SUVA, jeudi 8 novembre 2012 (Flash d’Océanie) – Le Lycée Hôtelier de Tahiti (Polynésie française) a signé mercredi avec l’université nationale fidjienne (Fiji National University, FNU) un accord de partenariat en vue de formations à venir dans le domaine de la cuisine et de la restauration.
Ce programme, qui devrait débuter mi-2013, s’inscrit dans le cadre de la création d’une filière dédiée aux arts culinaires « internationaux » et sanctionnée par un diplôme fidjien.
Outre le volet cuisine française, qui sera assuré par le Lycée Hôtelier de Tahiti, à Punaauia (Papeete), le programme inclut aussi des formations aux arts culinaires asiatiques (Japon) et européens.
Pour cette signature, mercredi, le Lycée Hôtelier de Tahiti était représenté par son directeur, Guy Corby.
Pour la FNU, le Dr Mahendra Reddy, qui dirige les sections affaires, hôtellerie et tourisme, en signant le document, sous les auspices du service culturel de l’ambassade de France à Suva, a voulu voir dans cet accord le début d’un « long et fructueux partenariat ».
Au cours de précédentes opérations ponctuelles, des artisans boulangers avaient effectué des séjours à Fidji pour y montrer leurs techniques de fabrication.
Mais jusque là, le pain croustillant à la française, objet inhabituel à Fidji où le pain de mie est roi, ne semblait pas avoir trouvé son public local, excepté dans des établissements installés à Fidji et disposant de leurs propres techniques.
L’accord signé mercredi devrait permettre de mettre en place des formations régulières pour des élèves se destinant à une carrière dans le domaine de la restauration, et souhaitant confectionner des produits attractifs pour une clientèle européenne ou asiatique (y compris les visiteurs).
Avantage, selon la FNU : cette nouvelle offre permettrait d’accroître l’attractivité de Fidji en tant que destination.
« Il ne faut pas oublier que le secteur du tourisme est la première source de devises étrangère de Fidji. ET que les touristes, même s’ils estiment nos prix compétitifs, s’estiment en droit d’obtenir en échange des produits et des services de qualité (…) Ce que nous offrons donc, c’est exactement ce que le secteur (touristique) demande : des professionnels compétents dans leur domaine de formation, opérationnels dès la sortie de l’école et sur lesquels ils n’ont pas à passer six mois de plus à former », a confié le Dr Reddy au quotidien local Fiji Sun.
« Cet accord permettra à nos enseignants de bénéficier du savoir-faire de cet établissement à Tahiti, pour ensuite développer de nouveaux programmes et mettre sur les rails des échanges réguliers entre enseignants et étudiants », a-t-il ajouté.
Cette semaine, par ailleurs, la FNU organisera un concours de cuisine internationale, à l’occasion d’un « Salon Culinaire » (en Français dans le texte).
Un autre concours culinaire international, la Pacific Challenge Cup, vient de s’achever à Port-Vila (Vanuatu).
Parmi les cuisiniers qui se sont distingués figuraient en bonne place ceux employés au sein d’établissements filiales de chaînes internationales établies à Fidji, comme le Sofitel, face à des confrères venus, entre autres, d’Australie et de Nouvelle-Zélande.
Lors de cette compétition de goûts, l’équipe fidjienne a décroché la médaille de bronze, derrière les équipes australienne et néo-zélandaise.
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Ce programme, qui devrait débuter mi-2013, s’inscrit dans le cadre de la création d’une filière dédiée aux arts culinaires « internationaux » et sanctionnée par un diplôme fidjien.
Outre le volet cuisine française, qui sera assuré par le Lycée Hôtelier de Tahiti, à Punaauia (Papeete), le programme inclut aussi des formations aux arts culinaires asiatiques (Japon) et européens.
Pour cette signature, mercredi, le Lycée Hôtelier de Tahiti était représenté par son directeur, Guy Corby.
Pour la FNU, le Dr Mahendra Reddy, qui dirige les sections affaires, hôtellerie et tourisme, en signant le document, sous les auspices du service culturel de l’ambassade de France à Suva, a voulu voir dans cet accord le début d’un « long et fructueux partenariat ».
Au cours de précédentes opérations ponctuelles, des artisans boulangers avaient effectué des séjours à Fidji pour y montrer leurs techniques de fabrication.
Mais jusque là, le pain croustillant à la française, objet inhabituel à Fidji où le pain de mie est roi, ne semblait pas avoir trouvé son public local, excepté dans des établissements installés à Fidji et disposant de leurs propres techniques.
L’accord signé mercredi devrait permettre de mettre en place des formations régulières pour des élèves se destinant à une carrière dans le domaine de la restauration, et souhaitant confectionner des produits attractifs pour une clientèle européenne ou asiatique (y compris les visiteurs).
Avantage, selon la FNU : cette nouvelle offre permettrait d’accroître l’attractivité de Fidji en tant que destination.
« Il ne faut pas oublier que le secteur du tourisme est la première source de devises étrangère de Fidji. ET que les touristes, même s’ils estiment nos prix compétitifs, s’estiment en droit d’obtenir en échange des produits et des services de qualité (…) Ce que nous offrons donc, c’est exactement ce que le secteur (touristique) demande : des professionnels compétents dans leur domaine de formation, opérationnels dès la sortie de l’école et sur lesquels ils n’ont pas à passer six mois de plus à former », a confié le Dr Reddy au quotidien local Fiji Sun.
« Cet accord permettra à nos enseignants de bénéficier du savoir-faire de cet établissement à Tahiti, pour ensuite développer de nouveaux programmes et mettre sur les rails des échanges réguliers entre enseignants et étudiants », a-t-il ajouté.
Cette semaine, par ailleurs, la FNU organisera un concours de cuisine internationale, à l’occasion d’un « Salon Culinaire » (en Français dans le texte).
Un autre concours culinaire international, la Pacific Challenge Cup, vient de s’achever à Port-Vila (Vanuatu).
Parmi les cuisiniers qui se sont distingués figuraient en bonne place ceux employés au sein d’établissements filiales de chaînes internationales établies à Fidji, comme le Sofitel, face à des confrères venus, entre autres, d’Australie et de Nouvelle-Zélande.
Lors de cette compétition de goûts, l’équipe fidjienne a décroché la médaille de bronze, derrière les équipes australienne et néo-zélandaise.
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