Athènes, Grèce | AFP | jeudi 09/07/2015 - Les 270 habitants de la petite île grecque d'Agios Efstratios (nord) sont moins embarrassés par les queues au guichet des distributeurs de banque que par les quatre heures de bateau qu'ils doivent effectuer jusqu'à l'île voisine s'ils veulent retirer les 60 euros autorisés par le contrôle des capitaux en vigueur.
L'île dispose d'une banque, succursale du groupe Eurobank, mais pas de distributeur, a expliqué jeudi à l'AFP la maire de l'île Maria Kakali.
Les habitants n'ont donc d'autre possibilité, depuis le 29 juin et la fermeture des établissements bancaires grecs, que d'aller sur l'île voisine de Limnos, à 02h00 de ferry, pour aller retirer les 60 euros autorisés chaque jour dans le cadre des mesures de contrôle bancaire.
"Tout le monde ne le fait pas bien sûr, mais certains habitants ne peuvent l'éviter. Le bateau part à 06h30 et revient à 15h00", explique Mme Kakali, 28 ans.
Les habitants de la petite île, qui vit principalement du secteur agricole, sont habitués à payer cher leur isolement géographique et les effets de la crise. Ils étaient restés 46 jours sans liaison avec le continent au printemps en raison des difficultés financières de la compagnie qui desservait l'île et ont également été sans médecin à plusieurs reprises.
smk/pjl
L'île dispose d'une banque, succursale du groupe Eurobank, mais pas de distributeur, a expliqué jeudi à l'AFP la maire de l'île Maria Kakali.
Les habitants n'ont donc d'autre possibilité, depuis le 29 juin et la fermeture des établissements bancaires grecs, que d'aller sur l'île voisine de Limnos, à 02h00 de ferry, pour aller retirer les 60 euros autorisés chaque jour dans le cadre des mesures de contrôle bancaire.
"Tout le monde ne le fait pas bien sûr, mais certains habitants ne peuvent l'éviter. Le bateau part à 06h30 et revient à 15h00", explique Mme Kakali, 28 ans.
Les habitants de la petite île, qui vit principalement du secteur agricole, sont habitués à payer cher leur isolement géographique et les effets de la crise. Ils étaient restés 46 jours sans liaison avec le continent au printemps en raison des difficultés financières de la compagnie qui desservait l'île et ont également été sans médecin à plusieurs reprises.
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