Une vue de la Cité Grand.
PIRAE, mardi 20 novembre 2012. Le projet d’un foyer d’hébergement des archipels est un très vieux dossier qui verra peut-être sa réalisation effective dans les prochains mois. En effet, la mairie de Pirae réfléchit depuis le début de l’année 2012 à ce que pourrait devenir les 11 bâtiments sur trois hectares de la cité Grand, lorsque les dernières familles de militaires auront libéré tout cet espace. Dans le cadre de la cession «à l’euro symbolique» de ces terrains militaires aux communes concernées, la mairie de Pirae a, entre autres comme projet sur l’actuelle Cité Grand, l’installation d’un foyer d’étudiants et de jeunes travailleurs. L’emprise foncière concernée devrait être libérée en juillet 2013 a confirmé ce mardi Armelle Merceron, conseillère municipale de Pirae. Le foyer envisagé qui permettrait d’héberger une centaine d’étudiants et de jeunes travailleurs sur deux bâtiments et Armelle Merceron espère «une ouverture dès 2014», ce qui peut sembler optimiste car il faudra le temps d’effectuer les nécessaires transformations des lieux, de les financer et de trouver qui et comment sera géré ce foyer.
Si cette date d’ouverture paraît prématurée, le projet en revanche s’inscrit dans une réelle nécessité. En effet, des étudiants en BTS du lycée Taaone ont mené, dans le cadre de leur cursus scolaire et à la demande de la mairie de Pirae, une enquête statistique auprès de 580 jeunes, âgés de 18 à 21 ans, qui révèle une fois encore, l’énorme besoin en logements pour les jeunes qu’ils soient étudiants ou jeunes travailleurs en formation (voir le résultat complet de l’enquête en pièce jointe). Or, à proximité immédiate de cette cité Grand de Pirae, on trouve quatre lycées avec des classes de BTS, mais aussi l’ISEPP (Institut Supérieur de l'Enseignement Privé de Polynésie) le CFPA (Centre de formation pour adultes) et l’IFSI (Institut de formation de soins infirmiers), autant de structures qui admettent aisément avoir de la difficulté à aider leurs étudiants à trouver des logements à la portée de leurs budgets ou des bourses et aides existantes. Au-delà de cet environnement immédiat autour de Pirae, l’UPF (Université de Polynésie française) a besoin de loger chaque année environ 400 nouveaux étudiants alors que les logements étudiants sont encore trop peu nombreux : 72 chambres universitaires et 228 logements doubles fournis par le Pays. Sans compter les jeunes stagiaires en formation du SEFI qui n’ont pas les moyens d’assumer le coût d’un loyer dans le secteur libre et privé.
Ce mardi matin, lors d’une table ronde à la mairie de Pirae sur ce projet de foyer, les différents intervenants qu’ils soient représentants des structures de formations et d’hébergement, des services sociaux et de l’’éducation, des élus de l’Assemblée ont souligné la corrélation évidente entre réussite des études et hébergement de qualité. Particulièrement pour les jeunes venant des archipels éloignés qui quittent le giron familial pour l’internat, dès le lycée. L’enquête des étudiants de BTS le confirme : sur les 580 jeunes interrogés, 130 sont intéressés par le projet et 54 qui sont pourtant déjà logés souhaiteraient intégrer ce type de foyer avec des chambres de 2 ou 4 pas plus et des parties communes. «Nous n’en sommes qu’au début du projet, mais l’enquête réalisée confirme le besoin de ce type de foyer» confirmait Armelle Merceron. Reste néanmoins beaucoup à faire pour déterminer comment les deux bâtiments de la Cité Grand seront aménagés, avec quels financements et quel encadrement social et éducatif y sera associé sachant que «ce n’est pas la vocation ni l’intérêt de la commune de le gérer en direct».
Si cette date d’ouverture paraît prématurée, le projet en revanche s’inscrit dans une réelle nécessité. En effet, des étudiants en BTS du lycée Taaone ont mené, dans le cadre de leur cursus scolaire et à la demande de la mairie de Pirae, une enquête statistique auprès de 580 jeunes, âgés de 18 à 21 ans, qui révèle une fois encore, l’énorme besoin en logements pour les jeunes qu’ils soient étudiants ou jeunes travailleurs en formation (voir le résultat complet de l’enquête en pièce jointe). Or, à proximité immédiate de cette cité Grand de Pirae, on trouve quatre lycées avec des classes de BTS, mais aussi l’ISEPP (Institut Supérieur de l'Enseignement Privé de Polynésie) le CFPA (Centre de formation pour adultes) et l’IFSI (Institut de formation de soins infirmiers), autant de structures qui admettent aisément avoir de la difficulté à aider leurs étudiants à trouver des logements à la portée de leurs budgets ou des bourses et aides existantes. Au-delà de cet environnement immédiat autour de Pirae, l’UPF (Université de Polynésie française) a besoin de loger chaque année environ 400 nouveaux étudiants alors que les logements étudiants sont encore trop peu nombreux : 72 chambres universitaires et 228 logements doubles fournis par le Pays. Sans compter les jeunes stagiaires en formation du SEFI qui n’ont pas les moyens d’assumer le coût d’un loyer dans le secteur libre et privé.
