PAPEETE, mercredi 20 mars 2013. Le Centre hospitalier du Taaone a encore tourné au ralenti ce mercredi en raison de la grève des praticiens hospitaliers qui demandent la reprise totale de leur ancienneté de carrière au moment d’entrer dans la fonction publique polynésienne. 95 grévistes sur 150 à Tahiti, 100% de grévistes à Uturoa. Mais personne n’est venu entamer de discussion avec le Syndicat des praticiens hospitaliers de Polynésie française (SPHPF). «Nous supposons qu’ils attendent le passage de la délibération qui est à l’ordre du jour des travaux de l’assemblée ce jeudi pour reprendre les négociations» indique Marc Lévy, le président du SPHPF, «mais cela ne réglera pas le problème, loin s’en faut».
Le projet de délibération prévoit que les praticiens hospitaliers qui sont titularisés en Polynésie française, après avoir été contractuels sur le territoire, puissent garder le bénéfice de cette ancienneté acquise localement. C’est la moindre des choses. La titularisation de 35 praticiens hospitaliers menée entre septembre et janvier dernier a mis au jour des incohérences dans les textes polynésiens. Si la délibération n’avait pas été proposée les autorités du pays en charge de la fonction publique auraient eu à faire face à des actions en justice devant le tribunal administratif.
Les praticiens hospitaliers estiment qu’il manque toujours une partie de la remise à niveaux des textes polynésiens avec ceux en vigueur en France métropolitaine alors que des protocoles d’accord sur le sujet ont été validés par trois gouvernements différents, mais jamais appliqués. Un vide juridique qui handicape le recrutement en Polynésie de médecins spécialistes ayant fait une partie de leur carrière à l’étranger.
Le projet de délibération prévoit que les praticiens hospitaliers qui sont titularisés en Polynésie française, après avoir été contractuels sur le territoire, puissent garder le bénéfice de cette ancienneté acquise localement. C’est la moindre des choses. La titularisation de 35 praticiens hospitaliers menée entre septembre et janvier dernier a mis au jour des incohérences dans les textes polynésiens. Si la délibération n’avait pas été proposée les autorités du pays en charge de la fonction publique auraient eu à faire face à des actions en justice devant le tribunal administratif.
Les praticiens hospitaliers estiment qu’il manque toujours une partie de la remise à niveaux des textes polynésiens avec ceux en vigueur en France métropolitaine alors que des protocoles d’accord sur le sujet ont été validés par trois gouvernements différents, mais jamais appliqués. Un vide juridique qui handicape le recrutement en Polynésie de médecins spécialistes ayant fait une partie de leur carrière à l’étranger.
