La chambre Territoriale des Comptes a rendu son rapport sur la gestion de la Commune de Teva I Uta (Mataiea et Papeari), dans lequel elle épingle très largement les errements de gestion municipale, dans son analyse des comptes de 2004 à 2010. Il dénonce notamment les comptes observés sous la mandature de Victor Doom, premier magistrat de Teva I Uta jusqu’en 2008 et prédécesseur de Valentina Cross à la tête de la commune de 8 591 habitants.
Teva I Uta disposait d’un budget de près de 921 millions CFP pour l’exercice 2009, dont 721 millions CFP de fonctionnement consacrés pour plus de 72% au paiement des salaires de 121 employés municipaux Agents non fonctionnaires de l’administration (ANFA).
Un plan de redressement qui a été initié d’autorité par l’Etat en 2010 pourrait permettre un retour à l’équilibre de la comptabilité municipale en 2012.
Sur les six années de gestion municipale qu’analyse le rapport de la CTC, il relève une mauvaise foi comptable qui s’est traduite par la présentation insincère des comptes pour masquer un déficit régulier de la section fonctionnement (atteignant un total cumulé de près de 300 Millions FCP en 2010), dû à une masse salariale trop importante ; mais aussi l’absence d’encadrement et de politique de ressources humaines ; et encore la distribution de subventions aux associations à « la tête du client » et sur simple demande. Le rapport souligne en outre une politique d’investissement quasi inexistante conduisant notamment à Teva I Uta à la situation aberrante d’un service public de distribution de l’eau « nettement déficient (…), alors que la commune dispose de ressources en eau suffisantes et de qualité ». Pour ne pas dire les meilleures de Polynésie française. Par ailleurs, aucune infrastructure d’assainissement n’est en place, faute d’investissement.
Enfin, le rapport dénonce une gestion sans contrôle ni perspective du traitement des ordures ménagères.
Teva I Uta disposait d’un budget de près de 921 millions CFP pour l’exercice 2009, dont 721 millions CFP de fonctionnement consacrés pour plus de 72% au paiement des salaires de 121 employés municipaux Agents non fonctionnaires de l’administration (ANFA).
Un plan de redressement qui a été initié d’autorité par l’Etat en 2010 pourrait permettre un retour à l’équilibre de la comptabilité municipale en 2012.
Sur les six années de gestion municipale qu’analyse le rapport de la CTC, il relève une mauvaise foi comptable qui s’est traduite par la présentation insincère des comptes pour masquer un déficit régulier de la section fonctionnement (atteignant un total cumulé de près de 300 Millions FCP en 2010), dû à une masse salariale trop importante ; mais aussi l’absence d’encadrement et de politique de ressources humaines ; et encore la distribution de subventions aux associations à « la tête du client » et sur simple demande. Le rapport souligne en outre une politique d’investissement quasi inexistante conduisant notamment à Teva I Uta à la situation aberrante d’un service public de distribution de l’eau « nettement déficient (…), alors que la commune dispose de ressources en eau suffisantes et de qualité ». Pour ne pas dire les meilleures de Polynésie française. Par ailleurs, aucune infrastructure d’assainissement n’est en place, faute d’investissement.
Enfin, le rapport dénonce une gestion sans contrôle ni perspective du traitement des ordures ménagères.