Ce mardi matin, lors d’une table ronde à la mairie de Pirae sur ce projet de foyer, les différents intervenants qu’ils soient représentants des structures de formations et d’hébergement, des services sociaux et de l’’éducation, des élus de l’Assemblée ont souligné la corrélation évidente entre réussite des études et hébergement de qualité. Particulièrement pour les jeunes venant des archipels éloignés qui quittent le giron familial pour l’internat, dès le lycée. L’enquête des étudiants de BTS le confirme : sur les 580 jeunes interrogés, 130 sont intéressés par le projet et 54 qui sont pourtant déjà logés souhaiteraient intégrer ce type de foyer avec des chambres de 2 ou 4 pas plus et des parties communes. «Nous n’en sommes qu’au début du projet, mais l’enquête réalisée confirme le besoin de ce type de foyer» confirmait Armelle Merceron. Reste néanmoins beaucoup à faire pour déterminer comment les deux bâtiments de la Cité Grand seront aménagés, avec quels financements et quel encadrement social et éducatif y sera associé sachant que «ce n’est pas la vocation ni l’intérêt de la commune de le gérer en direct».
Armelle Merceron avec les étudiantes de BTS.
Trois hectares de verdure et onze bâtiments
La Cité Grand de Pirae est l’un des sites concernés par le Contrat de redynamisation des sites de défense, créé à la suite du désengagement de l’armée. Plusieurs sites sont concernés en Polynésie française et prévoit un transfert de ces parcelles et bâtiments à l’euro symbolique. Sur le site de la Cité Grand, qui a plus de quarante d’existence, la mairie de Pirae a donc un projet de foyer mixte pour étudiants et jeunes travailleurs. Un foyer qui n’aurait d’emprise que sur deux des onze bâtiments de la cité et qui serait aménagé en priorité. Un appel d’offres à maîtrise d’ouvrage sera lancé prochainement pour savoir quelles sont les solutions pour transformer 26 logements (T2,T3, T4 et plus) en une centaine de chambres d’étudiants ou jeunes travailleurs. Ce qui ne sera pas si simple sur des bâtiments qui ont plus de 40 ans d’âge.
Quant aux autres bâtiments et espaces verts de la Cité Grand, leur vocation future n’est pas encore totalement arrêtée. Soixante logements pourrait devenir des logements sociaux de la commune de Pirae, quant au reste, Armelle Merceron évoque la mise en place d’une zone à caractère économique et sociale, «l’ensemble de la cité Grand devrait devenir une zone d’habitat remodelée pour faire en sorte que l’intégration de ce foyer et l’utilisation des autres bâtiments se passe le mieux possible par rapport aux résidents voisins de cet ensemble».
La Cité Grand de Pirae est l’un des sites concernés par le Contrat de redynamisation des sites de défense, créé à la suite du désengagement de l’armée. Plusieurs sites sont concernés en Polynésie française et prévoit un transfert de ces parcelles et bâtiments à l’euro symbolique. Sur le site de la Cité Grand, qui a plus de quarante d’existence, la mairie de Pirae a donc un projet de foyer mixte pour étudiants et jeunes travailleurs. Un foyer qui n’aurait d’emprise que sur deux des onze bâtiments de la cité et qui serait aménagé en priorité. Un appel d’offres à maîtrise d’ouvrage sera lancé prochainement pour savoir quelles sont les solutions pour transformer 26 logements (T2,T3, T4 et plus) en une centaine de chambres d’étudiants ou jeunes travailleurs. Ce qui ne sera pas si simple sur des bâtiments qui ont plus de 40 ans d’âge.
Quant aux autres bâtiments et espaces verts de la Cité Grand, leur vocation future n’est pas encore totalement arrêtée. Soixante logements pourrait devenir des logements sociaux de la commune de Pirae, quant au reste, Armelle Merceron évoque la mise en place d’une zone à caractère économique et sociale, «l’ensemble de la cité Grand devrait devenir une zone d’habitat remodelée pour faire en sorte que l’intégration de ce foyer et l’utilisation des autres bâtiments se passe le mieux possible par rapport aux résidents voisins de cet ensemble».
