Tahiti, le 19 juin 2025 – Le rameur Jean-Luc Eychenne estime que les organisateurs de la course Te Aito, qui s’est déroulée le 7 juin, ont fait “un hold-up” sur les résultats de la course des Master Hommes 60 ans. En effet, certains rameurs ont réalisé un parcours plus court que celui de la catégorie, sans obtenir de pénalité. De leur côté, les organisateurs reconnaissent une “défaillance au niveau de l’organisation”, mais estiment qu’avec le collectif mené par Wilson Godfrey, une entente a été trouvée.
Suite à la course de va’a Te Aito, qui s’est déroulée le 7 juin, le rameur Jean-Luc Eychenne conteste les résultats de la catégorie Master Hommes 60 ans dans laquelle il a participé et dénonce même des “magouilles”. Pour rappel, dans cette course, les U19 et les Master Women avaient quatorze kilomètres à parcourir alors que les Master Hommes 60 ans en avaient dix-huit. Sauf que, selon lui, certains Master Hommes n’en ont parcouru que quatorze.
Jean-Luc Eychenne interroge : “Comment se fait-il que les 32 rameurs de 60 ans qui ont parcouru dix-huit kilomètres, donc le parcours officiel, soient chronométrés et classés de la même manière que les neuf qui ont parcouru quatorze kilomètres ? Sur quels critères ces neuf rameurs ont-ils été désignés vainqueurs ?”
Effectivement, ces neuf rameurs ayant fait une erreur de parcours sont arrivés devant les 32 autres qui ont effectué le bon parcours, plus long de quatre kilomètres. Le rameur dénonce une “conduite irrespectueuse et mensongère de la part des organisateurs du Te Aito va’a, qui ont publié des classements et des résultats falsifiés et erronés”.
Suite à la course de va’a Te Aito, qui s’est déroulée le 7 juin, le rameur Jean-Luc Eychenne conteste les résultats de la catégorie Master Hommes 60 ans dans laquelle il a participé et dénonce même des “magouilles”. Pour rappel, dans cette course, les U19 et les Master Women avaient quatorze kilomètres à parcourir alors que les Master Hommes 60 ans en avaient dix-huit. Sauf que, selon lui, certains Master Hommes n’en ont parcouru que quatorze.
Jean-Luc Eychenne interroge : “Comment se fait-il que les 32 rameurs de 60 ans qui ont parcouru dix-huit kilomètres, donc le parcours officiel, soient chronométrés et classés de la même manière que les neuf qui ont parcouru quatorze kilomètres ? Sur quels critères ces neuf rameurs ont-ils été désignés vainqueurs ?”
Effectivement, ces neuf rameurs ayant fait une erreur de parcours sont arrivés devant les 32 autres qui ont effectué le bon parcours, plus long de quatre kilomètres. Le rameur dénonce une “conduite irrespectueuse et mensongère de la part des organisateurs du Te Aito va’a, qui ont publié des classements et des résultats falsifiés et erronés”.
“Si je m’étais trompé, je n’aurais jamais accepté de monter sur le podium”
Le sportif estime que les organisateurs auraient dû mettre en place deux classements : un pour ceux qui n’ont fait que quatorze kilomètres et un autre pour ceux qui ont respecté le parcours officiel. “Ils avaient les moyens en interne de rétablir quelque chose d’équitable suite à une erreur de leur part (…). Et les organisateurs qualifient les neuf premiers qui n’ont pas fait le vrai parcours et leur octroient la prime.”
Pour Jean-Luc Eychenne, cette attitude est “un manque de respect (…). Là, ils sont en train de nous humilier et ne nous respectent pas en nous classant avec des rameurs qui n’ont pas fait le même parcours.” Le rameur demande également que “les résultats officiels du Te Aito Master 60 ans soient publiés”.
Le sportif précise qu’il a voulu mettre la lumière sur ce problème car c’est “une question de déontologie”. Pour lui, le comité organisateur n’a pas voulu disqualifier les neuf rameurs tout simplement parce que “tout le monde va se poser des questions et que cela va interpeller”.
Il précise que ce n’est pas l’argent qui l’a poussé à dénoncer cela, “je veux juste qu’ils assument et que les neuf qui n’ont pas suivi le parcours soient disqualifiés et qu’il n’y ait que 32 rameurs classés”.
Jean-Luc Eychenne fait également appel à la responsabilité et à l’honnêteté des sportifs. “Si j’avais été dans les neuf rameurs et que je m’étais trompé, je n’aurais jamais accepté de monter sur le podium car j’ai fait un petit parcours au lieu du grand (…). Cela fait aussi partie du respect entre les rameurs.” Il en appelle même à leur exemplarité : “Il faut montrer aux jeunes que nous sommes des adultes responsables.” Il pense d’ailleurs porter cette affaire devant les instances fédérales.
Pour Jean-Luc Eychenne, cette attitude est “un manque de respect (…). Là, ils sont en train de nous humilier et ne nous respectent pas en nous classant avec des rameurs qui n’ont pas fait le même parcours.” Le rameur demande également que “les résultats officiels du Te Aito Master 60 ans soient publiés”.
