Pierre-Yves Le Bihan et Nicolas de Sèze, de l'IEOM.
PAPEETE, vendredi 26 octobre 2012. Les nouveaux billets de francs Pacifique ne seront pas distribués avant le début de l’année 2014. Le directeur général de l’IEOM (Institut d’émission outre-mer) en poste à Paris, mais en déplacement à Tahiti, ne veut, pour autant, pas donner de date précise sur la mise en circulation de cette nouvelle gamme complète de billets. «Il est probable que l’introduction de ces nouveaux billets se réaliserait au tout début de l’année 2014. Le prochain Conseil de surveillance de l’IEOM à la mi décembre définira le calendrier exact de la date de mise en circulation des billets de la nouvelle gamme, de la durée de la période de double circulation et de la durée de reprise des anciens billets» explique Nicolas de Sèze. L’IEOM n’a rien voulu révéler non plus, «pour des raisons évidentes de sécurité», des maquettes et du design des futurs billets. On sait seulement que ces futurs billets seront plus petits : un tiers de moins que ceux d’aujourd’hui. Les billets de 500 Fcfp seront déclinés sur le thème de la végétation et seront dans un dégradé de couleur verte ; les billets de 1 000 Fcfp mettront en images la faune terrestre dans des tons de jaune ; les billets de 5 000 Fcfp présenteront la faune aquatique sur des fonds bleus ; les billets de 10 000 Fcfp se baseront sur l’architecture dans des couleurs rouges. Nouveauté de cette nouvelle gamme, un billet de 20 000 Fcfp qui abordera les thèmes de la danse et de la musique, en violet. Cette modification de gamme ne concerne que les billets de banque. Rien ne changera pour les pièces de monnaie.
Le lancement d’une nouvelle gamme de billets en francs Pacifique a été décidé à la fin du mois de mai dernier, et viendra renouveler une gamme ancienne, qui a plus de 45 ans d’âge, et ne correspond plus aux standards de sécurité, de taille et de format. Les nouveaux billets seront plus petits, plus sûrs, plus légers, c’est-à-dire plus modernes. Leur taille sera très similaire à ce qui existe aujourd’hui pour l’euro, avec des hologrammes de sécurité et des insertions en braille pour les personnes mal voyantes.
Depuis l’annonce fin mai dernier du lancement de cette nouvelle gamme de billets, l’IEOM a finalisé les maquettes des différents billets et a poursuivi la concertation avec les acteurs de la filière fiduciaire (banques, transporteurs de fonds et distributeurs automatiques) afin d’identifier les premières pistes de l’organisation de la mise en place de ces nouveaux billets. Leur nouveau format, au standard international, suppose une modification de tous les automates qui distribuent les billets ou les prennent en paiement. «Chaque organisme, chaque commerçant supportera ses propres coûts des investissements nécessaires pour s’adapter à ces nouveaux billets, mais tout le monde finira par s’y retrouver gagnant. Aujourd’hui un distributeur automatique de billet (DAB) doit être adapté avant d’être installé en Polynésie française, en Nouvelle Calédonie ou à Wallis et Futuna en raison des billets hors normes. Avec ces nouveaux billets, les DAB seront standardisés. Les amortissements seront réalisés dans les deux à trois années qui suivent» détaille Pierre-Yves Le Bihan, directeur de l’agence de Polynésie française de l’IEOM. Le coût de ce changement de gamme de billets, qui n’a pas été précisé, est entièrement financé par l’IEOM. L’Institut assure néanmoins que les billets étant plus petits et plus légers, le coût de leur acheminement depuis la Banque de France qui les fabrique, vers les trois territoires du Pacifique qui les mettent en circulation, sera «très largement inférieur à celui d’aujourd’hui».
