armes semi-automatiques a aussi été saisie sur l’île principale de Tongatapu.
Aux îles Salomon, l’intervention d’une fore régionale militaro-policière, sous commandement australien, la RAMSI, en juillet 2003, a été nécessaire pour désarmer des milices rivales engagées au cours des cinq années précédentes dans un conflit opposant les communautés de l’île principale de Guadalcanal et celles de l’île voisine de Malaïta.
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