Les membres de la Cosac appellent les agents communaux à se mobiliser ce mercredi 4 juin pour élire leurs représentants au sein de la toute nouvelle commission consultative paritaire. crédit photo SD
Tahiti, le 2 juin 2025 – Plus de 400 agents communaux non titulaires de la fonction publique sont appelés à élire leurs représentants pour la première fois, ce mercredi, au sein d'une commission consultative paritaire unique. L'occasion pour eux de pouvoir s'appuyer sur une instance qui défende leurs intérêts, explique la Cosac qui fait cinq propositions comme le fait de faciliter leur mobilité à l'instar des fonctionnaires.
C’est tout nouveau. Et c'est en ce sens que la Confédération syndicale des agents communaux de Polynésie (Cosac) appelle à la mobilisation ce mercredi dans toutes les communes – même dans les îles – où des urnes seront installées pour élire leurs représentants au sein de la nouvelle commission consultative paritaire (CCP) pour les six prochaines années. Un nouvel organe sur lequel pourront s'appuyer les 431 agents communaux contractuels (dont 130 rien qu'à Papeete, une trentaine à Moorea, une cinquantaine à Faa'a), qui n'étaient pas représentés jusqu'à présent. “C'est pour eux. C'est pour leur avenir. Il faut se mobiliser”, expliquait ce lundi matin, Aimana Bernière, membre de la Cosac.
Il faut savoir que lorsque la fonction publique communale a été mise en œuvre il y a une vingtaine d'années, les agents avaient le choix de l'intégrer ou pas. La plupart ont opté pour cette option mais d'autres “ne s'y retrouvaient pas, notamment financièrement”, car les grilles Anfa (Agents non titulaires de la Fonction publique) étaient bien plus avantageuses pour eux. Ce sont donc des CDI non intégrés appelés des contractuels mais il y a également des agents communaux embauchés en CDD qui ne sont pas non plus intégrés. Et jusqu'à aujourd'hui, ces agents étaient “livrés à eux-mêmes” dans la gestion de leurs difficultés au quotidien comme pour contester un licenciement abusif, faire valoir une évolution de carrière ou une demande de mutation.
Cinq propositions
“C'est la première fois qu'il y a une élection pour la CCP unique à destination des agents communaux et c'est une bonne chose. Il va y avoir un véritable dialogue social moitié employés, moitié employeurs et ça ne peut être qu'un avantage. Bien sûr, les syndicats peuvent intervenir sur des situations particulières mais une instance prévue par la loi avec une représentativité paritaire, ça ne peut être qu'un plus”, appuie Aimana Bernière qui souligne que la Cosac, qui siège également au sein du Conseil supérieur de la Fonction publique, pourra ainsi encore mieux porter leur voix.
Et pour séduire ces 431 potentiels électeurs, la Cosac fait cinq propositions : d'abord, faciliter la mobilité pour ces CDI non intégrés et leur permettre d'évoluer dans leur carrière. “Actuellement, un fonctionnaire communal de Papeete originaire de Moorea par exemple, peut retourner travailler à Moorea s'il le souhaite. Mais ce n'est pas possible pour le contractuel”, précise Aimana Bernière qui veut donc étendre cette possibilité. La Cosac propose aussi de développer l'action sociale pour tous les contractuels (retraite ou assurance complémentaire par exemple), la mise en place d'une “prime de précarité de 10%” pour les agents en CDD, à l'instar de ce qui se fait dans le privé. Favoriser un départ anticipé en négociant une prime de départ volontaire à la retraite pour les CDI non intégrés, et former ces futurs retraités à gérer leur budget ou même à se reconvertir sont aussi dans la profession de foi de la Cosac pour ces élections du 4 juin où trois listes seront donc en lice : la Cosac, A Ti'a i Mua et la Fraap.
C’est tout nouveau. Et c'est en ce sens que la Confédération syndicale des agents communaux de Polynésie (Cosac) appelle à la mobilisation ce mercredi dans toutes les communes – même dans les îles – où des urnes seront installées pour élire leurs représentants au sein de la nouvelle commission consultative paritaire (CCP) pour les six prochaines années. Un nouvel organe sur lequel pourront s'appuyer les 431 agents communaux contractuels (dont 130 rien qu'à Papeete, une trentaine à Moorea, une cinquantaine à Faa'a), qui n'étaient pas représentés jusqu'à présent. “C'est pour eux. C'est pour leur avenir. Il faut se mobiliser”, expliquait ce lundi matin, Aimana Bernière, membre de la Cosac.
Il faut savoir que lorsque la fonction publique communale a été mise en œuvre il y a une vingtaine d'années, les agents avaient le choix de l'intégrer ou pas. La plupart ont opté pour cette option mais d'autres “ne s'y retrouvaient pas, notamment financièrement”, car les grilles Anfa (Agents non titulaires de la Fonction publique) étaient bien plus avantageuses pour eux. Ce sont donc des CDI non intégrés appelés des contractuels mais il y a également des agents communaux embauchés en CDD qui ne sont pas non plus intégrés. Et jusqu'à aujourd'hui, ces agents étaient “livrés à eux-mêmes” dans la gestion de leurs difficultés au quotidien comme pour contester un licenciement abusif, faire valoir une évolution de carrière ou une demande de mutation.
Cinq propositions
“C'est la première fois qu'il y a une élection pour la CCP unique à destination des agents communaux et c'est une bonne chose. Il va y avoir un véritable dialogue social moitié employés, moitié employeurs et ça ne peut être qu'un avantage. Bien sûr, les syndicats peuvent intervenir sur des situations particulières mais une instance prévue par la loi avec une représentativité paritaire, ça ne peut être qu'un plus”, appuie Aimana Bernière qui souligne que la Cosac, qui siège également au sein du Conseil supérieur de la Fonction publique, pourra ainsi encore mieux porter leur voix.
Et pour séduire ces 431 potentiels électeurs, la Cosac fait cinq propositions : d'abord, faciliter la mobilité pour ces CDI non intégrés et leur permettre d'évoluer dans leur carrière. “Actuellement, un fonctionnaire communal de Papeete originaire de Moorea par exemple, peut retourner travailler à Moorea s'il le souhaite. Mais ce n'est pas possible pour le contractuel”, précise Aimana Bernière qui veut donc étendre cette possibilité. La Cosac propose aussi de développer l'action sociale pour tous les contractuels (retraite ou assurance complémentaire par exemple), la mise en place d'une “prime de précarité de 10%” pour les agents en CDD, à l'instar de ce qui se fait dans le privé. Favoriser un départ anticipé en négociant une prime de départ volontaire à la retraite pour les CDI non intégrés, et former ces futurs retraités à gérer leur budget ou même à se reconvertir sont aussi dans la profession de foi de la Cosac pour ces élections du 4 juin où trois listes seront donc en lice : la Cosac, A Ti'a i Mua et la Fraap.




































