Paris, France | AFP | mardi 12/10/2021 - Emmanuel Macron a annoncé mardi à l'Elysée un plan d'investissement de 30 milliards d'euros sur cinq ans visant à développer la compétitivité industrielle et les technologies d'avenir pour "augmenter la capacité de l'économie français à croître par l'innovation".
"La stratégie pour 2030 doit nous conduire à investir 30 milliards d'euros pour répondre" à ce qui peut être considéré comme "une sorte de déficit de croissance français", a estimé M. Macron devant quelque 200 chefs d'entreprise et d'étudiants.
Selon l'Elysée, ces investissements dans le cadre d'un plan "France 2030" portent sur les cinq années à venir.
Appelant à "un investissement massif dans notre stratégie d'innovation et d'industrialisation", Emmanuel Macron a souhaité que la France "retrouve un cycle vertueux: innover produire, exporter, et ainsi financer (son) modèle social" et le "rendre soutenable", a-t-il ajouté.
La pandémie de Covid-19, qui "nous a fait toucher du doigt notre vulnérabilité", "on doit rebâtir les termes d'une indépendance productive française et européenne", a estimé le chef de l'Etat lors de son discours long de plus d'une heure.
"Parce que nous avons pris des décisions parfois 15 à 20 ans après certains de nos voisins européens, nous ne rattraperons pas notre retard" et "si on reste à ce rythme, nous nous laisserons distancer dans les 10, 15 ans qui viennent", a-t-il ajouté. "Nous devons augmenter la capacité de l'économie français à croître par l'innovation", notamment pour continuer à "financer notre modèle social", a-t-il ajouté.
Le chef de l'Etat a ainsi dit vouloir investir un milliard d'euros dans l'énergie nucléaire d'ici à 2030 pour développer des "technologies de ruptures". "L'objectif numéro un, c'est de faire émerger en France d'ici 2030 des réacteurs nucléaires de petite taille innovant avec une meilleure gestion des déchets".
La France doit également envisager la construction de "deux gigafactories ou électrolyseurs" pour devenir "leader de l'hydrogène vert" en 2030, ce qui permettra la "décarbonation de l'industrie", a-t-il ajouté
Il faut "massivement investir pour aider à décarboner" l'industrie, a dit le chef de l'Etat. Il a notamment cité les secteurs de l'acier, du ciment et de la production chimique qui ont besoin d'hydrogène vert pour remplacer les énergies fossiles, ainsi que "l'alimentation des camions, bus, trains et avions".
Le président a aussi annoncé l'objectif de "produire en France à l'horizon 2030 près de 2 millions de véhicules électriques et hybrides".
Rappelant que "les 30 dernières années ont été cruelles pour l'industrie automobile française", le chef de l'Etat a jugé cette objectif "atteignable" si "il y a une vraie stratégie coopérative, en particulier de nos grands constructeurs".
Face à une "extraordinaire accélération du monde de l'innovation et des ruptures", il a souligné la nécessité d'être présent au bon moment sur "l'innovation qui peut tout changer", car à ce moment-là, soit "vous êtes dedans", soit "vous êtes dehors".
"La stratégie pour 2030 doit nous conduire à investir 30 milliards d'euros pour répondre" à ce qui peut être considéré comme "une sorte de déficit de croissance français", a estimé M. Macron devant quelque 200 chefs d'entreprise et d'étudiants.
Selon l'Elysée, ces investissements dans le cadre d'un plan "France 2030" portent sur les cinq années à venir.
Appelant à "un investissement massif dans notre stratégie d'innovation et d'industrialisation", Emmanuel Macron a souhaité que la France "retrouve un cycle vertueux: innover produire, exporter, et ainsi financer (son) modèle social" et le "rendre soutenable", a-t-il ajouté.
La pandémie de Covid-19, qui "nous a fait toucher du doigt notre vulnérabilité", "on doit rebâtir les termes d'une indépendance productive française et européenne", a estimé le chef de l'Etat lors de son discours long de plus d'une heure.
"Parce que nous avons pris des décisions parfois 15 à 20 ans après certains de nos voisins européens, nous ne rattraperons pas notre retard" et "si on reste à ce rythme, nous nous laisserons distancer dans les 10, 15 ans qui viennent", a-t-il ajouté. "Nous devons augmenter la capacité de l'économie français à croître par l'innovation", notamment pour continuer à "financer notre modèle social", a-t-il ajouté.
Le chef de l'Etat a ainsi dit vouloir investir un milliard d'euros dans l'énergie nucléaire d'ici à 2030 pour développer des "technologies de ruptures". "L'objectif numéro un, c'est de faire émerger en France d'ici 2030 des réacteurs nucléaires de petite taille innovant avec une meilleure gestion des déchets".
La France doit également envisager la construction de "deux gigafactories ou électrolyseurs" pour devenir "leader de l'hydrogène vert" en 2030, ce qui permettra la "décarbonation de l'industrie", a-t-il ajouté
Il faut "massivement investir pour aider à décarboner" l'industrie, a dit le chef de l'Etat. Il a notamment cité les secteurs de l'acier, du ciment et de la production chimique qui ont besoin d'hydrogène vert pour remplacer les énergies fossiles, ainsi que "l'alimentation des camions, bus, trains et avions".
Le président a aussi annoncé l'objectif de "produire en France à l'horizon 2030 près de 2 millions de véhicules électriques et hybrides".
Rappelant que "les 30 dernières années ont été cruelles pour l'industrie automobile française", le chef de l'Etat a jugé cette objectif "atteignable" si "il y a une vraie stratégie coopérative, en particulier de nos grands constructeurs".
Face à une "extraordinaire accélération du monde de l'innovation et des ruptures", il a souligné la nécessité d'être présent au bon moment sur "l'innovation qui peut tout changer", car à ce moment-là, soit "vous êtes dedans", soit "vous êtes dehors".