Tahiti, le 3 juin 2025 - Dans un souci de promotion de son eau et de préservation de la ressource et de l’environnement, la ville de Papeete a dévoilé, avec la Polynésienne des eaux, l’identité de son eau. Elle devient Vai’ete du nom de la ville et de la rivière qui la traversait jadis.
“L’eau du robinet : un choix pour la santé, le budget et l’environnement”, tel est le message lancé à l’attention des consommateurs par la ville de Papeete et la Polynésienne des eaux. Pour appuyer ce message, l’eau de la ville se dote d’une marque et d’une identité. Elle est désormais Vai’ete.
“Avec Vai’ete, nous invitons chaque habitant, chaque visiteur à (re)découvrir l’eau du robinet de Papeete : un geste simple, économique et écologique, porteur d’avenir pour notre capitale.” L’objectif est d’encourager la consommation de cette ressource 100 % potable distribuée gratuitement dans tous les robinets.
Le produit le plus contrôlé
Choisir l’eau du robinet est donc d’abord un choix santé. “L’eau à Papeete, c’est une longue histoire”, a indiqué en préambule Rémy Brillant, le directeur général des services de la ville. Il a rappelé que dès le début des années 1960, Papeete s’est porté acquéreur d’une grande réserve foncière à la Fautaua pour préserver la ressource. Cette propriété s’étend du Bain Loti jusqu’au Diadème. En 1992, la gestion et la distribution de l’eau ont été confiées à la Polynésienne des eaux qui se charge de garantir sa potabilité. “C’est le produit le plus contrôlé qui soit”, a assuré Mathieu Desetres, le directeur de la Polynésienne des eaux. “Nous effectuons 150 prélèvements par an et plus de 2 000 paramètres sont analysés.”
Choisir Vai’ete, c’est par ailleurs préserver son budget. La ville de Papeete, pour le prouver, ne manque pas de chiffres. Elle coûte 0,04 franc le litre, soit 1 500 fois moins cher qu’une eau en bouteille. L’eau du robinet permettrait, pour un foyer de quatre personnes à raison d’un litre par personne et par jour, d’économiser 140 000 francs à l’année. Pour autant, la ville et la Polynésienne des eaux se défendent de vouloir “faire concurrence aux fournisseurs d’eau en bouteille”.
En lançant sa campagne, la ville de Papeete a enfin insisté sur l’aspect environnemental de la démarche en réduisant les déchets plastique. Un foyer de quatre personnes qui passerait à l’eau du robinet éviterait l’usage de 240 bouteilles d’un litre par mois.
Un nom et un logo chargés de symboles et d’histoire
Le terme Vai’ete désigne à la fois l’ancien nom de la ville de Papeete et la rivière qui la traversait jadis. Aujourd’hui, le bassin de la Reine situé dans l’enceinte de l’assemblée de la Polynésie française constitue le dernier vestige de cette rivière disparue.
Son logo est chargé de symboles. Il contient une forme de goutte pour la pureté et la simplicité de l’eau, une silhouette royale et la cascade de Fautaua pour l’ancrage culturel et naturel. Le bleu rappelle l’eau mais aussi la fraîcheur.
La campagne va être appuyée par des actions de communication et de sensibilisation dans les écoles. Les jeudi 5 et vendredi 6 juin, une centaine d’élèves de Papeete découvriront le parcours de l’eau potable en effectuant des visites pédagogiques du site de production de la Fautaua. Cette action se poursuivra tout au long de l’année scolaire 2025-2026. Tous les services communaux seront dotés d’une fontaine d’eau Vai’ete.
Pour l’heure, la consommation d’eau embouteillée demeure très élevée. Plusieurs raisons sont évoquées pour expliquer cette préférence. D’abord “la méconnaissance”, selon Mathieu Desetres. Nombreux sont les consommateurs qui considèrent toujours que l’eau embouteillée est de meilleure qualité. Il y a aussi la différence de goût avec le chlore qui est parfois trop prononcé. “Or, le chlore alimentaire est gage de qualité et il disparaît en cinq minutes si on laisse l’eau du robinet reposer dans une carafe par exemple.”
Plus d’informations en ligne : www.papeete.pf.
“L’eau du robinet : un choix pour la santé, le budget et l’environnement”, tel est le message lancé à l’attention des consommateurs par la ville de Papeete et la Polynésienne des eaux. Pour appuyer ce message, l’eau de la ville se dote d’une marque et d’une identité. Elle est désormais Vai’ete.
