Gordon Barff, Tauhiti Nena, Jean Philippe Pascal et Jean Philippe Lemée
C’est au siège de la station Polynésie 1re à Pamatai que les médias locaux ont été conviés pour une conférence de presse au sujet de la couverture médiatique qui sera proposée par Polynésie 1re lors de la XV édition des Jeux du Pacifique, qui se dérouleront du 4 au 17 juillet prochains en Papouasie Nouvelle Guinée.
La conférence s’est déroulée en présence de Tauhiti Nena le président du comité olympique de Polynésie française, Gordon Barff le chargé de mission auprès du Copf, Jean-Philippe Pascal le directeur régional de Polynésie 1re, Jean Philippe Lemée, le directeur des antennes TV et de Christophe Marquand, directeur des antennes radio et internet.
La conférence s’est déroulée en présence de Tauhiti Nena le président du comité olympique de Polynésie française, Gordon Barff le chargé de mission auprès du Copf, Jean-Philippe Pascal le directeur régional de Polynésie 1re, Jean Philippe Lemée, le directeur des antennes TV et de Christophe Marquand, directeur des antennes radio et internet.
Jean-Philippe Pascal, directeur régional de Polynésie 1re
Jean-Philippe Pascal, directeur régional de Polynésie 1re :
Quels moyens avez-vous prévu pour couvrir cette manifestation ?
« C’est un événement important, nous auront donc des moyens importants. Nous allons couvrir une vingtaine de disciplines à travers un dispositif que nous avons mis en place en collaboration avec la Nouvelle Calédonie et Wallis et Futuna. Nous avons mutualisé nos moyens avec une vingtaine de personnes qui vont partir en Papouasie Nouvelle Guinée pour nous faire vivre les émotions des athlètes, pour soutenir également les athlètes de Polynésie. »
Comment va se passer la diffusion ?
« En moyenne, il y aura 3-4 heures de direct le matin et en fin de journée, en deuxième partie de soirée, aux alentours de 21H il y aura 4-5 heures de direct sur les diverses disciplines, en fonction de la programmation des évènements. Il y aura du direct intégral mais aussi du léger différé. Nous aurons des journalistes de Polynésie, de Wallis et de Nouvelle Calédonie. »
Les moyens techniques seront importants ?
« Ce sera colossal. Ce sera adapté aux différentes disciplines. Un peu comme pour les jeux olympiques sur France Télévision, nous auront parfois deux disciplines en simultané. C’est toute la magie de la télévision, être à la fois sur un stade de foot et suivre en même temps une épreuve d’athlétisme. »
Le réseau internet sera également utilisé ?
« Sur internet, il y aura d’une part tout ce que nous avons diffusé en télévision, nous allons reprendre en temps réel toutes les disciplines qui auront été diffusées, mais nous allons également proposer des bonus sur internet, des textes, des interviews, des images qui ne seront diffusés que sur notre site internet. C’est un challenge pour nous, cela rentre dans une dimension de ‘global media France Télévision’, il y a une vraie complémentarité entre les trois antennes, la radio, la télévision et le web. Merci à tous. »
Quels moyens avez-vous prévu pour couvrir cette manifestation ?
« C’est un événement important, nous auront donc des moyens importants. Nous allons couvrir une vingtaine de disciplines à travers un dispositif que nous avons mis en place en collaboration avec la Nouvelle Calédonie et Wallis et Futuna. Nous avons mutualisé nos moyens avec une vingtaine de personnes qui vont partir en Papouasie Nouvelle Guinée pour nous faire vivre les émotions des athlètes, pour soutenir également les athlètes de Polynésie. »
Comment va se passer la diffusion ?
« En moyenne, il y aura 3-4 heures de direct le matin et en fin de journée, en deuxième partie de soirée, aux alentours de 21H il y aura 4-5 heures de direct sur les diverses disciplines, en fonction de la programmation des évènements. Il y aura du direct intégral mais aussi du léger différé. Nous aurons des journalistes de Polynésie, de Wallis et de Nouvelle Calédonie. »
Les moyens techniques seront importants ?
« Ce sera colossal. Ce sera adapté aux différentes disciplines. Un peu comme pour les jeux olympiques sur France Télévision, nous auront parfois deux disciplines en simultané. C’est toute la magie de la télévision, être à la fois sur un stade de foot et suivre en même temps une épreuve d’athlétisme. »
Le réseau internet sera également utilisé ?
« Sur internet, il y aura d’une part tout ce que nous avons diffusé en télévision, nous allons reprendre en temps réel toutes les disciplines qui auront été diffusées, mais nous allons également proposer des bonus sur internet, des textes, des interviews, des images qui ne seront diffusés que sur notre site internet. C’est un challenge pour nous, cela rentre dans une dimension de ‘global media France Télévision’, il y a une vraie complémentarité entre les trois antennes, la radio, la télévision et le web. Merci à tous. »
Gordon Barff a déjà vécu ces jeux de l'intérieur, en 1991, avec médaille d'or à la clé.
