Teraupo Richmond, un ancien qui est une référence en la matière
MAHINA, le 21 juillet 2015. Samedi matin, les amateurs de pirogue à voile traditionnelle ont pu se réunir à la pointe Vénus pour la dernière manifestation du Festival des Sports traditionnels du Pacifique. Le public présent a pu faire un plongeon dans le passé puisque dans les temps anciens la pirogue à voile était un moyen de déplacement très utilisé.
Enoch Laughlin, le président de la fédération des sports traditionnels, essaye depuis quelques années de faire revivre cette activité, non sans mal. Il y avait cette année deux types de pirogue : Les va’a motu taie et les va’a taie tau toru. Les premières n’ont qu’un balancier et plus de voilure, les secondes deux balanciers et moins de voilure, les 3 équipiers pouvant ramer en cas d’absence de vent.
L’année dernière, la seule pirogue à deux balanciers avait largement gagné, cette année, elles ont donc eu leur course à part. En va’a motu taie, c’est la légende de la discipline, Teraupo Richmond, qui s’est imposé. Les différentes manches se sont faites avec peu de vent, les navigateurs ont dû faire preuve d’une grande technicité pour pouvoir faire évoluer leur embarcation.
En va’a taie tau toru, 4 pirogues sont parties de Tautira pour rejoindre la pointe Vénus. Malheureusement le vent était quasiment absent, les coéquipiers ont donc dû utiliser les rames pour plus de 7H00 d’efforts pour certaines ! Parties à 9H20, la première pirogue est arrivée à Mahina à 15H22, la dernière à 16H47.
Enoch Laughlin, le président de la fédération des sports traditionnels, essaye depuis quelques années de faire revivre cette activité, non sans mal. Il y avait cette année deux types de pirogue : Les va’a motu taie et les va’a taie tau toru. Les premières n’ont qu’un balancier et plus de voilure, les secondes deux balanciers et moins de voilure, les 3 équipiers pouvant ramer en cas d’absence de vent.
L’année dernière, la seule pirogue à deux balanciers avait largement gagné, cette année, elles ont donc eu leur course à part. En va’a motu taie, c’est la légende de la discipline, Teraupo Richmond, qui s’est imposé. Les différentes manches se sont faites avec peu de vent, les navigateurs ont dû faire preuve d’une grande technicité pour pouvoir faire évoluer leur embarcation.
En va’a taie tau toru, 4 pirogues sont parties de Tautira pour rejoindre la pointe Vénus. Malheureusement le vent était quasiment absent, les coéquipiers ont donc dû utiliser les rames pour plus de 7H00 d’efforts pour certaines ! Parties à 9H20, la première pirogue est arrivée à Mahina à 15H22, la dernière à 16H47.
Peu de vent mais du beau spectacle malgré tout
Enoch Laughlin président de la fédération des sports traditionnels :
Quel est le bilan de cette semaine de sports traditionnels ?
« On est satisfaits des différentes journées, notamment avec la participation des athlètes du Pacifique, cela a été un point très positif. Satisfait aussi de la participation massive de nos ‘aito’ des îles, puisqu’on a pas mal d’athlètes qui sont descendus des îles pour nous rejoindre, notamment des Tuamotu et des Australes. Satisfait des performances mais aussi de la discipline des athlètes. »
« L’année dernière, on avait eu une seule pirogue à deux balanciers cette année on en a quatre, c’est positif. Par contre on avait sept va’a motu, cette année moins. On est dans une phase où l’on doit garder la motivation, essayer de voir comment faire pour faire réapparaître ces pirogues. On va se réunir avec l’ensemble des passionnées pour voir comment on peut redynamiser la discipline et faire en sorte de voir réapparaître ces pirogues sur nos lagons, comme antan. »
La signature de la convention pour la naissance du comité avec les pays du Pacifique s’est elle faite comme prévu ?
« Oui, tout à fait. Le comité Te Pau Toru Tupuna est né, réunissant le triangle polynésien. Ils ont vraiment apprécié de participer avec nous. On va poursuivre cet échange pour la promotion de nos sports traditionnels. On a déjà fixé quelques bases pour les prochaines rencontres. Chaque pays va proposer un sport typique traditionnel, et ceux qui le veulent pourront concourir dans les 4 disciplines pour être le ‘aito’ du Pacifique. On a pu voir cette année de belles performances de la Calédonie en lever de pierre, les Néozélandaises ont aussi fait de belles performances en lever de pierre et dans les courses de porteurs de fruits. »
Le bilan est donc positif et de bon augure pour la suite ?