“Avec Vai’ete, nous invitons chaque habitant, chaque visiteur à (re)découvrir l’eau du robinet de Papeete : un geste simple, économique et écologique, porteur d’avenir pour notre capitale.” L’objectif est d’encourager la consommation de cette ressource 100 % potable distribuée gratuitement dans tous les robinets.
Le produit le plus contrôlé
Choisir l’eau du robinet est donc d’abord un choix santé. “L’eau à Papeete, c’est une longue histoire”, a indiqué en préambule Rémy Brillant, le directeur général des services de la ville. Il a rappelé que dès le début des années 1960, Papeete s’est porté acquéreur d’une grande réserve foncière à la Fautaua pour préserver la ressource. Cette propriété s’étend du Bain Loti jusqu’au Diadème. En 1992, la gestion et la distribution de l’eau ont été confiées à la Polynésienne des eaux qui se charge de garantir sa potabilité. “C’est le produit le plus contrôlé qui soit”, a assuré Mathieu Desetres, le directeur de la Polynésienne des eaux. “Nous effectuons 150 prélèvements par an et plus de 2 000 paramètres sont analysés.”
Choisir Vai’ete, c’est par ailleurs préserver son budget. La ville de Papeete, pour le prouver, ne manque pas de chiffres. Elle coûte 0,04 franc le litre, soit 1 500 fois moins cher qu’une eau en bouteille. L’eau du robinet permettrait, pour un foyer de quatre personnes à raison d’un litre par personne et par jour, d’économiser 140 000 francs à l’année. Pour autant, la ville et la Polynésienne des eaux se défendent de vouloir “faire concurrence aux fournisseurs d’eau en bouteille”.
En lançant sa campagne, la ville de Papeete a enfin insisté sur l’aspect environnemental de la démarche en réduisant les déchets plastique. Un foyer de quatre personnes qui passerait à l’eau du robinet éviterait l’usage de 240 bouteilles d’un litre par mois.
Un nom et un logo chargés de symboles et d’histoire
Le terme Vai’ete désigne à la fois l’ancien nom de la ville de Papeete et la rivière qui la traversait jadis. Aujourd’hui, le bassin de la Reine situé dans l’enceinte de l’assemblée de la Polynésie française constitue le dernier vestige de cette rivière disparue.
Son logo est chargé de symboles. Il contient une forme de goutte pour la pureté et la simplicité de l’eau, une silhouette royale et la cascade de Fautaua pour l’ancrage culturel et naturel. Le bleu rappelle l’eau mais aussi la fraîcheur.
La campagne va être appuyée par des actions de communication et de sensibilisation dans les écoles. Les jeudi 5 et vendredi 6 juin, une centaine d’élèves de Papeete découvriront le parcours de l’eau potable en effectuant des visites pédagogiques du site de production de la Fautaua. Cette action se poursuivra tout au long de l’année scolaire 2025-2026. Tous les services communaux seront dotés d’une fontaine d’eau Vai’ete.
Pour l’heure, la consommation d’eau embouteillée demeure très élevée. Plusieurs raisons sont évoquées pour expliquer cette préférence. D’abord “la méconnaissance”, selon Mathieu Desetres. Nombreux sont les consommateurs qui considèrent toujours que l’eau embouteillée est de meilleure qualité. Il y a aussi la différence de goût avec le chlore qui est parfois trop prononcé. “Or, le chlore alimentaire est gage de qualité et il disparaît en cinq minutes si on laisse l’eau du robinet reposer dans une carafe par exemple.”
Plus d’informations en ligne : www.papeete.pf.
Quelques chiffres
En 1992, le taux de rendement était de 30%, cela signifie que 30% de l’eau prélevée était acheminée à destination. Aujourd’hui, il est de 70%.
En 1992, la Polynésienne des eaux distribuait 15 millions de m3 d’eau, elle en distribue désormais 6 millions de m3 grâce à l’amélioration du rendement.
Les abonnés résidant à Papeete consomment en moyenne 700 m3 d’eau par an contre 250 m3 par an en 1992.
En 1992, le taux de rendement était de 30%, cela signifie que 30% de l’eau prélevée était acheminée à destination. Aujourd’hui, il est de 70%.
En 1992, la Polynésienne des eaux distribuait 15 millions de m3 d’eau, elle en distribue désormais 6 millions de m3 grâce à l’amélioration du rendement.
Les abonnés résidant à Papeete consomment en moyenne 700 m3 d’eau par an contre 250 m3 par an en 1992.