Paris, France | AFP | lundi 15/11/2021 - La majorité présidentielle "ne souhaite pas" un reconfinement des Français non vaccinés contre le Covid-19, comme l'Autriche le fait à partir de lundi, même si "toutes les hypothèses sont sur la table", a indiqué le patron des députés LREM Christophe Castaner.
"Nous ne le souhaitons pas, et nous devons tout faire pour empêcher que nous ayons besoin d'aggraver les moyens de protection des Français", a dit lundi le président du groupe LREM à l'Assemblée nationale sur France 2.
"Une dizaine de pays européens connaissent une tension extrêmement forte sur ce sujet avec une reprise épidémique, et la France n'est pas à l'abri d'une nouvelle vague", a-t-il ajouté, alors que le nombre de nouveaux cas de Covid-19 est repassé au-dessus des 10.000 en moyenne sur les sept derniers jours, selon les chiffres dimanche de Santé publique France.
Pourrait-il donc y avoir à terme un nouveau confinement en France, hypothèse qui reste d'actualité selon le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal ?
"L'objectif, et la méthode que nous avons tenue, c'est celle de la vaccination et du rappel", a souligné Christophe Castaner en précisant que "620.000 rendez-vous" ont été pris en ce sens depuis la dernière allocution d'Emmanuel Macron début novembre.
Mais "toutes les hypothèses sont sur la table car nous sommes face à un virus qui nous surprend et peut encore nous surprendre", a-t-il rappelé.
L'Autriche confine depuis lundi les personnes non vaccinées ou qui n'ont pas contracté récemment le Covid-19, une première dans l'UE qui vise à endiguer le nombre record de nouveaux cas. Environ 65% de la population a un schéma vaccinal complet en Autriche, un chiffre légèrement inférieur à la moyenne européenne de 67% et loin de pays comme la France (75%).
La décision de l'Autriche, "c'est tout ce que nous voulons éviter", a également insisté dimanche sur BFMTV le ministre de l'Économie Bruno Le Maire.
"Rien ne justifie aujourd'hui un nouveau confinement, donc il ne s'agit pas de trouver des mesures qui viseraient à empêcher un confinement qui n'a absolument pas lieu d'être", a estimé la candidate du RN Marine Le Pen sur franceinfo.
Opposée à la vaccination des enfants de 5 à 12 ans, la députée du Pas-de-Calais s'est également engagée à supprimer le pass sanitaire si elle était élue présidente de la République car "la vaccination permet d'éviter les formes graves".
Pour la candidate à l'investiture LR Valérie Pécresse en revanche, "si la pandémie devait devenir à nouveau incontrôlable", il "n'est pas question" de reconfiner les personnes vaccinées, mais seulement celles "qui risquent la mort" parce que non-vaccinées, a-t-elle dit sur BFMTV et RMC.
Lors du débat dimanche soir des prétendants à l'investiture des LR, Xavier Bertrand avait également déclaré: "s'il y a des décisions difficiles à prendre, je les prendrai à l'égard des non-vaccinés".
"Nous ne le souhaitons pas, et nous devons tout faire pour empêcher que nous ayons besoin d'aggraver les moyens de protection des Français", a dit lundi le président du groupe LREM à l'Assemblée nationale sur France 2.
"Une dizaine de pays européens connaissent une tension extrêmement forte sur ce sujet avec une reprise épidémique, et la France n'est pas à l'abri d'une nouvelle vague", a-t-il ajouté, alors que le nombre de nouveaux cas de Covid-19 est repassé au-dessus des 10.000 en moyenne sur les sept derniers jours, selon les chiffres dimanche de Santé publique France.
Pourrait-il donc y avoir à terme un nouveau confinement en France, hypothèse qui reste d'actualité selon le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal ?
"L'objectif, et la méthode que nous avons tenue, c'est celle de la vaccination et du rappel", a souligné Christophe Castaner en précisant que "620.000 rendez-vous" ont été pris en ce sens depuis la dernière allocution d'Emmanuel Macron début novembre.
Mais "toutes les hypothèses sont sur la table car nous sommes face à un virus qui nous surprend et peut encore nous surprendre", a-t-il rappelé.
L'Autriche confine depuis lundi les personnes non vaccinées ou qui n'ont pas contracté récemment le Covid-19, une première dans l'UE qui vise à endiguer le nombre record de nouveaux cas. Environ 65% de la population a un schéma vaccinal complet en Autriche, un chiffre légèrement inférieur à la moyenne européenne de 67% et loin de pays comme la France (75%).
La décision de l'Autriche, "c'est tout ce que nous voulons éviter", a également insisté dimanche sur BFMTV le ministre de l'Économie Bruno Le Maire.
"Rien ne justifie aujourd'hui un nouveau confinement, donc il ne s'agit pas de trouver des mesures qui viseraient à empêcher un confinement qui n'a absolument pas lieu d'être", a estimé la candidate du RN Marine Le Pen sur franceinfo.
Opposée à la vaccination des enfants de 5 à 12 ans, la députée du Pas-de-Calais s'est également engagée à supprimer le pass sanitaire si elle était élue présidente de la République car "la vaccination permet d'éviter les formes graves".
Pour la candidate à l'investiture LR Valérie Pécresse en revanche, "si la pandémie devait devenir à nouveau incontrôlable", il "n'est pas question" de reconfiner les personnes vaccinées, mais seulement celles "qui risquent la mort" parce que non-vaccinées, a-t-elle dit sur BFMTV et RMC.
Lors du débat dimanche soir des prétendants à l'investiture des LR, Xavier Bertrand avait également déclaré: "s'il y a des décisions difficiles à prendre, je les prendrai à l'égard des non-vaccinés".