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George Pau-Langevin : "L’effort général de l’État en Polynésie française augmente de 4,4%"


PARIS, le 3 décembre 2014. Suite aux propos des deux sénateurs de Polynésie française, Teura Iriti et Vincent Dubois, au sujet du budget 2015 pour les Outre-mer, la ministre George Pau-Langevin a souligné, dans un communiqué, "l’effort général de l’État en Polynésie française" .

« Les deux parlementaires ne peuvent ignorer que l’effort général de l’État en Polynésie française augmente de 4,4%, comme en atteste le document de politique transversale qui leur a été transmis »,
souligne la ministre dans un communiqué. « La dotation globale de développement économique, la DGDE, est ainsi sanctuarisée avec des crédits de paiement qui sont stables sur le triennal, à plus de 135 millions d’euros, soit 16,2 milliards de Fcfp ».

« S’agissant de la dotation globale d’autonomie, la DGA, le gouvernement s’est attaché à ce que l’effort demandé à la Polynésie française, comme à l’ensemble des collectivités territoriales françaises, tienne compte de la situation particulière du pays afin d’en préserver les ressources et de ne pas obérer le redressement des finances de la collectivité. Ainsi, la contribution de la DGA de Polynésie française à l’effort demandé aux collectivités locales est de 3,2 millions d’euros, soit 384 millions de Fcfp, alors qu’il aurait été de 8 millions d’euros, soit 960 millions de francs, si les mêmes critères que pour l’Hexagone avaient été retenus », indique la ministre.

Prochain contrat de développement 84 000 Fcfp par habitant


« Par ailleurs, le prochain contrat de développement est préservé avec un engagement de l’État sur la période 2015-2020 qui atteint 177 millions d’euros (21,2 milliards de Fcfp), soit plus de 700€ par habitant (84.000 francs par Fcfp), quand la moyenne dans l’Hexagone ne dépasse pas 150 € par habitant (18 000 francs par Fcfp)", indique la ministre.

Les deux sénateurs Teura Iriti et Vincent Dubois avaient déploré dans un communiqué lundi « le mauvais sort fait à la Polynésie française dans la répartition de crédits opérée par le gouvernement entre les collectivités ultramarines, en lui infligeant une double peine au plan économique et au plan social ».

Teura Iriti et Vincent Dubois avaient également regretté que « la continuité territoriale, amputée d'autorité de 10 millions d'euros (1 193,3 millions de Fcfp), ne réponde toujours pas à l'attente de nombreux administrés des communes polynésiennes éloignées

A cela la ministre répond que « ne pas réformer le dispositif aurait conduit à la remise en cause de ce qui constitue aujourd’hui la priorité qu’a souhaité préserver la ministre des Outre-mer : l’accès des jeunes ultramarins à la formation et à l’emploi ».

le Mercredi 3 Décembre 2014 à 09:44 | Lu 1076 fois