Hao, le 17 juillet 2022 - La récente forte houle a chamboulé le programme du Heiva i Hao et contraint de contraint de concentrer les épreuves traditionnelles sur une journée, samedi.
La forte houle s'est invitée au Heiva i Hao, bouleversant tout le programme de la semaine et du week-end. Les épreuves traditionnelles qui avaient dû être reportées, ont été concentrées samedi, pour une journée bien chargée.
Ce sont les épreuves du timau ra'au, les courses de porteurs de fruits, qui ont ouvert le bal. Alors que deux courses étaient prévues, seules les femmes ont concouru. La course des hommes ayant été annulée faute de participants. Sur un parcours de 500 mètres, les concurrentes devaient porter une charge de 10 kg. Particularité de Hao pour cette épreuve, les fruits utilisés sont exclusivement des noix de coco. Les charges ont été préparées dès le matin puis pesées par le comité organisateur avant la course. Le départ était donné depuis le Fare rauira pour une arrivée au milieu de la place Tokere. C’est Timanu qui s’est imposée devant Hinanui et Tehoro.
La forte houle s'est invitée au Heiva i Hao, bouleversant tout le programme de la semaine et du week-end. Les épreuves traditionnelles qui avaient dû être reportées, ont été concentrées samedi, pour une journée bien chargée.
Ce sont les épreuves du timau ra'au, les courses de porteurs de fruits, qui ont ouvert le bal. Alors que deux courses étaient prévues, seules les femmes ont concouru. La course des hommes ayant été annulée faute de participants. Sur un parcours de 500 mètres, les concurrentes devaient porter une charge de 10 kg. Particularité de Hao pour cette épreuve, les fruits utilisés sont exclusivement des noix de coco. Les charges ont été préparées dès le matin puis pesées par le comité organisateur avant la course. Le départ était donné depuis le Fare rauira pour une arrivée au milieu de la place Tokere. C’est Timanu qui s’est imposée devant Hinanui et Tehoro.
Il y avait peu de participants pour l'épreuve du coprah, fierté locale, mais des combats acharnés pour le titre de champion dans trois catégories. Le va'a, a quant à lui rassemblé de nombreux rameurs ; fait assez rare sur l'atoll.
Enfin, pour conclure cette journée sous le signe de la culture, la soirée était consacrée aux chants, avec deux catégories : le kaina en chant individuel avec quatre concurrents Dylan, Manutahi, Terupe et Tepogi ; et le hīmene tārava avec Tiona nehenehe, seul groupe représenté. Au terme d’une soirée très animée et après délibérations du jury c’est Terupe qui termine premier avec un chant de son île natale de Marokau suivi de Tepogi avec un chant dédié à sa sœur et Dylan avec un chant de sa composition. Tiona Nehenehe, faute de concurrents, a remporté l'épreuve de hīmene. Abel Tefanau-Tonner, membre du jury, revient sur la soirée : “C’est vrai nous n’avons pas eu assez de groupes de chant ce soir mais nous nous sommes bien régalés quand même, avec surtout un animateur qui fait vraiment un très beau travail. Ce qui n’est pas donné à tout le monde. J’applaudis et j’encourage la jeunesse à vivre la culture ; cette culture qui ne doit pas se perdre. Et c’est à travers ces chants folkloriques que l’on garde l’identité qui nous est propre.”
Enfin, pour conclure cette journée sous le signe de la culture, la soirée était consacrée aux chants, avec deux catégories : le kaina en chant individuel avec quatre concurrents Dylan, Manutahi, Terupe et Tepogi ; et le hīmene tārava avec Tiona nehenehe, seul groupe représenté. Au terme d’une soirée très animée et après délibérations du jury c’est Terupe qui termine premier avec un chant de son île natale de Marokau suivi de Tepogi avec un chant dédié à sa sœur et Dylan avec un chant de sa composition. Tiona Nehenehe, faute de concurrents, a remporté l'épreuve de hīmene. Abel Tefanau-Tonner, membre du jury, revient sur la soirée : “C’est vrai nous n’avons pas eu assez de groupes de chant ce soir mais nous nous sommes bien régalés quand même, avec surtout un animateur qui fait vraiment un très beau travail. Ce qui n’est pas donné à tout le monde. J’applaudis et j’encourage la jeunesse à vivre la culture ; cette culture qui ne doit pas se perdre. Et c’est à travers ces chants folkloriques que l’on garde l’identité qui nous est propre.”