L’arrivée annoncée de ces nouveaux billets pour 2014, ne signifie pas forcément, un renoncement complet au passage à l’euro des trois territoires français du Pacifique. Mais, même cette question est un jour abordée, il faut que les trois territoires en fassent la demande conjointement. Enfin, le processus de décision, via le gouvernement français, la communauté européenne et la banque centrale européenne, est tellement long, que la nouvelle gamme aura le temps d’être amortie. «On n’en est pas là pour l’instant, le sujet n’est pas mûr» répondait Nicolas de Sèze. Le scepticisme est encore plus marqué au sujet d’une éventuelle dévaluation du franc Pacifique. Une dévaluation impactant les trois territoires, il faudrait un accord de l’ensemble de la zone monétaire concernée, enfin, la parité du franc Pacifique vis-à-vis de l’euro est fixe et garantie par le gouvernement central. «Il n’y a actuellement aucun projet du gouvernement à Paris sur une remise en cause de cette parité» concluait Nicolas de Sèze.
Le lancement d’une nouvelle gamme de billets en francs Pacifique a été décidé à la fin du mois de mai dernier, et viendra renouveler une gamme ancienne, qui a plus de 45 ans d’âge, et ne correspond plus aux standards de sécurité, de taille et de format. Les nouveaux billets seront plus petits, plus sûrs, plus légers, c’est-à-dire plus modernes. Leur taille sera très similaire à ce qui existe aujourd’hui pour l’euro, avec des hologrammes de sécurité et des insertions en braille pour les personnes mal voyantes.
Depuis l’annonce fin mai dernier du lancement de cette nouvelle gamme de billets, l’IEOM a finalisé les maquettes des différents billets et a poursuivi la concertation avec les acteurs de la filière fiduciaire (banques, transporteurs de fonds et distributeurs automatiques) afin d’identifier les premières pistes de l’organisation de la mise en place de ces nouveaux billets. Leur nouveau format, au standard international, suppose une modification de tous les automates qui distribuent les billets ou les prennent en paiement. «Chaque organisme, chaque commerçant supportera ses propres coûts des investissements nécessaires pour s’adapter à ces nouveaux billets, mais tout le monde finira par s’y retrouver gagnant. Aujourd’hui un distributeur automatique de billet (DAB) doit être adapté avant d’être installé en Polynésie française, en Nouvelle Calédonie ou à Wallis et Futuna en raison des billets hors normes. Avec ces nouveaux billets, les DAB seront standardisés. Les amortissements seront réalisés dans les deux à trois années qui suivent» détaille Pierre-Yves Le Bihan, directeur de l’agence de Polynésie française de l’IEOM. Le coût de ce changement de gamme de billets, qui n’a pas été précisé, est entièrement financé par l’IEOM. L’Institut assure néanmoins que les billets étant plus petits et plus légers, le coût de leur acheminement depuis la Banque de France qui les fabrique, vers les trois territoires du Pacifique qui les mettent en circulation, sera «très largement inférieur à celui d’aujourd’hui».
L’arrivée annoncée de ces nouveaux billets pour 2014, ne signifie pas forcément, un renoncement complet au passage à l’euro des trois territoires français du Pacifique. Mais, même cette question est un jour abordée, il faut que les trois territoires en fassent la demande conjointement. Enfin, le processus de décision, via le gouvernement français, la communauté européenne et la banque centrale européenne, est tellement long, que la nouvelle gamme aura le temps d’être amortie. «On n’en est pas là pour l’instant, le sujet n’est pas mûr» répondait Nicolas de Sèze. Le scepticisme est encore plus marqué au sujet d’une éventuelle dévaluation du franc Pacifique. Une dévaluation impactant les trois territoires, il faudrait un accord de l’ensemble de la zone monétaire concernée, enfin, la parité du franc Pacifique vis-à-vis de l’euro est fixe et garantie par le gouvernement central. «Il n’y a actuellement aucun projet du gouvernement à Paris sur une remise en cause de cette parité» concluait Nicolas de Sèze.
Ces billets en francs Pacifique seront bientôt mis au rebut après 45 ans de service. 13 millions de ces billets (valeur 50 milliards de Fcfp) circulent actuellement, dont 7,6 millions en Polynésie française.