Gordon Barff, chef de mission de la délégation tahitienne :
Quels sont les derniers réglages avant le départ ?
« Deux questions reviennent sur les réseaux sociaux notamment : La sécurité et la santé. Pour la sécurité, on nous assuré qu’il n’y aurait pas de souci. Il y aura 10 000 soldats réquisitionnés, autour du village et dans la ville de Port Moresby. Les familles et les parents peuvent être rassurés. Pour la santé, et la malaria notamment, le docteur Bruno Cojan a mis en place un système de vaccination et de prise de médicaments anti malaria. »
Quelles sont les ambitions sportives ?
« Il est évident de la Papouasie, qui a gagné les mini jeux en 2013, sera là avec une très belle délégation de 700-800 personnes pour essayer de rafler le maximum de médailles d’or pour gagner encore, comme ils l’ont fait en 1991, année où ils avaient organisé les jeux. Pour notre part, on va essayer de se placer dans le trio de tête avec la Papouasie et la Calédonie, sans oublier Fidji qui aura aussi une belle délégation. Tahiti pourrait créer la surprise, je reste confiant. »
Certaines disciplines seront à suivre particulièrement ?
« Aucune discipline ne sera mise de côté mais il ne faut pas oublier que 4-5 disciplines seront représentées également aux jeux olympiques. Des disciplines où seront présentes l’Australie et la Nouvelle Zélande, donc les médailles seront difficiles à gagner. Il y a la voile, l’haltérophilie, le rugby à 7, le football et le taekwondo. On a déjà gagné en boxe, en va’a, en taekwondo, si le taekwondo réussit à gagner ce sera un superbe exploit qui nous donnerait accès aux jeux olympiques. »
C’est avant tout une aventure humaine formidable, que vous avez déjà vécue ?
« En 1991, juste avant la cérémonie de clôture, je gagnais pour Tahiti la dernière médaille en lancer du disque. Il y avait 30 000 papous complètement ‘foufous’ qui scandaient mon nom, cela m’avait fait bizarre. Il y a un stress particulier parce qu’on est proche, on sent la Polynésie, on sent les îles. Le niveau n’est pas bas mais…il faut réussir à gagner sa médaille d’or, c’est stressant, c’est ça le plus dur. Sans paraître orgueilleux, j’étais sûr de réussir parce que je savais que j’étais soutenu par ma famille et surtout par Tahiti, par la Polynésie. C’est important. Alors soutenons Tahiti. » SB
Quels sont les derniers réglages avant le départ ?
« Deux questions reviennent sur les réseaux sociaux notamment : La sécurité et la santé. Pour la sécurité, on nous assuré qu’il n’y aurait pas de souci. Il y aura 10 000 soldats réquisitionnés, autour du village et dans la ville de Port Moresby. Les familles et les parents peuvent être rassurés. Pour la santé, et la malaria notamment, le docteur Bruno Cojan a mis en place un système de vaccination et de prise de médicaments anti malaria. »
Quelles sont les ambitions sportives ?
« Il est évident de la Papouasie, qui a gagné les mini jeux en 2013, sera là avec une très belle délégation de 700-800 personnes pour essayer de rafler le maximum de médailles d’or pour gagner encore, comme ils l’ont fait en 1991, année où ils avaient organisé les jeux. Pour notre part, on va essayer de se placer dans le trio de tête avec la Papouasie et la Calédonie, sans oublier Fidji qui aura aussi une belle délégation. Tahiti pourrait créer la surprise, je reste confiant. »
Certaines disciplines seront à suivre particulièrement ?
« Aucune discipline ne sera mise de côté mais il ne faut pas oublier que 4-5 disciplines seront représentées également aux jeux olympiques. Des disciplines où seront présentes l’Australie et la Nouvelle Zélande, donc les médailles seront difficiles à gagner. Il y a la voile, l’haltérophilie, le rugby à 7, le football et le taekwondo. On a déjà gagné en boxe, en va’a, en taekwondo, si le taekwondo réussit à gagner ce sera un superbe exploit qui nous donnerait accès aux jeux olympiques. »
C’est avant tout une aventure humaine formidable, que vous avez déjà vécue ?
« En 1991, juste avant la cérémonie de clôture, je gagnais pour Tahiti la dernière médaille en lancer du disque. Il y avait 30 000 papous complètement ‘foufous’ qui scandaient mon nom, cela m’avait fait bizarre. Il y a un stress particulier parce qu’on est proche, on sent la Polynésie, on sent les îles. Le niveau n’est pas bas mais…il faut réussir à gagner sa médaille d’or, c’est stressant, c’est ça le plus dur. Sans paraître orgueilleux, j’étais sûr de réussir parce que je savais que j’étais soutenu par ma famille et surtout par Tahiti, par la Polynésie. C’est important. Alors soutenons Tahiti. » SB
