Mata'utu, 4 avr 2012 (AFP) - Un socialiste a été élu mercredi à la présidence de l'assemblée territoriale (AT) de Wallis et Futuna jusqu'alors dirigée par une coalition entre la droite et le centre, suite aux élections du 25 mars.
Vetelino Nau, élu de la circonscription d'Alo à Futuna, a recueilli 11 voix sur 20 lors d'un scrutin marqué par une alliance entre cinq socialistes et six nouveaux élus non-inscrits. Enseignant retraité, Vetelino Nau siège à l'AT depuis 15 ans.
Il succède à Pesamino Taputai, centriste qui n'a pas été reconduit à l'assemblée de ce territoire polynésien d'à peine 13.000 habitants, où le pouvoir coutumier des trois rois traditionnels demeure prépondérant.
La vice-présidence est revenue à Mikaele Kulimoetoke, qui vient de faire son entrée à l'assemblée et qui symbolise le renouvellement de génération des dirigeants.
Ce changement à la tête de l'assemblée reflète la volonté exprimée par les électeurs de mettre en selle de nouvelles têtes et de réformer les habitudes de gestion.
Plusieurs caciques de l'échiquier local avaient été écartés, à l'instar de l'ancien député UMP Victor Brial et de Siliako Lauhéa, leader de gauche.
La lutte contre la vie chère, la révision du statut de 1961 ou encore la modernisation de la coutume figurent au rang des principales préoccupations des habitants de Wallis et Futuna. Des points sur lesquels ils reprochaient aux anciens élus leur immobilisme.
Les îles de Wallis et Futuna, territoire français le plus éloigné de la Métropole, sont situées à environ 2.200 km à l'est de la Nouvelle-Calédonie. Elles sont frappées par un exode massif de leur population vers la métropole et la Nouvelle-Calédonie, où vivent plus de 25.000 Wallisiens et Futuniens.
Vetelino Nau, élu de la circonscription d'Alo à Futuna, a recueilli 11 voix sur 20 lors d'un scrutin marqué par une alliance entre cinq socialistes et six nouveaux élus non-inscrits. Enseignant retraité, Vetelino Nau siège à l'AT depuis 15 ans.
Il succède à Pesamino Taputai, centriste qui n'a pas été reconduit à l'assemblée de ce territoire polynésien d'à peine 13.000 habitants, où le pouvoir coutumier des trois rois traditionnels demeure prépondérant.
La vice-présidence est revenue à Mikaele Kulimoetoke, qui vient de faire son entrée à l'assemblée et qui symbolise le renouvellement de génération des dirigeants.
Ce changement à la tête de l'assemblée reflète la volonté exprimée par les électeurs de mettre en selle de nouvelles têtes et de réformer les habitudes de gestion.
Plusieurs caciques de l'échiquier local avaient été écartés, à l'instar de l'ancien député UMP Victor Brial et de Siliako Lauhéa, leader de gauche.
La lutte contre la vie chère, la révision du statut de 1961 ou encore la modernisation de la coutume figurent au rang des principales préoccupations des habitants de Wallis et Futuna. Des points sur lesquels ils reprochaient aux anciens élus leur immobilisme.
Les îles de Wallis et Futuna, territoire français le plus éloigné de la Métropole, sont situées à environ 2.200 km à l'est de la Nouvelle-Calédonie. Elles sont frappées par un exode massif de leur population vers la métropole et la Nouvelle-Calédonie, où vivent plus de 25.000 Wallisiens et Futuniens.
