Tahiti, le 10 avril 2025 - Depuis 2015, l’ONU a lancé un programme universel visant à éradiquer la pauvreté, protéger la planète et garantir la prospérité pour tous, avec un objectif d’aboutissement en 2030. Foncièrement attaché au bien-être de sa population, le Pays s’est engagé à mettre en place les moyens nécessaires pour atteindre les objectifs de développement durable ambitionnés par l’organisation mondiale.
C’est un chemin long et difficile, mais c’est une cause noble et primordiale pour l’avenir de la Polynésie et de la Terre. Lorsque le Pays s’est engagé dans cette démarche, ses objectifs étaient clairs et précis : jouer un rôle majeur dans la construction d’un avenir durable pour la population et l’environnement.
Pour cela, 17 objectifs de développement durable (ODD) répartis sur quatre piliers ont été fixés par l’ONU pour permettre aux nations engagées dans ce projet de travailler sur les mêmes axes, et, si possible, conjointement dans certaines zones comme le Pacifique. Quatre piliers forts, chacun composé d’ODD précis et spécifiques, quatre thèmes généraux – les peuples, la prospérité, la planète, ainsi que la paix et les partenariats – rassemblent une idée commune : le bien-être des populations dans un respect partagé de la planète.
Après le lancement du projet, les premiers bilans ont été publiés au début des années 2020. Des spécificités régionales ont été mises en avant, notamment dans la zone Pacifique. Mais la réalisation concrète des ODD prend plus de temps que prévu. L’isolement géographique, la petite taille des économies et l’exposition accrue aux catastrophes naturelles liées au changement climatique sont des facteurs limitants. La pandémie de Covid-19 a également perturbé la mise en œuvre et le développement des objectifs de développement durable.
Des défis à relever
Malgré ces contretemps, la Polynésie française tente d’avancer. Très attaché à la réussite de ce projet, le Pays, sous l’impulsion de la Délégation aux affaires internationales, européennes et du Pacifique, a mis en place des actions qui ont permis de faire progresser les choses. Dans le dernier rapport daté de 2024, la continuité avec les défis relevés en 2021 reste primordiale. Certains ont été relevés avec succès, mais d’autres peinent toujours à avancer.
Pour remédier à cela, plusieurs axes de travail ont été décidés. Tout d’abord, il fallait redonner un sens aux ODD. La méconnaissance du projet par certains services publics demeure un frein. Ainsi, des campagnes de sensibilisation, des moyens de communication tels que des événements éducatifs, des ateliers ou des bulletins d’information viendront renforcer l’engagement et la connaissance des agents publics afin qu’ils maîtrisent mieux les outils de mise en œuvre.
Ensuite, les indicateurs ODD restent mal maîtrisés. Ayant plus que doublé en trois ans (ils sont passés de 37 à 80), ces indicateurs, alignés avec les données collectées par les services publics, donnent souvent des résultats erronés pour évaluer les progrès des ODD. Des solutions vont être apportées pour réguler ces données afin qu’elles soient plus adaptées aux priorités locales et aux capacités des services publics.
Tout cela ne pourra pas fonctionner correctement sans la création d’un outil statistique fiable et performant. Le projet “Data Lab”, porté par l’Institut de la statistique de la Polynésie française et la Direction de la modernisation et des réformes de l’administration, doit ainsi permettre de collecter et de traiter des données de meilleure qualité, mais surtout de rendre ces données plus facilement accessibles aux différents services du Pays.
Car la réussite de ce projet dépendra de l’engagement de tous. Pour cela, la communauté ODD a besoin d’une collaboration sans faille et d’une coordination efficace entre tous les services. Le territoire est vaste, et l’accès à un grand nombre d’informations permettra une meilleure visibilité. D’où la nécessité d’un travail collectif régional. Car le renforcement des liens avec les îles du Pacifique et les partenaires internationaux est vu comme un atout déterminant.
Ce projet n’est pas simplement une initiative de l’État, mais une prise de conscience collective sur l’avenir de la planète et des êtres qui la peuplent. Quel héritage voulons-nous laisser à nos enfants, et en quoi pouvons-nous influer sur l’avenir ?
C’est un chemin long et difficile, mais c’est une cause noble et primordiale pour l’avenir de la Polynésie et de la Terre. Lorsque le Pays s’est engagé dans cette démarche, ses objectifs étaient clairs et précis : jouer un rôle majeur dans la construction d’un avenir durable pour la population et l’environnement.
