Le contre-amiral, Geoffroy d'Andigné, entend bien assurer le renouvellement et le renforcement de la capacité de surveillance de l'armée en Polynésie française.
Tahiti, le 14 février 2024 – Ce mercredi a eu lieu la pose de la première pierre du quai destiné à accueillir le Teriieroo a Teriierooiterai, nouveau patrouilleur outre-mer, qui devrait arriver en Polynésie au mois de mai. L'occasion également pour le contre amiral Geoffroy d'Andigné, commandant supérieur des forces armées en Polynésie française, d'annoncer le renouvellement et le renforcement des capacités de surveillance maritimes et aériennes de l'armée en Polynésie à l’horizon 2030.
Ils sont attendus avec impatience par les autorités militaires locales. Les nouveaux patrouilleurs outre-mer, destinés à renouveler et renforcer la capacité de surveillance de la Marine en Polynésie, arriveront très prochainement sur le territoire. Notamment le premier, le Teriieroo a Teriierooiterai, dont l'arrivée est prévue pour le mois de mai. D'une longueur de 79,9 mètres et d’une largeur de 11,8 mètres pour 1 300 tonnes, ce dernier sera armé par un équipage de 30 marins. Doté d’une propulsion hybride thermique/électrique, il sera équipé d’un canon de 20 mm téléopéré et d’un radar de surveillance. Un drone à voilure fixe, le système de mini-drone de la Marine, sera embarqué et intégré à bord dès l’armement, ce qui constituera une première pour un bâtiment de la Marine nationale.
“Le navire porte le nom d'un Tahitien illustre, compagnon de la Libération et artisan du ralliement de l'Océanie française à la France libre en 1940. Ce choix traduit évidemment la volonté des armées d'ancrer leurs unités dans le territoire, et j'en suis très fier”, explique le contre amiral Geoffroy d'Andigné, avant de poursuivre : “Ce nouveau patrouilleur devrait quitter Brest en mars pour arriver en Polynésie vers le mois de mai. L'objectif étant de le faire venir le plus vite possible afin qu'il soit opérationnel et disponible pour les Jeux Olympiques, où il participera activement au dispositif de sûreté maritime.”
De gros travaux en perspective
Et l'arrivée prochaine des deux bâtiments de la Marine exige un réaménagement au niveau de la base navale, soit un quai circulable de 120 mètres de long sur 10 mètres de large, qui demandera 19 mois de travaux dont trois mois de préparation. Le montant global de l'opération est estimé à 18 millions d'euros, soit environ 2 milliards de francs. Et si la première pierre a été déposée ce mercredi, les travaux, quant à eux, devraient très rapidement commencer : “C'est un ouvrage qui reposera sur 46 pieux, d'un mètre trente de diamètre et de 35 à 40 mètres de long. Pour notre part, nous nous occuperons uniquement de la partie fondation et béton. La suite sera prise en charge par d'autres sociétés pour les réseaux etc. Concernant le début des travaux, nous avons un premier nettoyage des fonds fin février et le gros du travail qui démarrera en avril”, assure l'entreprise Boyer.
Du renfort pour les années à venir
Outre l'arrivée des nouveaux patrouilleurs outre-mer, le contre amiral Geoffroy d'Andigné assure qu'il s'agit là d'une première étape d'un projet bien plus conséquent et qui devrait prendre forme dans les années à venir : “Effectivement, on commence par les patrouilleurs, mais dès cette fin d'année 2024 nous allons recevoir un nouvel avion qui viendra remplacer nos vieux 'Falcon' et qui doublera notre rayon d'action. En 2026, nous attendons également l'arrivée d'un nouveau patrouilleur dans la gendarmerie, qui viendra remplacer le Jasmin qui commence à prendre de l'âge. De plus, en 2027, l'armée de Terre renforcera le régiment.”
Un renouvellement et un renforcement sur lesquels insiste le contre amiral, et qui devraient se poursuivre jusqu'en 2030 : “Si le quai des patrouilleurs représente déjà un gros investissement, nous allons prochainement partir sur un investissement encore plus conséquent, puisque nous attendons pour 2030 encore une autre nouvelle génération d'avions, les Falcon 2000, qui nécessiteront des travaux au niveau de la piste de Faa'a dès la fin d'année 2024.” Et la loi de programmation militaire a prévu un budget important à cet égard, puisque de 2024 à 2030 ce sont plus de 400 milliards d'euros qui ont été débloqués par l'État afin de transformer les armées et permettre à la France de faire face aux nouvelles menaces afin de maintenir son rang parmi les premières puissances mondiales. Parmi ces 400 milliards, 40% seront dédiés aux divers territoires français du Pacifique dont la Polynésie française.
