Les trois soldats néo-zélandais tombés en Afghanistan ce week-end
WELLINGTON, lundi 20 août 2012 (Flash d’Océanie) – Deux semaines jour pour jour après l’annonce de deux victimes militaires en Afghanistan, l’armée néo-zélandaise a une nouvelle fois annoncé lundi trois nouvelles morts, toujours dans la province de Bamyan.
Le bilan des victimes militaires néo-zélandaises dans ce pays atteint désormais dix soldats, depuis le premier mort, depuis août 2010.
Dans un communiqué lundi, le ministère néo-zélandais de la défense évoque un engin explosif improvisé (EEI), dans le Nord-est de la province de Bamyan, au Nord-ouest de la localité de Do Abe, à une centaine de kilomètres à l’Ouest de la capitale Kaboul.
Cet engin aurait explosé dimanche aux alentours de 9h20 (locales), touchant les occupants du dernier véhicule d’un convoi, des soldats néo-zélandais appartenant à un groupe chargé d’épauler la reconstruction dans cette province.
Parmi les trois victimes : une femme.
Les trois victimes ont été identifiées comme étant le Caporal Luke Tamatea (31 ans), le soldat Richard Harris (21 ans) et la Caporale Jacinda Baker (26 ans).
La jeune femme, infirmière, avait aussi servi au sein de déploiements néo-zélandais aux îles Salomon, dans le cadre de la mission régionale d’assistance à cet archipel mélanésien (RAMSI).
Le Général Rhys Jones, commandant en chef des armées néo-zélandaises, ainsi que le Premier ministre John Key, ont immédiatement exprimé leurs condoléances aux familles et aux proches des victimes.
« Cette dernière tragédie porte le nombre total de soldats néo-zélandais qui ont perdu la vie en Afghanistan à dix. Elle survient aussi juste deux semaines après la mort des Caporaux Pralli Durrer et Rory Malone, qui sont morts au cours d’un affrontement avec des insurgés à Bamyan », a rappelé M. Key.
« Les événements d’aujourd’hui soulignent la gravité de la situation à laquelle les soldats néo-zélandais sont confrontés quotidiennement en Afghanistan. Ces trois soldats courageux ont payé le prix ultime pour leur travail désintéressé et mes pensées vont à leurs familles et amis, dans leur deuil », a-t-il ajouté.
M. Key a aussi insisté, au cours d’une conférence de presse, sur le fait que le calendrier de retrait des forces néo-zélandaises engagées en Afghanistan, déjà avancé il y a quelques semaines, ne serait pas pour autant modifié, malgré les appels en ce sens de l’opposition parlementaire travailliste.
Le 4 août 2012, l’armée néo-zélandaise perdait deux soldats, le caporal Pralli Durrer et le caporal Rory Malone, tous deux âgés de 26 ans et se trouvant en Afghanistan dans le cadre de leur premier déploiement.
Ils ont été mortellement touchés par des tirs ennemis, samedi 4 août 2012 à environ 07h00 GMT.
Ils appartenaient à l’équipe néo-zélandaise attachée aux travaux de reconstruction dans la province afghane de Bamyan (centre du pays), a précisé l’armée néo-zélandais au cours d’une conférence de presse.
Le détachement auquel ils appartenaient était venu en appui à une unité engagée dans un échange de tirs avec des insurgés.
Six autres personnes, côtés forces alliées, ont aussi été blessées à des degrés divers et ont été évacués vers les centres hospitaliers les plus proches.
Le Premier ministre néo-zélandais, John Key, et le Gouverneur Général de ce pays, Sir Jerry Mateparae, lui-même ancien commandant en chef des forces armées néo-zélandaises, avaient déjà exprimé leur « profonde tristesse » et leurs condoléances aux familles et proches des victimes, qui ont fait le « sacrifice ultime dans le cadre de leur engagement en vue « d’apporter la paix et la stabilité à cette province ».
L’armée néo-zélandaise est engagée en Afghanistan depuis 2003 à hauteur d’environ 145 soldats.
Les troupes spéciales SAS néo-zélandaises, environ 80 hommes avaient quant à elles achevé leur mission en Afghanistan (essentiellement basée à Kaboul) en mars 2012.
