Parole à Thierry Ariiotima, président de la FTF :
De nombreuses personnalités du football international ont fait le déplacement ?
« La présentation que l’on a fait il y a deux ans à Paris a fait que beaucoup de présidents se sont intéressés au Festival des îles, y compris le président de la Fifa qui a dit autour de lui que le Festival des îles était quelque chose d’important et qu’il fallait que les fédérations développent le sport dans les îles. C’est ce qu’il a retenu et aujourd’hui on ressent les bienfaits de la chose car ils ont tenu absolument à faire un séminaire Fifa à Tahiti pour le programme Fifa Forward. »
« En parallèle, l’OFC organise un séminaire avec tous les directeurs et les responsables techniques, avec la FFF. Les trois entités importantes qui nous soutiennent sont là aujourd’hui, ce qui nous fait chaud au cœur. En plus, ils ont fait venir tous les secrétaires généraux de l’Océanie et tous les directeurs techniques de l’Océanie, c’est formidable. Cela représente plus d’une cinquantaine de personnes ! »
Cela vous permet de montrer le dynamisme du football tahitien ?
« On a pu le démontrer ce soir. Au vu de la qualité du spectacle, ils étaient tous scotchés à la fin, ils ne s’attendaient pas à un final de ce genre. Ils nous ont confirmé que la culture a beaucoup d’importance dans le sport. Nous, on essaye d’allier les deux. Je pense que la culture et le sport vont très bien ensemble. »
Il n’y pas de secret, il faut travailler ?
« C’est sûr, et le résultat de Central, qui reste à mon sens un accident, nous le montre malgré tout. Les éducateurs se forment mais ils ne viennent pas certifier leur formation. Je les incite à le faire pour atteindre leur degré optimal. Il faut qu’ils se forment jusqu’au bout pour que demain on ait de bons formateurs. Un bon éducateur va donner de bons joueurs. Il faut que l’on évolue au sein de nos clubs. Souvent, ce sont des parents qui donnent un coup de main. Ils sont bénévoles et on ne peut que les remercier mais il nous faut des éducateurs qui se forment et aillent au bout de leur formation. »
Il faut travailler aujourd’hui pour l’avenir ?
« C’est exactement ça, les résultats ne s’obtiennent pas en un an, ils se construisent en cinq, sept ou dix ans. Ils dépendent du degré de formation et du sérieux de ceux qui se forment. Lorsqu’on fait un bilan de ceux qui se sont formés, on en a plus de six cent qui ont été formés mais on ne les retrouve plus. Il faut que ceux qui se forment viennent certifier leur formation. »
Un dernier mot, un remerciement ?
« Je remercie tous les agents de la fédération, c’est important, et surtout les bénévoles, on en a environ 400 qui sont là avec nous sans compter leurs heures, c’est grâce à eux qu’il y a cette réussite. Merci bien sûr à tous nos sponsors comme le Pays et les partenaires privés. C’est une synergie de personnes qui donne ce beau Festival des îles. » Propos recueillis par SB / FTF
De nombreuses personnalités du football international ont fait le déplacement ?
« La présentation que l’on a fait il y a deux ans à Paris a fait que beaucoup de présidents se sont intéressés au Festival des îles, y compris le président de la Fifa qui a dit autour de lui que le Festival des îles était quelque chose d’important et qu’il fallait que les fédérations développent le sport dans les îles. C’est ce qu’il a retenu et aujourd’hui on ressent les bienfaits de la chose car ils ont tenu absolument à faire un séminaire Fifa à Tahiti pour le programme Fifa Forward. »
« En parallèle, l’OFC organise un séminaire avec tous les directeurs et les responsables techniques, avec la FFF. Les trois entités importantes qui nous soutiennent sont là aujourd’hui, ce qui nous fait chaud au cœur. En plus, ils ont fait venir tous les secrétaires généraux de l’Océanie et tous les directeurs techniques de l’Océanie, c’est formidable. Cela représente plus d’une cinquantaine de personnes ! »
Cela vous permet de montrer le dynamisme du football tahitien ?
« On a pu le démontrer ce soir. Au vu de la qualité du spectacle, ils étaient tous scotchés à la fin, ils ne s’attendaient pas à un final de ce genre. Ils nous ont confirmé que la culture a beaucoup d’importance dans le sport. Nous, on essaye d’allier les deux. Je pense que la culture et le sport vont très bien ensemble. »
Il n’y pas de secret, il faut travailler ?
« C’est sûr, et le résultat de Central, qui reste à mon sens un accident, nous le montre malgré tout. Les éducateurs se forment mais ils ne viennent pas certifier leur formation. Je les incite à le faire pour atteindre leur degré optimal. Il faut qu’ils se forment jusqu’au bout pour que demain on ait de bons formateurs. Un bon éducateur va donner de bons joueurs. Il faut que l’on évolue au sein de nos clubs. Souvent, ce sont des parents qui donnent un coup de main. Ils sont bénévoles et on ne peut que les remercier mais il nous faut des éducateurs qui se forment et aillent au bout de leur formation. »
Il faut travailler aujourd’hui pour l’avenir ?
