Samedi 15 mars 2013. C’était la journée de l’année pour le judo polynésien ce samedi dans la salle du complexe sportif de Fautaua à Pirae. Il s’agissait du Championnat de Polynésie de judo se déroulant sur une journée.
Cette compétition individuelle a réuni cadets, juniors et séniors (filles et garçons). Les combats ont duré 4 à 5 minutes en général et selon la catégorie de poids, il y a eu plus ou moins de combats. Cet événement a vu la participation de la plupart des clubs de judo de Polynésie.
Antony Jallut, président de la fédération polynésienne au micro de Tahiti Infos :
« Le judo à Tahiti se porte pas mal, on est en train d’évoluer tranquillement. Les jeux du Pacifique Sud en Papouasie Nouvelle Guinée nous ont été enlevés en 2015. C’est le pays organisateur qui choisit les disciplines et comme il a considéré qu’il n’avait pas un gros potentiel de médailles, il a enlevé le judo. On est heureusement devenus sport obligatoire à partir de 2019 à Tonga. »
« Le judo a un côté beaucoup plus spectaculaire qu’il y a 20 ou 30 ans, beaucoup plus rapide avec des gens beaucoup plus affûtés, les préparations sont différentes. »
« Le judo n’est pas un sport de frappe, il n’y a pas de coups mais il y a des projections, des étranglements, des clés de bras, des immobilisations. C’est très complet. On peut partir debout et finir au sol. Cela demande une bonne concentration, une bonne préparation physique et surtout à la base un bon apprentissage. »
« Romain Désfour, Edouard Chanut, et d’autres encore sont des jeunes que l’on va essayer de faire partir en pôle espoir en France dès la rentrée scolaire prochaine. »
Aiurahi Raihauti champion de Polynésie en – 81 kg :
« J’ai aimé ma compet’. J’avais vraiment envie de la faire. C’était vraiment top. Je suis content d’avoir gagné tous mes combats assez rapidement. Je me suis entrainé très dur à l’as Venus pour arriver jusque là. Ce sont des amis qui m’ont fait connaître le judo. Il faut respecter l’adversaire, écouter le coach, la maîtrise de soi…J’aime tout du judo. »
Marc André Lafille Champion de Polynésie en -73 kg :
« Le premier combat s’est bien passé, mon adversaire n’était pas trop dedans, le deuxième plus dur, je n’ai pas fait un super beau combat, je gagne sur décision. La finale contre Gaston Lafon : Il vient de reprendre le judo donc c’est pour cela qu’il manquait un peu de lucidité, je suis content de ramener une médaille de plus pour Manu Ura. J’ai le même prof depuis que j’ai cinq ans. »
« Le judo pour moi c’est comme le surf, c’est un style de vie, cela nous maintient en forme et cela demande beaucoup de respect pour nos partenaires. Moi cela m’a structuré pendant mon enfance, mes études, cela donne des objectifs. C’est quand même bien de pouvoir se bastonner tous les jours sans se blesser. »
« On est allés aux Samoa en décembre dernier, les samoans étaient très fort, les néozélandais aussi, les russes, les anglais. On a pas démérité mais c’est sur que l’on manque de partenaires ici pour s’entraîner mais on a de super entraineurs et l’ambiance est au top.
SB
Cette compétition individuelle a réuni cadets, juniors et séniors (filles et garçons). Les combats ont duré 4 à 5 minutes en général et selon la catégorie de poids, il y a eu plus ou moins de combats. Cet événement a vu la participation de la plupart des clubs de judo de Polynésie.
Antony Jallut, président de la fédération polynésienne au micro de Tahiti Infos :
« Le judo à Tahiti se porte pas mal, on est en train d’évoluer tranquillement. Les jeux du Pacifique Sud en Papouasie Nouvelle Guinée nous ont été enlevés en 2015. C’est le pays organisateur qui choisit les disciplines et comme il a considéré qu’il n’avait pas un gros potentiel de médailles, il a enlevé le judo. On est heureusement devenus sport obligatoire à partir de 2019 à Tonga. »
« Le judo a un côté beaucoup plus spectaculaire qu’il y a 20 ou 30 ans, beaucoup plus rapide avec des gens beaucoup plus affûtés, les préparations sont différentes. »
« Le judo n’est pas un sport de frappe, il n’y a pas de coups mais il y a des projections, des étranglements, des clés de bras, des immobilisations. C’est très complet. On peut partir debout et finir au sol. Cela demande une bonne concentration, une bonne préparation physique et surtout à la base un bon apprentissage. »
« Romain Désfour, Edouard Chanut, et d’autres encore sont des jeunes que l’on va essayer de faire partir en pôle espoir en France dès la rentrée scolaire prochaine. »
Aiurahi Raihauti champion de Polynésie en – 81 kg :
« J’ai aimé ma compet’. J’avais vraiment envie de la faire. C’était vraiment top. Je suis content d’avoir gagné tous mes combats assez rapidement. Je me suis entrainé très dur à l’as Venus pour arriver jusque là. Ce sont des amis qui m’ont fait connaître le judo. Il faut respecter l’adversaire, écouter le coach, la maîtrise de soi…J’aime tout du judo. »
Marc André Lafille Champion de Polynésie en -73 kg :
« Le premier combat s’est bien passé, mon adversaire n’était pas trop dedans, le deuxième plus dur, je n’ai pas fait un super beau combat, je gagne sur décision. La finale contre Gaston Lafon : Il vient de reprendre le judo donc c’est pour cela qu’il manquait un peu de lucidité, je suis content de ramener une médaille de plus pour Manu Ura. J’ai le même prof depuis que j’ai cinq ans. »
« Le judo pour moi c’est comme le surf, c’est un style de vie, cela nous maintient en forme et cela demande beaucoup de respect pour nos partenaires. Moi cela m’a structuré pendant mon enfance, mes études, cela donne des objectifs. C’est quand même bien de pouvoir se bastonner tous les jours sans se blesser. »
« On est allés aux Samoa en décembre dernier, les samoans étaient très fort, les néozélandais aussi, les russes, les anglais. On a pas démérité mais c’est sur que l’on manque de partenaires ici pour s’entraîner mais on a de super entraineurs et l’ambiance est au top.
SB
