PAPEETE, le 5 juin 2015 - La grève générale du CHPF, effective depuis mercredi mais peu suivie avec 3 à 6% de grévistes, se poursuit ce vendredi malgré un accord trouvé jeudi entre les grévistes et le ministère de la Santé. "Nous avions trouvé des accords sur presque la totalité des points de revendication" nous explique une représentante syndicale... Mais il manque une partie pour pouvoir le signer : la direction de l'hôpital.
Les grévistes du CHPF étaient en négociation avec le ministère de la santé ce jeudi après-midi. La réunion débutée à 14h s'est continuée tard dans la soirée, pour s'achever sur un protocole d'accord prêt à être signé. La grève aurait pu être levée à ce moment là, mais le directeur du CHPF devait être là pour signer... Et il était injoignable sur son portable. Même le ministre n'a pas pu le contacter.
Du coup la grève continuait ce vendredi matin, le temps de signer le protocole d'accord... Qui restera lettre morte : selon les grévistes le directeur de l'hôpital refuse de signer. Du coup, tout le monde retourne au ministère ce matin.
Dans l'accord trouvé hier soir un des points les plus difficiles à concilier - une revalorisation des salaires - avait été réglé par un compromis : "nous avons reçu l'engagement de la représentante du ministre de la Fonction publique que le ministre soumettrait ce point au gouvernement. Nous aurons aussi un rendez-vous avec le ministre de la Fonction publique en juin. On cherchait des interlocuteurs, et on les a !" explique la représentante des grévistes.
Les grévistes du CHPF étaient en négociation avec le ministère de la santé ce jeudi après-midi. La réunion débutée à 14h s'est continuée tard dans la soirée, pour s'achever sur un protocole d'accord prêt à être signé. La grève aurait pu être levée à ce moment là, mais le directeur du CHPF devait être là pour signer... Et il était injoignable sur son portable. Même le ministre n'a pas pu le contacter.
Du coup la grève continuait ce vendredi matin, le temps de signer le protocole d'accord... Qui restera lettre morte : selon les grévistes le directeur de l'hôpital refuse de signer. Du coup, tout le monde retourne au ministère ce matin.
Dans l'accord trouvé hier soir un des points les plus difficiles à concilier - une revalorisation des salaires - avait été réglé par un compromis : "nous avons reçu l'engagement de la représentante du ministre de la Fonction publique que le ministre soumettrait ce point au gouvernement. Nous aurons aussi un rendez-vous avec le ministre de la Fonction publique en juin. On cherchait des interlocuteurs, et on les a !" explique la représentante des grévistes.
