SYDNEY, 02 sept 2012 (AFP) - L'Australie a catégoriquement rejeté dimanche l'indépendance de la Papouasie sous contrôle indonésien, en expliquant qu'elle ne pourrait conduire à un Etat viable.
Le ministre australien des Affaies étrangères, Bob Carr, a indiqué que l'opinion publique en Australie "soutenait la souveraineté indonésienne sur les deux provinces papoues", et que même si Canberra faisait pression sur Jakarta à propos des droits de l'homme sa position était ferme.
"Notre opposition au sécessionnisme papou est fondée sur le pragmatisme et une position de principe," a-t-il dit à Sky News.
La question de l'indépendance a été récemment évoquée à l'occasion de la diffusion d'un documentaire australien qui a évoqué le rôle de la police antiterroriste indonésienne dans la mort récente d'une figure de l'indépentantisme papou, Mako Tabuni.
Canberra a demandé à Jakarta une enquête complète sur la mort de Tabuni et continue de demander le respect des droits de l'Homme par les Indonésiens.
La Papouasie indonésienne, qui est en proie à une rébellion indépendantiste larvée, a été secouée par une vague de violences meurtrières qui prouve les limites de la politique du gros bâton du pouvoir central.
Les incidents atteignent un niveau rarement égalé depuis l'annexion par l'Indonésie en 1969 de ce territoire qu'avaient colonisé les Pays-Bas, à la suite d'un référendum au cours duquel seules mille personnes soigneusement choisies par Jakarta avaient pu voter.
Depuis, les revendications indépendantistes couvent, alimentées par les ressources naturelles dont regorge la région : elle abrite notamment l'une des plus importantes mines d'or et de cuivre du monde, celle de la multinationale américaine Freeport, à Grasberg (sud), régulièrement touchée par des violences.
Le territoire sous contrôle indonésien s'appelait Irian Jaya jusqu'en 2000. Il a ensuite été subdivisé en deux provinces: la Papouasie, qui couvre une partie péninsulaire, à l'ouest, et la Papouasie occidentale, à l'est, limitrophe de la Papouasie-Nouvelle Guinée, qui elle est un pays indépendant.
Le ministre australien des Affaies étrangères, Bob Carr, a indiqué que l'opinion publique en Australie "soutenait la souveraineté indonésienne sur les deux provinces papoues", et que même si Canberra faisait pression sur Jakarta à propos des droits de l'homme sa position était ferme.
"Notre opposition au sécessionnisme papou est fondée sur le pragmatisme et une position de principe," a-t-il dit à Sky News.
La question de l'indépendance a été récemment évoquée à l'occasion de la diffusion d'un documentaire australien qui a évoqué le rôle de la police antiterroriste indonésienne dans la mort récente d'une figure de l'indépentantisme papou, Mako Tabuni.
Canberra a demandé à Jakarta une enquête complète sur la mort de Tabuni et continue de demander le respect des droits de l'Homme par les Indonésiens.
La Papouasie indonésienne, qui est en proie à une rébellion indépendantiste larvée, a été secouée par une vague de violences meurtrières qui prouve les limites de la politique du gros bâton du pouvoir central.
Les incidents atteignent un niveau rarement égalé depuis l'annexion par l'Indonésie en 1969 de ce territoire qu'avaient colonisé les Pays-Bas, à la suite d'un référendum au cours duquel seules mille personnes soigneusement choisies par Jakarta avaient pu voter.
Depuis, les revendications indépendantistes couvent, alimentées par les ressources naturelles dont regorge la région : elle abrite notamment l'une des plus importantes mines d'or et de cuivre du monde, celle de la multinationale américaine Freeport, à Grasberg (sud), régulièrement touchée par des violences.
Le territoire sous contrôle indonésien s'appelait Irian Jaya jusqu'en 2000. Il a ensuite été subdivisé en deux provinces: la Papouasie, qui couvre une partie péninsulaire, à l'ouest, et la Papouasie occidentale, à l'est, limitrophe de la Papouasie-Nouvelle Guinée, qui elle est un pays indépendant.