Pour cela, 17 objectifs de développement durable (ODD) répartis sur quatre piliers ont été fixés par l’ONU pour permettre aux nations engagées dans ce projet de travailler sur les mêmes axes, et, si possible, conjointement dans certaines zones comme le Pacifique. Quatre piliers forts, chacun composé d’ODD précis et spécifiques, quatre thèmes généraux – les peuples, la prospérité, la planète, ainsi que la paix et les partenariats – rassemblent une idée commune : le bien-être des populations dans un respect partagé de la planète.
Après le lancement du projet, les premiers bilans ont été publiés au début des années 2020. Des spécificités régionales ont été mises en avant, notamment dans la zone Pacifique. Mais la réalisation concrète des ODD prend plus de temps que prévu. L’isolement géographique, la petite taille des économies et l’exposition accrue aux catastrophes naturelles liées au changement climatique sont des facteurs limitants. La pandémie de Covid-19 a également perturbé la mise en œuvre et le développement des objectifs de développement durable.
Des défis à relever
Malgré ces contretemps, la Polynésie française tente d’avancer. Très attaché à la réussite de ce projet, le Pays, sous l’impulsion de la Délégation aux affaires internationales, européennes et du Pacifique, a mis en place des actions qui ont permis de faire progresser les choses. Dans le dernier rapport daté de 2024, la continuité avec les défis relevés en 2021 reste primordiale. Certains ont été relevés avec succès, mais d’autres peinent toujours à avancer.
Pour remédier à cela, plusieurs axes de travail ont été décidés. Tout d’abord, il fallait redonner un sens aux ODD. La méconnaissance du projet par certains services publics demeure un frein. Ainsi, des campagnes de sensibilisation, des moyens de communication tels que des événements éducatifs, des ateliers ou des bulletins d’information viendront renforcer l’engagement et la connaissance des agents publics afin qu’ils maîtrisent mieux les outils de mise en œuvre.
Ensuite, les indicateurs ODD restent mal maîtrisés. Ayant plus que doublé en trois ans (ils sont passés de 37 à 80), ces indicateurs, alignés avec les données collectées par les services publics, donnent souvent des résultats erronés pour évaluer les progrès des ODD. Des solutions vont être apportées pour réguler ces données afin qu’elles soient plus adaptées aux priorités locales et aux capacités des services publics.
Tout cela ne pourra pas fonctionner correctement sans la création d’un outil statistique fiable et performant. Le projet “Data Lab”, porté par l’Institut de la statistique de la Polynésie française et la Direction de la modernisation et des réformes de l’administration, doit ainsi permettre de collecter et de traiter des données de meilleure qualité, mais surtout de rendre ces données plus facilement accessibles aux différents services du Pays.
Car la réussite de ce projet dépendra de l’engagement de tous. Pour cela, la communauté ODD a besoin d’une collaboration sans faille et d’une coordination efficace entre tous les services. Le territoire est vaste, et l’accès à un grand nombre d’informations permettra une meilleure visibilité. D’où la nécessité d’un travail collectif régional. Car le renforcement des liens avec les îles du Pacifique et les partenaires internationaux est vu comme un atout déterminant.
Ce projet n’est pas simplement une initiative de l’État, mais une prise de conscience collective sur l’avenir de la planète et des êtres qui la peuplent. Quel héritage voulons-nous laisser à nos enfants, et en quoi pouvons-nous influer sur l’avenir ?
Les 17 objectifs de développement durable
- Pilier 1 : Les personnes
- ODD 2 : Alimentation et nutrition ;
- ODD 3 : Bonne Santé et bien-être ;
- ODD 4 : Éducation de qualité ;
- ODD 11 : Villes et communautés durables ;
- ODD 12 : Consommations et productions responsables.
- Pilier 2 : La prospérité
- ODD 1 et 10 : Pauvreté et inégalité ;
- ODD 8 : Croissance économique et travail décent ;
- ODD 9 : Industrie, innovation et infrastructure.
- Pilier 3 : La nature
- ODD 6 : Eau et assainissement ;
- ODD 7 : Énergie ;
- ODD 13 : Action pour le climat ;
- ODD 14 : Océans ;
- ODD 15 : Terres et forets.
- Pilier 4 : La paix et les partenariats
- ODD 5 : Autonomisation des femmes ;
- ODD 16 : Paix, justice et bonne gouvernance ;
- ODD 17 : Partenariats pour les ODD.