« Oui, pendant ce festival il y a eu le sport mais aussi les danses avec nos Marquisiens, le ma’a Tahiti, on a mis en place des ateliers pour les enfants qui ont très bien marché, ils ont été vraiment contents de pouvoir s’initier aux jeux traditionnels. C’est un nouveau départ, surtout pour permettre aux athlètes de chez nous d’avoir une ouverture sur l’extérieur, sur le Pacifique, une occasion de pouvoir développer leur niveau. »
Quel est le bilan de cette semaine de sports traditionnels ?
« On est satisfaits des différentes journées, notamment avec la participation des athlètes du Pacifique, cela a été un point très positif. Satisfait aussi de la participation massive de nos ‘aito’ des îles, puisqu’on a pas mal d’athlètes qui sont descendus des îles pour nous rejoindre, notamment des Tuamotu et des Australes. Satisfait des performances mais aussi de la discipline des athlètes. »
« L’année dernière, on avait eu une seule pirogue à deux balanciers cette année on en a quatre, c’est positif. Par contre on avait sept va’a motu, cette année moins. On est dans une phase où l’on doit garder la motivation, essayer de voir comment faire pour faire réapparaître ces pirogues. On va se réunir avec l’ensemble des passionnées pour voir comment on peut redynamiser la discipline et faire en sorte de voir réapparaître ces pirogues sur nos lagons, comme antan. »
La signature de la convention pour la naissance du comité avec les pays du Pacifique s’est elle faite comme prévu ?
« Oui, tout à fait. Le comité Te Pau Toru Tupuna est né, réunissant le triangle polynésien. Ils ont vraiment apprécié de participer avec nous. On va poursuivre cet échange pour la promotion de nos sports traditionnels. On a déjà fixé quelques bases pour les prochaines rencontres. Chaque pays va proposer un sport typique traditionnel, et ceux qui le veulent pourront concourir dans les 4 disciplines pour être le ‘aito’ du Pacifique. On a pu voir cette année de belles performances de la Calédonie en lever de pierre, les Néozélandaises ont aussi fait de belles performances en lever de pierre et dans les courses de porteurs de fruits. »
Le bilan est donc positif et de bon augure pour la suite ?
« Oui, pendant ce festival il y a eu le sport mais aussi les danses avec nos Marquisiens, le ma’a Tahiti, on a mis en place des ateliers pour les enfants qui ont très bien marché, ils ont été vraiment contents de pouvoir s’initier aux jeux traditionnels. C’est un nouveau départ, surtout pour permettre aux athlètes de chez nous d’avoir une ouverture sur l’extérieur, sur le Pacifique, une occasion de pouvoir développer leur niveau. »
La pirogue Holopuni se développe à Tahiti
Les pirogues Va’a tai’e Tau Toru sont appelées aussi ‘Holopuni Va'a' et sont assez répandues à Hawai’i. Elles avaient également participé lors du Waterman Tahiti Tour. Il existe une entreprise qui les fabrique ici à Tahiti, l’entreprise ‘Holopuni Canoes Tahiti’.
Kavika Knight nous raconte le périple des pirogues à 2 balanciers, les Holopuni :
« Les conditions s’annonçaient acceptables pour une course de va’a ta’ie, mais au final le vent nous a fait défaut et ce fut plutôt une course de va’a…sur 50 km mais avec des va’a toru (V3) qui pèsent plus que des va’a ono (V6) ... et sans changement. »
« Toutefois, la camaraderie des équipages et la souffrance dans l’effort font qu’on a pu en sortir grandis. Encore une bonne expérience sur un parcours qui nous a taquinés mais le potentiel pour une bonne descente est bien là. Ce n’est que partie remise ! »
Résultats :
1 Holopuni Kua Nalu : 6h0 2.
2. Holopuni Manu Ura : 6h40
3. Tifai Kea : 6h49
4. Pira’etea a Tane : 7h29
abs Holopuni Moorea
abs Holopuni Ka Noa
Kavika Knight nous raconte le périple des pirogues à 2 balanciers, les Holopuni :
« Les conditions s’annonçaient acceptables pour une course de va’a ta’ie, mais au final le vent nous a fait défaut et ce fut plutôt une course de va’a…sur 50 km mais avec des va’a toru (V3) qui pèsent plus que des va’a ono (V6) ... et sans changement. »
« Toutefois, la camaraderie des équipages et la souffrance dans l’effort font qu’on a pu en sortir grandis. Encore une bonne expérience sur un parcours qui nous a taquinés mais le potentiel pour une bonne descente est bien là. Ce n’est que partie remise ! »
Résultats :
1 Holopuni Kua Nalu : 6h0 2.
2. Holopuni Manu Ura : 6h40
3. Tifai Kea : 6h49
4. Pira’etea a Tane : 7h29
abs Holopuni Moorea
abs Holopuni Ka Noa
