S'il tentait de quitter l'ambassade d'Equateur à Londres, M. Assange serait immédiatement arrêté et livré à la Suède.
Londres, Royaume-Uni | AFP | samedi 20/06/2015 - Le fondateur de Wikileaks Julian Assange, réfugié dans l'ambassade d'Equateur à Londres depuis exactement trois ans vendredi, attend toujours d'être entendu par la justice suédoise sur des affaires d'agression sexuelle et de viol.
Pour faire progresser l'enquête, le parquet suédois a accepté en mars de venir à Londres pour entendre l'Australien de 43 ans, qui nie les accusations portées contre lui et craint d'être extradé vers les Etats-Unis s'il se rend en Suède.
Selon l'activiste, une réunion avec la procureure suédoise Marianne Ny était prévue mercredi et aurait été annulée. "Il est impossible de garder confiance en ce magistrat dans de telles circonstances", a dénoncé Julian Assange dans un communiqué.
Cette annulation n'a pas été confirmée par le parquet suédois, qui a annoncé lundi avoir déposé une demande officielle auprès des autorités britanniques et équatoriennes pour entendre M. Assange à Londres.
"La procureure-générale Marianne Ny a déposé une demande d'aide légale aux autorités britanniques et une requête à l'Equateur pour obtenir la permission d'entendre Julian Assange à l'ambassade d'Equateur (...) en juin-juillet 2015, à un moment qui convienne à tous", a expliqué la justice suédoise dans un communiqué publié lundi.
"En ce moment, les autorités équatoriennes sont en train d'examiner cette demande dans un esprit de coopération judiciaire", a indiqué deux jours après le ministère des Affaires étrangères de l'Equateur.
Deux Suédoises âgées d'une trentaine d'années accusent M. Assange de viols et d'agressions sexuelles, ce qu'il nie, en affirmant que les relations étaient consenties.
Julian Assange a demandé l'asile politique à l'Equateur voilà trois ans car il craint, s'il se rend en Suède, une extradition vers les Etats-Unis pour y répondre de la publication par son site d'un demi-million de documents classés secret défense.
S'il tentait de quitter l'ambassade d'Equateur à Londres, M. Assange serait immédiatement arrêté et livré à la Suède.
Vendredi, une vingtaine de personnes se sont rassemblées à Londres devant l'ambassade d'Equateur pour manifester leur soutien au fondateur de Wikileaks et marquer ses trois ans de réclusion volontaire, brandissant des pancartes "Liberté pour Assange" ou "merci Wikileaks".
"Les accusations qui pèsent contre lui ont été inventées par la police et n'ont aucun fondement", a déclaré sur place Gaelene Lerat, une Canadienne de 22 ans.
Wikileaks, qui a créé un site internet pour dénoncer le "gaspillage gouvernemental" (govwaste.co.uk) représenté par la surveillance policière britannique de l'ambassade, affirme que le coût s'élève à 11,3 millions de livres (15,7 millions d'euros).
bur-jb-eg/mc/abk
© 1994-2015 Agence France-Presse
Pour faire progresser l'enquête, le parquet suédois a accepté en mars de venir à Londres pour entendre l'Australien de 43 ans, qui nie les accusations portées contre lui et craint d'être extradé vers les Etats-Unis s'il se rend en Suède.
Selon l'activiste, une réunion avec la procureure suédoise Marianne Ny était prévue mercredi et aurait été annulée. "Il est impossible de garder confiance en ce magistrat dans de telles circonstances", a dénoncé Julian Assange dans un communiqué.
Cette annulation n'a pas été confirmée par le parquet suédois, qui a annoncé lundi avoir déposé une demande officielle auprès des autorités britanniques et équatoriennes pour entendre M. Assange à Londres.
"La procureure-générale Marianne Ny a déposé une demande d'aide légale aux autorités britanniques et une requête à l'Equateur pour obtenir la permission d'entendre Julian Assange à l'ambassade d'Equateur (...) en juin-juillet 2015, à un moment qui convienne à tous", a expliqué la justice suédoise dans un communiqué publié lundi.
"En ce moment, les autorités équatoriennes sont en train d'examiner cette demande dans un esprit de coopération judiciaire", a indiqué deux jours après le ministère des Affaires étrangères de l'Equateur.
Deux Suédoises âgées d'une trentaine d'années accusent M. Assange de viols et d'agressions sexuelles, ce qu'il nie, en affirmant que les relations étaient consenties.
Julian Assange a demandé l'asile politique à l'Equateur voilà trois ans car il craint, s'il se rend en Suède, une extradition vers les Etats-Unis pour y répondre de la publication par son site d'un demi-million de documents classés secret défense.
S'il tentait de quitter l'ambassade d'Equateur à Londres, M. Assange serait immédiatement arrêté et livré à la Suède.
Vendredi, une vingtaine de personnes se sont rassemblées à Londres devant l'ambassade d'Equateur pour manifester leur soutien au fondateur de Wikileaks et marquer ses trois ans de réclusion volontaire, brandissant des pancartes "Liberté pour Assange" ou "merci Wikileaks".
"Les accusations qui pèsent contre lui ont été inventées par la police et n'ont aucun fondement", a déclaré sur place Gaelene Lerat, une Canadienne de 22 ans.
Wikileaks, qui a créé un site internet pour dénoncer le "gaspillage gouvernemental" (govwaste.co.uk) représenté par la surveillance policière britannique de l'ambassade, affirme que le coût s'élève à 11,3 millions de livres (15,7 millions d'euros).
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