Une nouvelle rencontre de sortie de crise, dans le cadre de la grève du secteur automobile à Tahiti, est organisée lundi 20 février. La réunion entre les syndicats et les représentants des concessionnaires automobiles, débutée à 11 h 15, doit aborder les divers points de revendication des partenaires sociaux à l’origine de ce mouvement. Il s’agit notamment de la mise en place d’une prime panier, d’une prime d’assiduité, d’une prime sur les bénéfices et la création d’un 13e mois de salaire. Les syndicats menacent une possible généralisation du mouvement à d’autres secteurs économiques tels que le BTP, les assurances ou encore le commerce.
« C’est une option, si l’on constate que les discussions sont bloquées », explique Patrick Galenon représentant syndical de la centrale CSTP-FO. « Mais les contacts que nous avons eus ce week-end nous laissent espérer que la situation peut s’arranger. Pour nous, l’essentiel c’est que depuis 2009, les salaires sont gelés dans le secteur automobile. Or, le coût de la vie n’a cessé d’augmenter. Nous ne trouvons pas normal que le pouvoir d’achat des employés diminue. Et le plus inquiétant pour nous c’est qu’il n’y a pas de perspectives ».
Un marché dans la tourmente
Les revendications syndicales portent essentiellement sur la négociation d’une revalorisation salariale inter catégorielle dans le secteur de l’automobile. Ces demandes avaient fait l’objet d’une fin de non recevoir, le 10 février dernier. Le mouvement de grève a démarré vendredi matin.
Les concessionnaires automobiles rencontraient Pierre Frébault, vendredi 17 février, afin de solliciter un secours de quelque ordre de la part du Pays. Ce secteur d’économie traverse en effet une conjoncture jugée alarmante, avec une baisse de l’activité commerciale de 57% de 2007 à 2011. Cette tendance est confirmée par les premières mesures d’activité de l’année 2012 qui font état d’une baisse comparative de 16% de l’activité entre janvier 2011 et janvier 2012.
« C’est une option, si l’on constate que les discussions sont bloquées », explique Patrick Galenon représentant syndical de la centrale CSTP-FO. « Mais les contacts que nous avons eus ce week-end nous laissent espérer que la situation peut s’arranger. Pour nous, l’essentiel c’est que depuis 2009, les salaires sont gelés dans le secteur automobile. Or, le coût de la vie n’a cessé d’augmenter. Nous ne trouvons pas normal que le pouvoir d’achat des employés diminue. Et le plus inquiétant pour nous c’est qu’il n’y a pas de perspectives ».
Un marché dans la tourmente
Les revendications syndicales portent essentiellement sur la négociation d’une revalorisation salariale inter catégorielle dans le secteur de l’automobile. Ces demandes avaient fait l’objet d’une fin de non recevoir, le 10 février dernier. Le mouvement de grève a démarré vendredi matin.
Les concessionnaires automobiles rencontraient Pierre Frébault, vendredi 17 février, afin de solliciter un secours de quelque ordre de la part du Pays. Ce secteur d’économie traverse en effet une conjoncture jugée alarmante, avec une baisse de l’activité commerciale de 57% de 2007 à 2011. Cette tendance est confirmée par les premières mesures d’activité de l’année 2012 qui font état d’une baisse comparative de 16% de l’activité entre janvier 2011 et janvier 2012.