Le sportif précise qu’il a voulu mettre la lumière sur ce problème car c’est “une question de déontologie”. Pour lui, le comité organisateur n’a pas voulu disqualifier les neuf rameurs tout simplement parce que “tout le monde va se poser des questions et que cela va interpeller”.
Il précise que ce n’est pas l’argent qui l’a poussé à dénoncer cela, “je veux juste qu’ils assument et que les neuf qui n’ont pas suivi le parcours soient disqualifiés et qu’il n’y ait que 32 rameurs classés”.
Jean-Luc Eychenne fait également appel à la responsabilité et à l’honnêteté des sportifs. “Si j’avais été dans les neuf rameurs et que je m’étais trompé, je n’aurais jamais accepté de monter sur le podium car j’ai fait un petit parcours au lieu du grand (…). Cela fait aussi partie du respect entre les rameurs.” Il en appelle même à leur exemplarité : “Il faut montrer aux jeunes que nous sommes des adultes responsables.” Il pense d’ailleurs porter cette affaire devant les instances fédérales.
“Avec le collectif, on s’est entendu et on a reconnu cette défaillance”
Contactés, les co-fondateurs du Te Aito, Mara Aitamai et Charley Maitere, expliquent qu’ils ont reçu un courrier émanant d’un collectif qui s’est mis en place suite à ce problème. Charley Maitere assure qu’il a reçu des “demandes bien précises”. “Nous avons répondu pratiquement à toutes leurs demandes. Maintenant, toutes les réponses ne correspondent peut-être pas à Jean-Luc Eychenne. Il y a eu un consensus entre nous et le collectif, on ne peut pas prendre deux décisions différentes.”
De son côté, Mara Aitamai ajoute que lorsqu’ils ont reçu les membres du collectif, “on a reconnu de prime abord la défaillance au niveau de l’organisation”. Il explique qu’il y a eu des “accidents” répétitifs entre les va’a “au banc des dauphins”. Plusieurs bateaux de sécurité sont allés porter secours aux rameurs “et cela a créé une défaillance”. Il ajoute que “les va’a ont suivi le bateau ouvreur de la course des femmes et du coup, sur les 320 participants tous confondus (…), près de 280 rameurs ont suivi ce bateau-là alors qu’ils auraient dû continuer leur course sur le parcours normal”.
Mara Aitamai précise être allé “au-delà” des demandes du collectif : “Pour ceux qui ont fait le vrai parcours, on va les intégrer à titre gracieux au niveau du Super Aito, ce qui a été accepté avec beaucoup de reconnaissance. Et donc on s’est arrêté là.”
Les co-fondateurs comprennent Jean-Luc Eychenne mais considèrent que comme “l’erreur a été faite, on ne va pas non plus rappeler tout le monde pour dire de ramener les sous et qu’ils sont disqualifiés. Quand tu vois que sur les 330 rameurs, 280 ont suivi ce parcours-là, c’est compliqué”.
“Est-ce qu’on n’est pas moki dans cette histoire”, se demande Mara Aitamai.
Contacté, le représentant du collectif, Wilson Godfrey, n’a jamais répondu à nos diverses sollicitations. Jean-Luc Eychenne assure “ne pas lui en vouloir” mais regrette que Wilson Godfrey n’ait “pas compris le sens de ma requête et la gravité de la situation. Si on commence à laisser passer cela, il y a des chances que ça se reproduise demain. J’ai réagi pour faire jurisprudence car là, c’est allé un peu loin. Dommage, on n’a pas été solidaires.”
De son côté, Mara Aitamai ajoute que lorsqu’ils ont reçu les membres du collectif, “on a reconnu de prime abord la défaillance au niveau de l’organisation”. Il explique qu’il y a eu des “accidents” répétitifs entre les va’a “au banc des dauphins”. Plusieurs bateaux de sécurité sont allés porter secours aux rameurs “et cela a créé une défaillance”. Il ajoute que “les va’a ont suivi le bateau ouvreur de la course des femmes et du coup, sur les 320 participants tous confondus (…), près de 280 rameurs ont suivi ce bateau-là alors qu’ils auraient dû continuer leur course sur le parcours normal”.
Mara Aitamai précise être allé “au-delà” des demandes du collectif : “Pour ceux qui ont fait le vrai parcours, on va les intégrer à titre gracieux au niveau du Super Aito, ce qui a été accepté avec beaucoup de reconnaissance. Et donc on s’est arrêté là.”
Les co-fondateurs comprennent Jean-Luc Eychenne mais considèrent que comme “l’erreur a été faite, on ne va pas non plus rappeler tout le monde pour dire de ramener les sous et qu’ils sont disqualifiés. Quand tu vois que sur les 330 rameurs, 280 ont suivi ce parcours-là, c’est compliqué”.
“Est-ce qu’on n’est pas moki dans cette histoire”, se demande Mara Aitamai.
Contacté, le représentant du collectif, Wilson Godfrey, n’a jamais répondu à nos diverses sollicitations. Jean-Luc Eychenne assure “ne pas lui en vouloir” mais regrette que Wilson Godfrey n’ait “pas compris le sens de ma requête et la gravité de la situation. Si on commence à laisser passer cela, il y a des chances que ça se reproduise demain. J’ai réagi pour faire jurisprudence car là, c’est allé un peu loin. Dommage, on n’a pas été solidaires.”