Tahiti Infos

L’association des juristes en Polynésie française : Les futurs « hommes de loi »


L’association des juristes en Polynésie française : Les futurs « hommes de loi »
Hier, L’AJPF, l’Association des juristes en Polynésie française, créée en 2003, a regroupé  ses membres, pour la plupart des étudiants en droit. Ils recevaient également une étudiante lyonnaise, Maeva Guyon, qui a soutenu un mémoire sur le droit du travail en Polynésie, grâce notamment au soutien de la regrettée Feue Solange Drollet.
 
Créée par une quinzaine de juristes se composant de magistrats, avocats, universitaire, géomètres, huissier, juristes spécialisés en droit des assurances, droit foncier, droit de la famille, droit public, administrateur judiciaire et notaire, l’AJPF voit arriver de nouveaux visages, des étudiants polynésiens pour la plupart qui sont revenus il y a peu de temps.

C’était l’occasion de mieux se connaître, et surtout de parler de l’avenir. Du leur et de celui de leur fenua qu’ils avaient quitté pour entreprendre de hautes études de droit. Les voici, des années plus tard avec l’intime conviction de pouvoir enfin servir ce même fenua. Les diplômés se nomment : Hervé Raimana Lallemant, jeune docteur en droit depuis février 2012, qui a été le premier étudiant à entrer à l’AJPF comme membre fondateur en 2003. Il partait alors préparer un Master 2 à Brest. A côté de lui, Gael Sinjoux, notaire-assistant, Ariitu Guichenu-Dubouch, diplômé notaire Lyon 3, Matareva.Guichenu-Dubouch, clerc de notaire, Taiana Mou Hing, diplômé notaire, Warren Afo, titulaire d’un master 2 en droit de l’environnement, Université du Var, Brice Dumas, jeune avocat, Vanessa Lau, master 2 Droit des activités économiques.

Certains d’entre eux œuvrent déjà dans des cabinets d’études de la place. Il faut dire qu’à leur retour de métropole, ces « hommes et femmes »de loi n’ont pas mis longtemps pour trouver un emploi dans ce secteur particulier. Le soutien vient également d’hommes expérimentés comme Jérôme Charbonnier, juriste à la Mairie de Papeete ou encore Catherine Chodzko, diplômée notaire laquelle  vice-préside l’association.

Une invitée de marque était également parmi les convives, Maeva Guyon. Une jeune femme qui, malgré son prénom, vient de Lyon. C’est là qu’elle a effectué des recherches sur le droit de travail polynésien, dans le cadre d’un mémoire qu’elle a soutenu en master 2. Après quatre mois de dur labeur, elle foule enfin le sol polynésien pour la première fois et part aux îles marquises. Là, elle y a rencontré Catherine Vannier, magistrat, présidente de la section détachée de Nuku-Hiva, aux îles Marquises, également la présidente de l’AJPF, qui lui a annoncé une bonne nouvelle : l’obtention de son diplôme. Maeva se souviendra longtemps de ce court passage en Polynésie.

Ensemble, tous ont tenu à saluer la mémoire de Feue Solange Drollet. Cette grande dame était unanimement reconnue comme la spécialiste du droit du travail polynésien. Avocate, juriste, présidente du Haut-Conseil, Solange Drollet était celle qui a su redonner les lettres de noblesse au droit du travail  polynésien.
 
TP
 
 

Rédigé par TP le Vendredi 15 Février 2013 à 16:39 | Lu 2240 fois