Ils sont attendus avec impatience par les autorités militaires locales. Les nouveaux patrouilleurs outre-mer, destinés à renouveler et renforcer la capacité de surveillance de la Marine en Polynésie, arriveront très prochainement sur le territoire. Notamment le premier, le Teriieroo a Teriierooiterai, dont l'arrivée est prévue pour le mois de mai. D'une longueur de 79,9 mètres et d’une largeur de 11,8 mètres pour 1 300 tonnes, ce dernier sera armé par un équipage de 30 marins. Doté d’une propulsion hybride thermique/électrique, il sera équipé d’un canon de 20 mm téléopéré et d’un radar de surveillance. Un drone à voilure fixe, le système de mini-drone de la Marine, sera embarqué et intégré à bord dès l’armement, ce qui constituera une première pour un bâtiment de la Marine nationale.
“Le navire porte le nom d'un Tahitien illustre, compagnon de la Libération et artisan du ralliement de l'Océanie française à la France libre en 1940. Ce choix traduit évidemment la volonté des armées d'ancrer leurs unités dans le territoire, et j'en suis très fier”, explique le contre amiral Geoffroy d'Andigné, avant de poursuivre : “Ce nouveau patrouilleur devrait quitter Brest en mars pour arriver en Polynésie vers le mois de mai. L'objectif étant de le faire venir le plus vite possible afin qu'il soit opérationnel et disponible pour les Jeux Olympiques, où il participera activement au dispositif de sûreté maritime.”
De gros travaux en perspective
Et l'arrivée prochaine des deux bâtiments de la Marine exige un réaménagement au niveau de la base navale, soit un quai circulable de 120 mètres de long sur 10 mètres de large, qui demandera 19 mois de travaux dont trois mois de préparation. Le montant global de l'opération est estimé à 18 millions d'euros, soit environ 2 milliards de francs. Et si la première pierre a été déposée ce mercredi, les travaux, quant à eux, devraient très rapidement commencer : “C'est un ouvrage qui reposera sur 46 pieux, d'un mètre trente de diamètre et de 35 à 40 mètres de long. Pour notre part, nous nous occuperons uniquement de la partie fondation et béton. La suite sera prise en charge par d'autres sociétés pour les réseaux etc. Concernant le début des travaux, nous avons un premier nettoyage des fonds fin février et le gros du travail qui démarrera en avril”, assure l'entreprise Boyer.
Du renfort pour les années à venir
Outre l'arrivée des nouveaux patrouilleurs outre-mer, le contre amiral Geoffroy d'Andigné assure qu'il s'agit là d'une première étape d'un projet bien plus conséquent et qui devrait prendre forme dans les années à venir : “Effectivement, on commence par les patrouilleurs, mais dès cette fin d'année 2024 nous allons recevoir un nouvel avion qui viendra remplacer nos vieux 'Falcon' et qui doublera notre rayon d'action. En 2026, nous attendons également l'arrivée d'un nouveau patrouilleur dans la gendarmerie, qui viendra remplacer le Jasmin qui commence à prendre de l'âge. De plus, en 2027, l'armée de Terre renforcera le régiment.”
Un renouvellement et un renforcement sur lesquels insiste le contre amiral, et qui devraient se poursuivre jusqu'en 2030 : “Si le quai des patrouilleurs représente déjà un gros investissement, nous allons prochainement partir sur un investissement encore plus conséquent, puisque nous attendons pour 2030 encore une autre nouvelle génération d'avions, les Falcon 2000, qui nécessiteront des travaux au niveau de la piste de Faa'a dès la fin d'année 2024.” Et la loi de programmation militaire a prévu un budget important à cet égard, puisque de 2024 à 2030 ce sont plus de 400 milliards d'euros qui ont été débloqués par l'État afin de transformer les armées et permettre à la France de faire face aux nouvelles menaces afin de maintenir son rang parmi les premières puissances mondiales. Parmi ces 400 milliards, 40% seront dédiés aux divers territoires français du Pacifique dont la Polynésie française.