La Nouvelle-Zélande a annoncé en mai 2012 son retrait progressif d’Afghanistan courant 2013.
pad
Le bilan des victimes militaires néo-zélandaises dans ce pays atteint désormais dix soldats, depuis le premier mort, depuis août 2010.
Dans un communiqué lundi, le ministère néo-zélandais de la défense évoque un engin explosif improvisé (EEI), dans le Nord-est de la province de Bamyan, au Nord-ouest de la localité de Do Abe, à une centaine de kilomètres à l’Ouest de la capitale Kaboul.
Cet engin aurait explosé dimanche aux alentours de 9h20 (locales), touchant les occupants du dernier véhicule d’un convoi, des soldats néo-zélandais appartenant à un groupe chargé d’épauler la reconstruction dans cette province.
Parmi les trois victimes : une femme.
Les trois victimes ont été identifiées comme étant le Caporal Luke Tamatea (31 ans), le soldat Richard Harris (21 ans) et la Caporale Jacinda Baker (26 ans).
La jeune femme, infirmière, avait aussi servi au sein de déploiements néo-zélandais aux îles Salomon, dans le cadre de la mission régionale d’assistance à cet archipel mélanésien (RAMSI).
Le Général Rhys Jones, commandant en chef des armées néo-zélandaises, ainsi que le Premier ministre John Key, ont immédiatement exprimé leurs condoléances aux familles et aux proches des victimes.
« Cette dernière tragédie porte le nombre total de soldats néo-zélandais qui ont perdu la vie en Afghanistan à dix. Elle survient aussi juste deux semaines après la mort des Caporaux Pralli Durrer et Rory Malone, qui sont morts au cours d’un affrontement avec des insurgés à Bamyan », a rappelé M. Key.
« Les événements d’aujourd’hui soulignent la gravité de la situation à laquelle les soldats néo-zélandais sont confrontés quotidiennement en Afghanistan. Ces trois soldats courageux ont payé le prix ultime pour leur travail désintéressé et mes pensées vont à leurs familles et amis, dans leur deuil », a-t-il ajouté.
M. Key a aussi insisté, au cours d’une conférence de presse, sur le fait que le calendrier de retrait des forces néo-zélandaises engagées en Afghanistan, déjà avancé il y a quelques semaines, ne serait pas pour autant modifié, malgré les appels en ce sens de l’opposition parlementaire travailliste.
Le 4 août 2012, l’armée néo-zélandaise perdait deux soldats, le caporal Pralli Durrer et le caporal Rory Malone, tous deux âgés de 26 ans et se trouvant en Afghanistan dans le cadre de leur premier déploiement.
Ils ont été mortellement touchés par des tirs ennemis, samedi 4 août 2012 à environ 07h00 GMT.
Ils appartenaient à l’équipe néo-zélandaise attachée aux travaux de reconstruction dans la province afghane de Bamyan (centre du pays), a précisé l’armée néo-zélandais au cours d’une conférence de presse.
Le détachement auquel ils appartenaient était venu en appui à une unité engagée dans un échange de tirs avec des insurgés.
Six autres personnes, côtés forces alliées, ont aussi été blessées à des degrés divers et ont été évacués vers les centres hospitaliers les plus proches.
Le Premier ministre néo-zélandais, John Key, et le Gouverneur Général de ce pays, Sir Jerry Mateparae, lui-même ancien commandant en chef des forces armées néo-zélandaises, avaient déjà exprimé leur « profonde tristesse » et leurs condoléances aux familles et proches des victimes, qui ont fait le « sacrifice ultime dans le cadre de leur engagement en vue « d’apporter la paix et la stabilité à cette province ».
L’armée néo-zélandaise est engagée en Afghanistan depuis 2003 à hauteur d’environ 145 soldats.
Les troupes spéciales SAS néo-zélandaises, environ 80 hommes avaient quant à elles achevé leur mission en Afghanistan (essentiellement basée à Kaboul) en mars 2012.
La Nouvelle-Zélande a annoncé en mai 2012 son retrait progressif d’Afghanistan courant 2013.
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