« C’est exactement ça, les résultats ne s’obtiennent pas en un an, ils se construisent en cinq, sept ou dix ans. Ils dépendent du degré de formation et du sérieux de ceux qui se forment. Lorsqu’on fait un bilan de ceux qui se sont formés, on en a plus de six cent qui ont été formés mais on ne les retrouve plus. Il faut que ceux qui se forment viennent certifier leur formation. »
Un dernier mot, un remerciement ?
« Je remercie tous les agents de la fédération, c’est important, et surtout les bénévoles, on en a environ 400 qui sont là avec nous sans compter leurs heures, c’est grâce à eux qu’il y a cette réussite. Merci bien sûr à tous nos sponsors comme le Pays et les partenaires privés. C’est une synergie de personnes qui donne ce beau Festival des îles. » Propos recueillis par SB / FTF
Parole à Mickaël Philippe, chef de délégation de Rapa :
Ce Festival des îles est important pour vous ?
« Oui, il est très important. C’est pour les jeunes de notre île. C’est pour les faire sortir, pour leur faire découvrir le futsal en général et pour leur faire vivre cette amitié entre Rapa et les autres îles de Polynésie française. C’est une bonne opportunité pour nous. On est assez loin, éloignés de tout. C’est un plaisir. On ne vient pas ici pour se battre mais pour faire plaisir aux jeunes. Nos jeunes aiment le ballon rond. »
Au niveau financier, cela ne doit pas être évident ?
« Oui, mais nous avons quand même eu de l’aide à travers notre commune de Rapa qui nous soutient tous les ans sur chacune de nos manifestations. Au niveau du Pays, nous avons également fait une demande de subvention. Ce sont nos deux partenaires. Nous avons amené deux équipes homme et femme, le budget est de 3,5 millions de francs pacifiques. »
Du sport mais aussi de la culture ?
« Oui, il n’y pas que le sport. Il y a la culture aussi. C’est comme ça que l’on va valoriser notre île. Le futsal est vraiment le passe-temps de nos jeunes mais on joue aussi au football. On a un championnat de football mais c’est vrai que la vraie passion, c’est le futsal. On a participé chaque année depuis dix ans alors on a maintenant une certaine expérience qui nous permet d’atteindre souvent les phases finales voire de gagner. »
Un dernier mot, un remerciement ?
« Je remercie la fédération tahitienne de football ainsi que toute l’île de Rapa. Je voulais rappeler à tous l’importance de conserver un esprit de cohésion. Dans notre île, on a cet esprit de communauté. Avec nos jeunes, on est toujours ensemble. Il ne faut jamais oublier la valeur de la communauté. C’est ça notre culture polynésienne normalement. A Rapa, on maintient ça depuis de longues années, jusqu’à ce jour. » Propos recueillis par SB / FTF
Ce Festival des îles est important pour vous ?
« Oui, il est très important. C’est pour les jeunes de notre île. C’est pour les faire sortir, pour leur faire découvrir le futsal en général et pour leur faire vivre cette amitié entre Rapa et les autres îles de Polynésie française. C’est une bonne opportunité pour nous. On est assez loin, éloignés de tout. C’est un plaisir. On ne vient pas ici pour se battre mais pour faire plaisir aux jeunes. Nos jeunes aiment le ballon rond. »
Au niveau financier, cela ne doit pas être évident ?
« Oui, mais nous avons quand même eu de l’aide à travers notre commune de Rapa qui nous soutient tous les ans sur chacune de nos manifestations. Au niveau du Pays, nous avons également fait une demande de subvention. Ce sont nos deux partenaires. Nous avons amené deux équipes homme et femme, le budget est de 3,5 millions de francs pacifiques. »
Du sport mais aussi de la culture ?
« Oui, il n’y pas que le sport. Il y a la culture aussi. C’est comme ça que l’on va valoriser notre île. Le futsal est vraiment le passe-temps de nos jeunes mais on joue aussi au football. On a un championnat de football mais c’est vrai que la vraie passion, c’est le futsal. On a participé chaque année depuis dix ans alors on a maintenant une certaine expérience qui nous permet d’atteindre souvent les phases finales voire de gagner. »
Un dernier mot, un remerciement ?
« Je remercie la fédération tahitienne de football ainsi que toute l’île de Rapa. Je voulais rappeler à tous l’importance de conserver un esprit de cohésion. Dans notre île, on a cet esprit de communauté. Avec nos jeunes, on est toujours ensemble. Il ne faut jamais oublier la valeur de la communauté. C’est ça notre culture polynésienne normalement. A Rapa, on maintient ça depuis de longues années, jusqu’à ce jour. » Propos recueillis par SB / FTF