JAYAPURA, jeudi 12 avril 2012 (Flash d’Océanie) – l’Organisation non Gouvernementale Reporters sans frontières (RSF) a vivement réagi mercredi à la suite d’une fusillade survenue en Papouasie occidentales (territoire indonésien), le 8 avril 2012, et qui a coûté la vie à un journaliste local, Leiron Kogoya, 35 ans, victime d’une balle perdue.
Ce journaliste employé par plusieurs publications régionales (Pasific Post et Papua Pos Nabire) a été touché lors d’échanges de coup de feu non loin de la petite piste de l’aérodrome de Mulia entre un groupe armé et les occupants d’un petit avion.
« Bien que l’attaque ne semble pas avoir ciblé le journaliste en particulier, elle illustre l’insécurité qui règne dans la région, où au moins deux autres journalistes ont été tués à la fin de l’année dernière. Couvrir la Papouasie est une tâche extrêmement risquée pour les journalistes. Leiron Kogoya faisait partie des ces professionnels courageux qui cherchaient à informer le monde sur cette région, théâtre d’affrontements violents. Nos pensées vont à sa famille et ses proches », a déclaré Reporters sans frontières.
« Nous attendons des autorités qu’elles fassent la lumière sur cette attaque. Les informations contradictoires sur l’identité des individus qui ont ouvert le feu, que les forces de sécurité auraient directement envoyées à des journalistes, justifient qu’une enquête indépendante soit menée dans les plus brefs délais », souligne RSF.
Selon les informations relayées par cette ONG, le petit Twin Otter a été pris pour cible par un groupe d’au moins cinq hommes qui ont ouvert le feu alors que l’avion venait d’atterrir sur cette petite piste de Mulia, vers huit heures du matin.
Le pilote et le copilote, touchés par des tirs, ont perdu le contrôle de l’appareil (de la compagnie indonésienne Trigana Air) qui a fini par percuter un hangar de l’aéroport.
Le journaliste, qui faisait partir de ce voyage pour couvrir un scrutin dans la capitale provinciale Jayapura, destination de ce vol, a été atteint au cou par un tir mortel et quatre autres passagers ont été blessés.
Selon la police locale, les assaillants n’ont toujours pas été identifiés et auraient trouvé refuge dans la jungle proche située dans les collines entourant cette piste.
Dans cette région de Papouasie occidentale (également connue sous le nom d’Irian Jaya) qui a été annexée par l’Indonésie, la revendication indépendantiste de la part de groupes mélanésiens dont le principal est l’OPM (Organisasi Papua Merdeka, mouvement de libération de la Papouasie).
Les autorités indonésiennes ont attribué cette attaque à ce mouvement, qui n’a jusqu’ici rien revendiqué.
Le Président indonésien, Susilo Bambang Yudhoyono, réagissant à cette attaque, a demandé que les recherches soient accélérées et intensifiées en vue de retrouver les responsables.
pad
Ce journaliste employé par plusieurs publications régionales (Pasific Post et Papua Pos Nabire) a été touché lors d’échanges de coup de feu non loin de la petite piste de l’aérodrome de Mulia entre un groupe armé et les occupants d’un petit avion.
« Bien que l’attaque ne semble pas avoir ciblé le journaliste en particulier, elle illustre l’insécurité qui règne dans la région, où au moins deux autres journalistes ont été tués à la fin de l’année dernière. Couvrir la Papouasie est une tâche extrêmement risquée pour les journalistes. Leiron Kogoya faisait partie des ces professionnels courageux qui cherchaient à informer le monde sur cette région, théâtre d’affrontements violents. Nos pensées vont à sa famille et ses proches », a déclaré Reporters sans frontières.
« Nous attendons des autorités qu’elles fassent la lumière sur cette attaque. Les informations contradictoires sur l’identité des individus qui ont ouvert le feu, que les forces de sécurité auraient directement envoyées à des journalistes, justifient qu’une enquête indépendante soit menée dans les plus brefs délais », souligne RSF.
Selon les informations relayées par cette ONG, le petit Twin Otter a été pris pour cible par un groupe d’au moins cinq hommes qui ont ouvert le feu alors que l’avion venait d’atterrir sur cette petite piste de Mulia, vers huit heures du matin.
Le pilote et le copilote, touchés par des tirs, ont perdu le contrôle de l’appareil (de la compagnie indonésienne Trigana Air) qui a fini par percuter un hangar de l’aéroport.
Le journaliste, qui faisait partir de ce voyage pour couvrir un scrutin dans la capitale provinciale Jayapura, destination de ce vol, a été atteint au cou par un tir mortel et quatre autres passagers ont été blessés.
Selon la police locale, les assaillants n’ont toujours pas été identifiés et auraient trouvé refuge dans la jungle proche située dans les collines entourant cette piste.
Dans cette région de Papouasie occidentale (également connue sous le nom d’Irian Jaya) qui a été annexée par l’Indonésie, la revendication indépendantiste de la part de groupes mélanésiens dont le principal est l’OPM (Organisasi Papua Merdeka, mouvement de libération de la Papouasie).
Les autorités indonésiennes ont attribué cette attaque à ce mouvement, qui n’a jusqu’ici rien revendiqué.
Le Président indonésien, Susilo Bambang Yudhoyono, réagissant à cette attaque, a demandé que les recherches soient accélérées et intensifiées en vue de retrouver les responsables.
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