Depuis 2008, l'accès au lac de Vaihiria est devenu quasi impossible en raison du blocage de la route traversière depuis Mataiea
PAPEETE, le 3 mars 2015. Le tribunal correctionnel a prononcé des peines de 6 mois à un an de prison avec sursis à l'encontre de la famille Bennett. Celle-ci a été reconnue coupable d'avoir entravé la libre circulation à diverses reprises au cours de l'année 2011.
En janvier dernier, la famille de Timi Bennett (père, mère et fils) et deux autres prévenus habitant le PK 47,5 côté montagne à Mataiea, comparaissaient devant le tribunal correctionnel pour avoir entravé la libre circulation à diverses reprises au cours de l'année 2011. La justice avait retenu trois dates en particulier (le 28 mars 2011, le 8 juin 2011 et le 23 août 2011) même s'il y avait eu plus de plaintes.
Sur la vingtaine de plaignants, une douzaine d'entre eux s'étaient déplacés à l'audience en janvier dernier. A la barre, ils avaient demandé à pouvoir passer librement, sans risquer d'être insulté, frappé ou racketté d'une quelconque somme d'argent pour parcourir ces 400 mètres qui posent problème.
Le procureur de la République avait estimé que les faits d'entrave étaient parfaitement établis et demandaient en répression des "peines de dissuasion suffisantes, car il est temps d'en finir". Il avait alors demandé une peine d'un an de prison ferme et 200 000 Fcfp d'amende à l'égard du père Timi Bennett ; un an avec sursis et 100 000 Fcfp d'amende pour les autres prévenus.
Le tribunal correctionnel a finalement été plus clément car les peines se sont échelonnées entre 6 mois de prison et un an de prison avec sursis et des amendes de 100 000 Fcfp.
Lire aussi Entraves au passage sur la route Traversière : le dernier round ?
En janvier dernier, la famille de Timi Bennett (père, mère et fils) et deux autres prévenus habitant le PK 47,5 côté montagne à Mataiea, comparaissaient devant le tribunal correctionnel pour avoir entravé la libre circulation à diverses reprises au cours de l'année 2011. La justice avait retenu trois dates en particulier (le 28 mars 2011, le 8 juin 2011 et le 23 août 2011) même s'il y avait eu plus de plaintes.
Sur la vingtaine de plaignants, une douzaine d'entre eux s'étaient déplacés à l'audience en janvier dernier. A la barre, ils avaient demandé à pouvoir passer librement, sans risquer d'être insulté, frappé ou racketté d'une quelconque somme d'argent pour parcourir ces 400 mètres qui posent problème.
Le procureur de la République avait estimé que les faits d'entrave étaient parfaitement établis et demandaient en répression des "peines de dissuasion suffisantes, car il est temps d'en finir". Il avait alors demandé une peine d'un an de prison ferme et 200 000 Fcfp d'amende à l'égard du père Timi Bennett ; un an avec sursis et 100 000 Fcfp d'amende pour les autres prévenus.
Le tribunal correctionnel a finalement été plus clément car les peines se sont échelonnées entre 6 mois de prison et un an de prison avec sursis et des amendes de 100 000 Fcfp.
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